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positiver

Il y a un mot bizarre mais que j'aime bien : pronoïa. C'est le contraire de la paranoïa. C'est croire que l'univers entier conspire en votre faveur.

Auteur: Nunez Laurent

Info: Le mode avion

[ moi providence ] [ béatitude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

justification

Les guerres de religion sont toujours une providence pour les criminels. La violence tout à coup devient sainte ; pourvu qu'ils sachent mimer la dévotion, au moins en paroles, licence leur est donnée par un Dieu d'accomplir les infamies dont ils ont longtemps rêvé.

Auteur: Rufin Jean-Christophe

Info:

[ pulsion ] [ violence ]

 

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surpopulation

La loi du Choix prône que tout couple qui souhaite procréer doit déclarer la grossesse à l'État et désigner le parent qui recevra l'injection d'un accélérateur métabolique destiné à provoquer son décès à plus ou moins brève échéance. Une mort pour une vie, c'est le prix de l'État providence européen.

Auteur: Glukhovsky Dmitry

Info: Extrait du résumé de Futu RE

[ solution ] [ science-fiction ] [ euthanasie ]

 
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dernières paroles

Pourquoi serais-je épargné. Chacun de nous ne doit-il pas répondre à la fin de sa vie aux devoirs que la Providence lui a imposés ? Quoique chacun se pare de qualités plus ou moins marquées, personne en réalité n'a aucun mérite qui lui vienne de lui seul. La Providence ne me doit rien, mais moi je lui dois tout..

Auteur: Samuel Hahnemann

Info:

[ . ]

 

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gaule

Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France... Le sentiment me l'inspire aussi bien que la raison. Ce qu'il y a, en moi, d'affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle. J'ai, d'instinct, l'impression que la Providence l'a créée pour des succès achevés ou des malheurs exemplaires. S'il advient que la médiocrité marque, pourtant, ses faits et gestes, j'en éprouve la sensation d'une absurde anomalie, imputable aux fautes des Français, non au génie de la patrie.

Auteur: Gaulle Charles de

Info: Mémoires de guerre : L'Appel, 1940-1942. Incipit

[ patriotisme ] [ grandeur ]

 
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limitation.

Je ne sais rien de l'Au-delà, et j'ai l'honnêteté d'en convenir. D'autres en savent plus que moi, et je suis incapable de leur prouver qu'ils se trompent. Je ne songe pas à imposer ma philosophie à une fille de la campagne. La religion, bien qu'elle n'ait pas pour but la recherche de la vérité, est une sorte de philosophie qui peut satisfaire les esprits simples, et cela ne fait de mal à personne. Tout se ramène finalement au sentiment que l'homme a de son impuissance. En elle-même, cette philosophie n'a rien de pernicieux. La chose essentielle, en fait, est que l'homme sache que le salut consiste en l'effort que chacun fait pour comprendre la Providence et accepter les lois de la nature.

Auteur: Hitler Adolf

Info: les Propos de Table de Hitler, notés par Martin Bormann

[ . ]

 

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castes

Avant l’avènement de la société de classes au XIXe siècle, le monde social semblait ordonné telle une "grande chaîne des êtres", au sein de laquelle chaque personne pouvait trouver sa place sur un continuum allant de la plus insignifiante créature jusqu’à Dieu lui-même. Cette scala naturæ légitimait l’ordre social et politique. Le système hiérarchique s’affirmait ainsi comme naturel et de toute éternité. La supériorité de la noblesse sur la roture se lisait dans le fait que les premiers étaient, sur l’échelle céleste, plus près de Dieu que les seconds. Les rangs avaient été ordonnés par la divine Providence. Sortir de la place que nous avait octroyée la création, c’était donc s’opposer à la volonté divine. Chaque être se devait d’évoluer dans un monde d’objets et de manières propres à son rang. Ainsi, des lois somptuaires signifiaient le code de consommation imposé à chaque catégorie sociale. À chaque ordre, son costume, sa demeure et sa nourriture. Consommer au-dessus de son rang, c’était se rebeller contre l’ordre naturel et commettre un péché. Le luxe affiché par la noblesse et les monarques offrait "bien moins l’expression d’une jouissance personnelle que l’accomplissement d’un devoir d’être"*. Pour s’élever, le bourgeois, après avoir accumulé une fortune suffisante, devait s’anoblir et transmuter ainsi une "quantité d’avoir en qualité d’être". 

Auteur: Galluzzo Anthony

Info: Dans "La fabrique du consommateur", éd. La découverte, Paris, 2020, *citation de Philippe Perrot, Le Luxe, p. 46.

