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couple

Leurs âmes se rencontrèrent, montèrent aux cieux et s'assirent sur un petit nuage, se tenant par la main.

Auteur: Tokareva Victoria

Info: Rien de spécial

[ orgasme ] [ union ]

 

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gamberge

La nuit était noire, plus noire que la veille et, dans ce noir, sous mes pieds, de la boue. Je pataugeais là-dedans, comme dans mes mensonges tantôt. Mes idées pataugeaient aussi. Quand le tramway arriva, elles montèrent avec moi.

Auteur: Baillon André

Info: Le perce-oreille du Luxembourg

[ préoccupation ]

 

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tentative

Il se mit en quête de matérialiser, en le peignant, le vent qui léchait les dunes et formait des esquisses toujours changeantes sur le sable de la grève. Il contempla ses croquis et trouva que son effort était vain. Il lança ses feuilles lourdes d'encre dans l'air, elles montèrent très haut dans le ciel.

Auteur: Bouilloc Judith

Info: Les Maîtres du Vent

[ art pictural ]

 

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communauté

C’est que l’Économique n’est pas le premier des besoins. Le sommeil est bien plus tyrannique que la faim. On conçoit un état où l’homme se nourrirait sans peine ; mais rien ne le dispensera de dormir, si fort et si audacieux qu’il soit, il sera sans perceptions, et par conséquent sans défense, pendant le tiers de sa vie. Il est donc probable que ses premières inquiétudes lui vinrent de ce besoin là ; il organisa le sommeil et la veille : les uns montèrent la garde pendant que les autres dormaient : telle fut la première esquisse de la cité.


Auteur: Alain Émile Chartier dit

Info: Propos sur les pouvoirs

[ méta-moteur ] [ historique ] [ confiance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éloge

Lorsqu'on étudie ces notes et mémoires, on voit surgir un Churchill plus grand encore que l'image qu'on s'en fait aujourd'hui. Churchill ne se préoccupait pas uniquement d'étudier de vastes plans stratégiques et de composer des discours aux fortes résonances, il s'occupait sans cesse des difficultés quotidiennes qui tracassaient les gens de Londres. Un jour que des Londoniens, récemment sinistrés, lui faisaient un chaleureux accueil, les larmes lui montèrent aux yeux et une femme s'écria: "II se préoccupe de notre sort !".

Certes, c'était la vérité.

A travers les fracassantes phrases de ses discours, les gens de Londres discernaient des sentiments humains. Cet aristocrate raffiné savait comprendre les pensées et les soucis quotidiens de chacun.

Auteur: Middleton Drew

Info: Londres première victoire

[ le vieux lion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

folie

Du temps que Lée le poète était renfermé à Bedlarn un de ses amis alla le voir et comme le nourrisson du Pinde avait des moments lucides, l'autre s'imagina qu'il était absolument guéri, et se promena avec lui dans l'enceinte de cette maison. Ils montèrent même ensemble jusqu'à la coupole du bâtiment. Comme ils en regardaient tous les deux la hauteur prodigieuse, Lée saisit son ami par le bras, et lui dit : immortalisons... et sautons du parapet à terre. - Tout le monde peut sauter en bas, et nous ne nous immortaliserons pas par-là, reprit celui-ci, d'un grand sang-froid, mais descendons et essayons de sauter de bas en haut. Le fou, flatté d'une idée qui lui présentait un saut plus étonnant que celui qu'il avait proposé, accepta la proposition et son ami, en le voyant descendre l'escalier, s'applaudit du nouveau projet qui roulait dans la tête du malheureux, auquel le goût de l'immortalité avait fait perdre l'esprit.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ anecdote ] [ autodéfense ]

 

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tradition chinoise

Qu Yuan (343-277 av.JC) poète et ministre de roi Huai Chu,  fut banni par son prince. Il exprima alors sa douleur dans un poème célèbre le Li Sao, Tristesse de l'éloignement. quand il apprit ensuite que sa patrie avait été anéantie par le royaume de Qin. Il se donna alors la mort en se jetant dans la rivière Miluo, une pierre attachée au cou, le cinquième jour du cinquième mois lunaire. Les riverains de la rivière montèrent sur leur barques pour essayer de repêcher son corps, et jetèrent des zongzi dans l'eau en guise d'offrandes. C'est donc sa mort que sont associés la fête du Double Cinq et son cérémonial.

