paternité

J'trouve ça vulgaire les piercings. Je l'ai dit à ma fille. Pour donner le change, elle a sorti une photo de moi. J'avais quinze ans, des cheveux sur les épaules, une veste afghane, des pataugas, un peu de poil au menton. Je m'étais trouvé grotesque. Je ne l'ai plus emmerdée avec ses clous sur le nez et sur la joue.

Auteur: Tadjer Akli

Info: Alphonse

[ adolescent ] [ cycles ]

femmes-hommes

On a parlé, elle et moi. Elle a posé des questions sur mon travail et c'était un faux-semblant, elle n'était pas intéressée par mon travail. Et quand j'ai répondu, c'était un faux-semblant. Je ne m'intéressais pas non plus à mon travail. Il n'y avait qu'une seule chose qui nous intéressait, et elle le savait. Elle l'avait fait comprendre en venant.

Auteur: Fante John

Info: Ask the Dust

[ non verbal ]

révélateur

Et parce que Lydia resterait toujours Lydia, l'imagination dans la folie, un opus pris au hasard qui étudiait les "dessins, plans, descriptions et coutumes des aliénés" en 1876. Elle m'a enseigné les principes du test "une maison, un arbre, une personne". La maison, c'est à dire comment je vois ma famille, l'arbre, mon univers. La personne comment je me vois, moi.

Auteur: Heaberlin Julia

Info: Ainsi fleurit le mal

[ triade ] [ croquis ] [ enfant ] [ psychologie ]

self-contrôle

Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au-travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur mon chemin. Là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

Auteur: Herbert Frank

Info: Dune, dans la bouche de Paul d'Atréides

[ frousse ] [ maitrise de soi ] [ dépassement ] [ angoisse ]

répartie

Un jour une femme dit à Gandhi : - Je suis amoureuse de vous.

Gandhi : - Je ne mérite pas cet amour, mais mon frère derrière nous est plus jeune et plus beau que moi.

Elle a regardé derrière et n'a vu personne.

Gandhi: - Si vous étiez amoureuse de moi vous n'auriez pas regardé derrière.

Auteur: Internet

Info:

[ femmes-hommes ] [ affection ] [ déviation ] [ célébrité ]

émerger

La mélancolie se lève chaque matin une minute avant moi. Elle est comme quelqu'un qui me fait de l'ombre, debout entre le jour et moi. Je dois pour m'éveiller la repousser sans ménagement. La mélancolie aime la mort, d'amour profond. Cela fait des des années que je lutte avec ces profondeurs, que je m'efforce de limiter leur influence, sans y parvenir toujours.

Auteur: Bobin Christian

Info: La présence pure et autres textes

[ réveil ] [ tristesse ]

dernières paroles

La terre recule. Le ciel s'ouvre devant moi. Si c'est la mort, elle est douce!... ll n'y a aucune vallée ici. Dieu m'appelle, je dois y aller.... Son fils lui dit: Non, non, père. Tu rêves ? Lui : je ne rêve pas. J'ai été dans les portes. J'ai vu les visages des enfants. C'est mon triomphe, c'est mon jour de couronnement!.. C'est glorieux!...

Auteur: Moody Dwight L.

Info: avec sa famille

[ . ]

admiration

- J'ai passé ma vie à fuir
- Mais à fuir quoi au juste ?
- L'amour, l'engagement, l'abandon. Avec ton arrière-grand-mère, je pense que les choses se sont passées ainsi. Elle m'aimait trop. Elle comptait trop sur moi. elle m'idéalisait. (...)
Ce n'était pas moi qu'elle aimait mais l'image de héros qu'elle s'était fabriquée. Elle m'avait mis en prison. je m'en suis échappé.

Auteur: Brocas Sophie

Info: Le Cercle des femmes, p.153

[ dépendance ]

unicité

L'âme est un cercle dont la circonférence n'est nulle part (c'est à dire qu'elle n'a pas de limites), mais dont le centre est dans un corps. La mort n'est qu'un changement de centre. Dieu est un cercle dont la circonférence n'est nulle part et dont le centre est partout. Quand nous pourrons sortir de ce centre limité qu'est le corps, nous réaliserons Dieu, notre vrai moi.

Auteur: Vivekânanda Swâmi

Info: oeuvres complètes, Volume V, article intitulé : Jnana Yoga, notes d'une causerie

[ univers ] [ esprit ] [ religion ]

sexe

Juste une chose. Pour bien clarifier la situation. Matthew prit un air perplexe, mais la laissa poursuivre. Hier soir, ce n'était pas moi, c'était l'alcool. Donc tu as couché avec une bouteille de Cointreau, pas avec moi.
Oh, je vois, fit Matthew en se redressant sur un coude. Ces grandes marques, elles ne cessent jamais de vous surprendre. Je ne savais pas qu'elles étaient capables de ça.

Auteur: Sigurdardottir Yrsa

Info: Ultimes rituels

[ alcool ] [ femmes-hommes ] [ humour ]