[ histoire ] [ strates sociétales ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

providence divine

La personnalité d'un homme dérive essentiellement d'une idée, ou plus précisément d'un ensemble d'idées groupées autour d'une idée centrale et déterminante.
De ces idées dérivent des comportements qui les manifestent ou les mettent en pratique ; pour l'homme, qui est un être agissant, l'idée comporte essentiellement des conséquences. C'est cela qui détermine la personnalité, abstraction faite de facteurs subjectifs tels que les tendances et les qualifications, lesquels confèrent à la personnalité sa forme ou son style. En tout état de cause, on ne saurait tirer la personnalité du vide, et d'ailleurs elle n'a aucun sens en dehors de ses contenus fondamentaux ; la manie moderne de "chercher sa personnalité" est une perversion pure et simple ; c'est "atteler la charrue devant les bœufs". La première condition d'une personnalité légitime, c'est ne pas désirer en avoir une ; nous devons vouloir être ce qui est, et non ce qui n'est pas. Sans doute, les expériences contribuent à former la personnalité ; à lui donner une forme, mais non une substance, car celle-ci est fonction de la Vérité et non de tels accidents.
Les expériences peuvent nous aider à devenir ce que nous devrions être, c'est-à-dire, précisément, à dégager notre véritable personnalité ; et celle-ci ne saurait être qu'un reflet — ou qu'un prolongement — de la Personnalité principielle et céleste, la seule qui soit. Que nul ne dise "je suis tel, il faut me prendre comme je suis" ; car nous ne sommes rien en dehors de la Volonté de Dieu.

Auteur: Schuon Frithjof

Info:

[ anti développement personnel ] [ individuation ] [ moi supérieur ] [ identité singulière ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

prière

Il faut que la mort vienne à nous tôt ou tard. Dans quelle occupation nous surprendra-t-elle ? Un laboureur sera occupé du soin de son labourage, un jardinier de celui de son jardin ; un marchand de celui de son commerce. Et toi à quoi seras-tu occupé ? Pour moi, je souhaite de tout mon cœur que dans ce dernier moment elle ne me trouve occupé qu'à régler ma volonté, afin que sans trouble, sans empêchement et sans contrainte, je fasse en homme libre cette dernière action, et que je puisse dire aux dieux : "Ai-je violé vos commandements ? Ai-je abusé des présents que vous m'avez faits ? Ne vous ai-je pas soumis mes sens, mes vœux, mes opinions ? Me suis-je jamais plaint de vous ? Ai-je accusé votre providence ? J'ai été malade, parce que vous l'avez voulu, et je l'ai voulu de même. J'ai été pauvre, parce que vous l'avez voulu, et j'ai été content de ma pauvreté. J'ai été dans l'esclavage, parce que vous l'avez voulu, et je n'ai jamais désiré en sortir. M'avez-vous jamais vu triste de mon état ? M'avez-vous surpris dans l'abattement et dans le murmure ? Je suis encore tout prêt à subir tout ce qu'il vous plaira ordonner de moi. Le moindre signal de votre part est pour moi un ordre inviolable. Vous voulez que je me retire de ce spectacle magnifique, j'en sors et je vous rende mille très humbles grâces de ce que vous avez daigné m'y admettre pour me faire voir tous vos ouvrages, et pour étaler à mes yeux l'ordre admirable avec lequel vous gouvernez cet univers."

Auteur: Épictète

Info: Entretiens, Livre III, VII

[ gratitude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

philosophie

L'histoire de la vie d'Emmanuel Kant est difficile à écrire, car il n'eut ni vie ni histoire. Il vécut d'une vie de célibataire, vie mécaniquement réglée et presque abstraite, dans une petite rue écartée de Koenigsberg, vieille ville des frontières nord-est de l'Allemagne. Je ne crois pas que la grande horloge de, la cathédrale ait accompli sa tâche visible avec moins de passion et plus de régularité que son compatriote Emmanuel Kant. Se lever, boire le café, écrire, faire son cours, dîner, aller à la promenade, tout avait son heure fixe, et les voisins savaient exactement qu'il était deux heures et demie quand Emmanuel Kant, vêtu de son habit gris, son jonc d'Espagne à la main, sortait de chez lui et se dirigeait vers la petite allée de tilleuls qu'on nomme encore à présent, en souvenir de lui, l'allée du philosophe. Il la montait et la descendait huit fois le jour, en quelque saison que ce fût, et quand le temps était couvert ou que les nuages noirs annonçaient la pluie, on voyait son domestique, le vieux Lampe, qui le suivait d'un air vigilant et inquiet, le parapluie sous le bras, véritable image de la Providence.
Quel contraste bizarre entre la vie extérieure de cet homme et sa pensée destructive! En vérité, si les bourgeois de Koenigsberg avaient pressenti toute la portée de cette pensée, ils auraient éprouvé devant cet homme un frémissement bien plus horrible qu'à la vue d'un bourreau qui ne tue que des hommes... Mais les bonnes gens ne virent jamais en lui qu'un professeur de philosophie, et quand il passait à l'heure dite, ils le saluaient amicalement et réglaient d'après lui leur montre.

Auteur: Heine Heinrich

Info: De l'Allemagne

[ routine ] [ anecdote ]

 

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