Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 115
Temps de recherche: 0.0499s

écriture

J'ai toujours en tête la phrase de Boileau : "J'ai appris à Molière l'art de faire des vers simples avec difficulté." D'après moi, peu d'écrivains ont atteint la perfection, sauf peut-être Kipling dans ses nouvelles. Elles n'ont pas un mot de trop. Je tâche d'apprendre de lui, en toute modestie. Etre à la fois simple et complexe.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: interview

[ concision ]

 

Commentaires: 0

poésie

Bien des gens se croient poètes, parce qu'ils alignent des rimes ; ils se trompent, tout le monde fait des vers plus ou moins, cela n'est pas plus difficile que d'écrire en prose ; il faut de la force, de la concision, de l'énergie et de la simplicité, la versification vient après : c'est pourquoi Molière est et restera le poète par excellence.

Auteur: Béranger Pierre-Jean de

Info: Quelques lettres inédites, Genève, C.-L. Sabot 1857 À Mme de Solms, p.91

[ écriture ] [ prétention ]

 

Commentaires: 0

amélioration

L'art n'est pas perfectible car il est né parfait. La science est perfectible, car elle est née incomplète. L'art est né parfait parce qu'il est un et simple ; la science est née incomplète, parce qu'elle est variée et multiple. Le progrès est possible sur Aristote, il ne l'est pas sur Homère. Le progrès est possible sur Newton, il ne l'est pas sur Molière.

Auteur: Hugo Victor

Info: Faits et croyances/Océan/Oeuvres complètes/Robert Laffont Bouquins 1989<1840-42 p.190>

 

Commentaires: 0

recherche

Le fait que les scientifiques ne pratiquent pas consciemment une méthodologie formelle est une très pauvre preuve qu'une telle méthode n'existe pas. On pourrait dire -et ça été dit- qu'il y a une méthodologie particulière de la science que les scientifiques pratiquent sans le savoir, comme ce gars dans Molière qui constate que toute sa vie, sans le savoir, il a parlé en prose.

Auteur: Medawar Peter Brian

Info:

[ ouverture ] [ tâtonnement ]

 

Commentaires: 0

création

L'éloge de la Folie et trois dialogues de Lucien, traduits par Erasme, sont la source évidente de beaucoup d'idées, d'images, d'expressions que l'on admirait jusqu'ici comme étant de [Benjamin Jonson]. Le mot plagiat n'avait point alors le sens défavorable que nous y attachons: Shakespeare et Molière "prenaient leur bien où ils le trouvaient". Jonson, qui avait plus de culture et moins de génie, empruntait davantage encore.

Auteur: Castelain Maurice

Info: Introduction de Volpone ou le Renard de Ben Jonson

[ copie ] [ imitation ] [ littérature ] [ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

théâtre

On dit que Malherbe consultait sur ses vers jusqu'à l'oreille de sa servante; et je me souviens que Molière m'a montré plusieurs fois une vieille servante qu'il avait chez lui (Laforest), et à qui il lisait, disait-il, quelque fois ses comédies ; il m'assurait que lorsque des endroits de plaisanterie ne l'avaient point frappée, il les corrigeait, parce qu'il avait plusieurs fois éprouvé sur son théâtre que ces endroits n'y réussissaient point.

Auteur: Boileau Nicolas Despréau

Info: Réflexions critiques

[ vérification ] [ essai ]

 

Commentaires: 0

écriture

On verra ainsi que Tcheckhov faisait du "script doctoring"*1, que les Grecs étaient habitués aux "remakes" et aux "sequels", qu'on trouve des "happy ends" chez Euripide ou Corneille, des "scrimmages"*2 chez Molière, du "suspens"chez Brecht, du "milking"*3 chez Rostand ou Shakespeare, des "cliffhangers"*4 chez Racine ou Ibsen, etc. En bref, que les sources de ce scénario à l'américaine craint et vilipendé se trouvent en Europe. Comme souvent, c'est plus un problème d'orgueil que de culture.

Auteur: Lavandier Yves

Info: La dramaturgie : L'art du récit, *1 ré écriture de scénario, *2 fin heureuse qui unit tous les personnages, *3 économie de ressources, *4 question qui tient en haleine

[ forme ] [ effets ] [ recette ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

idiome

Les langues sont la clef ou l'entrée des sciences, et rien davantage ; le mépris des unes tombe sur les autres : il ne s'agit point si les langues sont anciennes ou nouvelles, mortes ou vivantes, mais si elles sont grossières ou polies, si les livres qu'elles ont formés sont d'un bon ou d'un mauvais goût. Supposons que notre langue pût un jour avoir le sort de la grecque et de la latine, serait-on pédant, quelques siècles après qu'on ne la parlerait plus, pour lire Molière ou La Fontaine ?

Auteur: La Bruyère Jean de

Info: Les Caractères, Oeuvres, la Pléiade/Gallimard 1951 <p.349 XIII 19>

[ question ] [ postérité ]

 

Commentaires: 0

littérature

Shakespeare est au nombre des cinq ou six écrivains qui ont suffi aux besoins et à l'aliment de la pensée; ces génies-mères semblent avoir enfanté et allaité tous les autres. Homère a fécondé l'antiquité : Eschyle, Sophocle, Euripide, Aristophane, Horace, Virgile, sont ses fils. Dante a engendré l'Italie moderne, depuis Pétrarque jusqu'au Tasse. Rabelais a créé les lettres françaises; Montaigne, La Fontaine, Molière, viennent de sa descendance. L'Angleterre est toute Shakespeare, et, jusque dans ces derniers temps, il a prêté sa langue à Byron, son dialogue à Walter Scott.

Auteur: Chateaubriand François-René de

Info: Mémoires d'outre-tombe, 1ère part, livre 12, chap 1

[ historique ] [ hiérarchie ]

 

Commentaires: 0

rigoler

Vraiment, j'ai presque du regret de n'avoir pas fait du théâtre, quand je vois jouer du Molière. J'ai bien changé de ce que j'étais à vingt ans. Je n'aimais pas Molière. Je ne voyais que le théâtre tragique, romantique, les grands premiers rôles à tirades. Aujourd'hui, je trouve cela assommant, à éclater de rire, absolument opposé au caractère français, et qu'il n'y a de théâtre que le théâtre comique. Je suis sûr là-dessus d'être dans le vrai. Il n'y a que le comique qui soit la représentation de la vie.

Auteur: Léautaud Paul

Info: 23 octobre 1910, I p.790

[ humour ] [ convenances ridicules ]

 

Commentaires: 0