La fête du Double Cinq, ou fête de Duanwu, est célébré le cinquième jour du cinquième mois de l'année. On organise à cette occasion des jeux nautiques, à bord de barques dragons, et l'on mange des gâteaux de riz glutineux enroulés dans des feuilles de bambou, les zongzi.

Auteur: Chi Li

Info: Tu es une rivière. Note 87 et 20

[ suicide ] [ origine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

stimulant

Sans mot dire, Woland leva son verre et trinqua avec Marguerite. Celle-ci but avec résignation, et sa dernière pensée fut qu’elle ne survivrait pas à ce verre d’alcool. Mais il n’arriva rien de mauvais. Une chaleur vivante coula dans le ventre de Marguerite, qui ressentit en même temps comme un léger choc à la nuque, et ses forces revinrent comme si elle venait de se lever après un long sommeil réparateur. En outre, elle sentit s’allumer en elle une faim de loup. Quand elle se souvint qu’elle n’avait rien pris depuis la veille au matin, son appétit redoubla… Elle se mit à manger goulûment du caviar.
Béhémoth coupa une tranche d’ananas, la saupoudra de sel et de poivre, la mangea, après quoi il se jeta si crânement dans le gosier un deuxième verre d’alcool que tout le monde applaudit.
Quand Marguerite eut bu son second verre, l’éclat des candélabres se fit plus vif et les flammes montèrent plus haut dans la cheminée. Marguerite n’éprouvait aucune ivresse. En plantant ses dents blanches dans la viande, elle sentait avec délectation le jus lui couler dans la bouche. En même temps, elle observait Béhémoth, qui était en train de tartiner une huître de moutarde.

Auteur: Boulgakov Mikhaïl

Info: Dans "Le Maître et Marguerite", trad. Claude Ligny, Editions Laffont, Paris, 1968, page 384

[ sensualité ] [ nourriture ] [ boisson ]

 

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liberté

Les parents de Jésus allaient chaque année à Jérusalem, à la fête de Pâque. Lorsqu’il fut âgé de douze ans, ils y montèrent, selon la coutume de la fête. Puis, quand les jours furent écoulés, et qu’ils s’en retournèrent, l’enfant Jésus resta à Jérusalem. Joseph et sa mère ne s’en aperçurent pas. Croyant qu’il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin, et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. Mais, ne l’ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Tous ceux qui l’entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses.

Quand ses parents le virent, ils furent saisis d’étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse. Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait toutes ces choses dans son cœur.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Évangile selon Luc, 2, 41-51

[ signe précurseur ] [ surnaturel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

invasion

Il y avait longtemps qu'ils préparaient leur coup et, un matin, ils passèrent à l'action. Tous en même temps.

Sortant de leur monde souterrain des égouts, les rats montèrent à l'assaut de la civilisation, en une seule gigantesque armée qui déferla dans les coulisses de la capitale. Les rats savaient où se diriger et ils le prouvèrent en commençant par saboter les centrales électriques pour couper le courant, vital pour l'homme, inutile pour eux. Ensuite ils envahirent tous les centres nerveux et commerciaux de l'alimentation, se livrant à un pillage impossible à réprimer. Ils n'étaient pas invincibles, mais ils avaient le nombre pour eux. Un rat mort était instantanément remplacé par dix autres rats agressivement en vie.

La panique des citadins tourna très vite à l'hystérie, avivée par l'épouvante et la répulsion.

Cela se passait par une journée caniculaire de juin qui faisait de toute la ville un gigantesque brasier de puanteur toxique, de merde bétonnée surchauffée, de pollution qui bouffait chaque centimètre cube d'air stagnant.

Le soir même, contre toute attente, on vit les rats regagner leurs égouts, titubants, à moitié asphyxiés, intoxiqués. Ils ne revinrent jamais à la surface du sol. Il fallait être un humain pour supporter, à l'air libre, de pareilles conditions de vie.

Auteur: Sternberg Jacques

Info: 188 contes à régler - les rats

[ homme-animal ] [ humour ]

 

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