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singularités

Il n’y a jamais dans la nature deux êtres qui soient parfaitement l’un comme l’autre

Auteur: Leibniz Gottfried Wilhelm

Info: Monadologie, GF-Flammarion, Paris, 1996, 9, p.243

[ entités ] [ monades ]

 

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monades

Or cette liaison ou cet accommodement de toutes les choses créées à chacune et de chacune à toutes les autres, fait que chaque substance simple a des rapports qui expriment toutes les autres, et qu’elle est par conséquent un miroir vivant perpétuel de l’univers.

Auteur: Leibniz Gottfried Wilhelm

Info: La monadologie, §56, 1714

[ définies ]

 

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monade

Chaque portion de la matière peut être conçue comme un jardin plein de plantes, et comme un étang plein de poissons. Mais chaque rameau de la plante, chaque membre de l’animal, chaque goutte de ses humeurs est encore un tel jardin ou un tel étang.

Auteur: Leibniz Gottfried Wilhelm

Info: La monadologie, §67, 1714

[ définie ] [ fractale ] [ harmonie préétablie ]

 

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entités ajustées

Cette interconnexion ou accommodation de toutes les choses créées entre elles, et de chacune d'elles avec toutes les autres, fait que chaque substance simple a des relations qui expriment toutes les autres, et par conséquent, que chaque substance simple est un miroir perpétuel et vivant de l'univers. 


Auteur: Leibniz Gottfried Wilhelm

Info: La monadologie, Une édition pour les étudiants

[ homéomérie ] [ hologrammes ] [ unicité ] [ interdépendances ]

 

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automates

Une machine faite par l'art de l'homme n'est pas machine dans chacune de ses parties... Mais les machines de la nature, c'est-à-dire les corps vivants sont encore machines dans leurs moindres parties, jusqu'à l'infini. C'est ce qui fait la différence entre la Nature et l'Art, c'est-à-dire entre l'art divin et le nôtre.

Auteur: Leibniz Gottfried Wilhelm

Info: La Monadologie

[ Dieu ] [ création ] [ engins ] [ tiercités ]

 

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entéléchie

En feignant qu’il y ait une machine dont la structure fasse penser, sentir, avoir perception, on pourra la concevoir agrandie en sorte qu’on puisse y entrer comme dans un moulin. Et cela posé, on ne trouvera en la visitant au-dedans que des pièces qui se poussent les unes les autres, et jamais de quoi expliquer une perception. 

Auteur: Leibniz Gottfried Wilhelm

Info: Monadologie, GF-Flammarion, Paris, 1996, 17, p.246

[ âme monade ] [ monades âmes ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

monadologie

L'animisme quantique d'Herbert diffère de l'animisme traditionnel en ce sens qu'il évite d'adopter un modèle dualiste d'esprit et de matière. Le dualisme traditionnel suppose qu'une sorte d'esprit habite un corps et le fait bouger, un fantôme dans la machine. L'animisme quantique d'Herbert présente l'idée que chaque système naturel a une vie intérieure, un centre conscient, à partir duquel il dirige et observe son action.

Auteur: Krieglstein Werner Josef

Info: à propos Nick Herbert

[ singularité ] [ point de vue ]

 

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questions

Il y a trois problèmes fondamentaux : comment un esprit peut-il connaître le monde de la nature ? comment est-ce possible pour un esprit d'en connaître un autre ? et comment est-il possible de connaître le contenu de notre propre esprit sans avoir recours à l'observation ou aux preuves ? C'est une erreur, je le répète, de supposer que ces questions peuvent être réduites en deux ou prises isolément.

Auteur: Davidson Donald

Info: “Subjective, Intersubjective, Objective: Philosophical Essays”, p.208, Clarendon Press (2001).

[ triade ] [ langage ] [ monadologie anthropique ] [ psy ] [ peircéisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réforme universitaire

Nous essaierons de mettre un terme à la coupure absurde qui s’est instaurée entre les humanités et la science. Ici encore, le choix de la technologie est particulièrement judicieux. Tous ceux qui conçoivent, qui construisent, qui exploitent, qui réparent les appareils, savent combien leur activité dépend des hommes et des relations humaines. Qu’il s’agissent de conditions de travail, de l’état d’esprit des équipes, des communications orales ou écrites, l’objet technique est un lieu privilégié des rencontres des hommes ; il crée un langage, une culture inintelligible aux non-techniciens et le moment vient où il ne sera plus possible de prétendre connaître l’homme sans connaître les objets qu’il construit.

L’enseignement des langues occupera une place de choix. On essaiera de rendre la connaissance pratique de l’Anglais nécessaire à l’étudiant pour la poursuite de ses études (suivant en cela les préceptes de Comenius, le célèbre pédagogue morave). On essaiera d’organiser autour de la technologie les enseignements de philosophie, d’histoire ou d’économie : il est sûr que l’admirable histoire de la technologie chinoise publiée par M. NEEDHAM, par exemple, est tout aussi formatrice qu’un précis de politique extérieure britannique au 17e siècle. De la même manière, en Philosophie, l’étude du "Mode d’existence des objets techniques" de M. SIMONDON paraît s’inscrire plus naturellement que celle de la Monadologie de LEIBNIZ. En matière d’expression française, l’étudiant a surtout fréquenté en tant que genre littéraire la dissertation française : il faut l’initier à ces autres genres littéraires que sont le rapport, la note, le compte-rendu, la lettre, etc… Que l’on nous comprenne bien ! Nous ne voulons nullement "polariser" à l’excès les études. A telle enseigne qu’au moins 10 % du temps de travail devra être consacré à des activités délibérément dépaysantes. Mais il nous apparaît cependant qu’un abord nouveau des humanités est possible à partir de la technologie, et nous souhaitons en tenter l’expérience.

Auteur: Deniélou Guy

Info: Revue de l’administration de l’Oise, n°5, novembre 1972, à lire sur https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/guy_denie_lou_inventeur_du_re_gne_machinal.pdf

[ règne machinal ] [ technocratie ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

théologie

"La propension à considérer la continuité, au sens où je le tiens comme une idée de première importance en philosophie sera nommée synéchisme. Le présent document vise principalement à montrer ce qu'est le synéchisme et à quoi il mène."

Je soutiens que la continuité de l'espace, du temps, de l'apparition des idées, des sentiments et de la perception est délivrée de manière irréductible par la science,  c'est la  conception adéquate de la continuité en tant que domaine scientifique extrêmement important. Ma doctrine "synéchiste", dérive de la préposition grecque qui signifie "(ensemble) avec". Lors d'un symposium de 1887 sur la science et l'immortalité j'ai déclaré que la question de savoir s'il y a immortalité ou "une vie future" éventuelle n'était pas tranchée, mais aussi que la science pouvait faire la lumière sur cette question. Dans un manuscrit de 1893 "L'immortalité à la lumière du synéchisme",  j'applique ma doctrine du synéchisme à la question de l'immortalité de l'âme pour aller plutôt vers l'affirmative. Selon moi le synéchisme nie catégoriquement l'affirmation de Parménide selon laquelle "Etre est, non-être est néant". Je pense plutôt que "l'être est une question d'aptitude, celle d'être plus ou moins capable de se fondre insensiblement dans le néant". Physique et psychique ne sont pas distincts.

Je crois que le point de vue selon lequel "aucune question expérientielle ne peut être résolue avec une certitude absolue" (fallibilisme) implique le point de vue selon lequel "l'objet a une existence imparfaite et qualifiée" ce qui implique qu'il n'existe pas de distinction absolue entre un phénomène et son substrat, entre des personnes diverses ou entre réveil et sommeil ; ainsi celui qui tient un rôle dans le drame de la création se reconnait pour une certaine mesure dans le rôle de l'auteur.

La conscience charnelle, selon cette idée de synéchisme, ne s'arrête pas brusquement à la mort, elle est émanation (petite) de la personne, n'est que pour sa part sociale : l'esprit vit vraiment dans les autres. Il y a aussi la conscience spirituelle, que nous confondons avec d'autres choses, qui nous constitue tel un concept éternel "incarné par l'univers entier" : vérité immortelle "telle une idée archétypique qui ne peut échouer jamais ; et pourrait devenir, dans le monde futur, quelque incarnation spirituelle spécifique."

En conclusion je précise que le synéchisme n'est pas religion, mais la philosophie scientifique, qui tend à unifier science et religion. En 1906, je suis revenu sur des idées du même genre : Si je suis dans une autre vie, ce sera certainement des plus intéressant ; mais je ne peux imaginer comment ce sera d’être moi. En même temps, je n'en sais absolument rien. J'ajoute que la subordination de l'action mentale au cerveau est une hypothèse scientifique justifiée par certains faits, en attendant que des faits contraires soient découverts, mais au point de vue de l'intérêt pratique cette dépendance n'est pas nécessairement établie.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: compilé et traduit de plusieurs sources par Mg

[ panpsychisme ] [ monisme ] [ pragmatisme ] [ solipsisme ] [ monadologie ] [ mentalisme ] [ rationalisme spirituel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel