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avenir

Les formes primitives d'intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d'une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à l'humanité... Une fois que les hommes auront développé l'intelligence artificielle, celle-ci décollera seule et se redéfinirait de plus en plus vite. Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourront pas rivaliser et seraient dépassés

Auteur: Hawking Stephen

Info:

[ peur ] [ homme-machine ] [ futur ] [ singularité technologique ]

 

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rhétorique

Il est un piège effronté que vous pouvez poser contre votre adversaire : lorsque votre adversaire aura répondu à plusieurs questions, sans qu'aucune des réponses ne se soient montrées favorables quant à la conclusion que vous défendez, présentez quand même votre conclusion triomphalement comme si votre adversaire l'avait prouvée pour vous. Si votre adversaire est timide, ou stupide, et que vous vous montrez suffisamment audacieux et parlez suffisamment fort, cette astuce pourrait facilement réussir.

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: L'Art d'avoir toujours raison ou la Dialectique éristique

[ comédie ] [ tactique ]

 

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question

Que penser des honoraires de la messe ? Ces honoraires sont dus au prêtre qui a le droit de vivre de l'autel ; et les fidèles doivent se montrer plus généreux que jamais, étant donné la spoliation des biens du clergé.

La valeur des honoraires influe-t-elle sur les fruits de la messe ? Certainement ; et l'on peut affirmer que Notre-Seigneur répandra sur les âmes des grâces d'autant plus abondantes qu'elles se seront montrées plus charitables à l'égard des prêtres.

Auteur: Edouard, Révérend Père

Info: in "Catéchisme eucharistique", 1910 - cité dans le "Dictionnaire de la bêtise", éd. Robert-Laffont, p.358

[ ruissellement ] [ rétribution ] [ religion catholique ] [ deniers du culte ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

question

Il est généralement admis que les images cinématographiques ne furent que très exceptionnellement montrées "en silence", c'est-à-dire accompagnées du seul bruitage ambiant. Les projections du Salon Indien eurent lieu au son du piano. Et l'on déjà évoqué ce kinétophonographe conçu par Edison et construit par Dickson, où un cylindre vous débitait dans l'oreille une musique évocatrice, tandis que le film déroulait dans le viseur une scène mimée ou dansée. (...) Ce besoin ressenti dès les origines, d'un accompagnement musical, d'où vient-il ?

Auteur: Burch Noël

Info:

[ image-son ]

 

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contemplation

Le monde est le temple le plus saint et le plus digne d’un dieu. L’homme y est introduit par sa naissance en spectateur, non de statues, œuvres de la main des hommes et immobiles, mais de ces images sensibles des essences intelligibles, comme dit Platon, images que l’intelligence divine nous a montrées en possession d’un principe de vie et de mouvement, le Soleil, la Lune, les étoiles, les fleuves dont l’eau coule toujours nouvelle, et la terre qui fait croître la nourriture des plantes et des animaux. Une vie qui est initiation à ces mystères et révélation parfaite doit être pleine de joie recueillie.

Auteur: Plutarque

Info: De la tranquillité de l’âme dans Œuvres morales, VII, 1e partie, traité 30, traduction J. Dumortier, 1975

[ nature ] [ harmonie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

être humain

Enfin, de cette nature de l’homme et de l’inconstance de son jugement, de ce que l’homme juge souvent des choses d’après son seul sentiment, et que les choses qu’il croit faire pour éprouver de la joie ou de la tristesse – et c’est pourquoi […] il s’efforce de les faire se produire ou de les écarter- ne sont souvent qu’imaginaires (pour ne rien dire d’ailleurs des autres causes d’incertitude que nous avons montrées dans la seconde partie) : à partir de toutes ces raisons, nous concevons facilement que l’homme peut souvent être l’auteur tant de sa tristesse que de sa joie, autrement dit qu’il est affecté tant d’une tristesse que d’une joie qu’accompagne l’idée de lui-même comme cause.

Auteur: Spinoza Baruch

Info: L'éthique

[ instable ] [ faussement rationnel ] [ émotif ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

univers causaliste

On peut résumer l'idée intuitive du déterminisme en disant que le monde est comme un film cinématographique : l'image ou l'immobile qui vient d'être projetée est le présent. Les parties du film qui ont déjà été projetées appartiennent au passé. Et celles qui ne l'ont pas encore été montrées constituent l'avenir.
Dans le film, l'avenir coexiste avec le passé ; et l'avenir est fixe, exactement dans le même sens que le passé. Bien que le spectateur ne connaisse pas l'avenir, tout événement futur, sans exception, pourrait en principe être connu avec certitude, exactement comme le passé, puisqu'il existe dans le même sens que le passé. En fait, l'avenir sera connu du producteur du film - du Créateur du monde.

Auteur: Popper Karl

Info: The Open Universe. Chapter I (p. 5) Rowman & Littlefi eld. Totowa, New Jersey, USA.

[ Dieu ] [ prédestination ] [ système fermé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Bref pendant longtemps je n'étais pas encline à écrire sur des sujets très politiques. L'une des choses qui m'a vraiment bouleversée dès mon plus jeune âge, c'est comment - j'ai essayé d'écrire à ce sujet récemment - lorsqu'on mettait les nouvelles à l'antenne, toute la salle devenait silencieuse. Particulièrement cette impression que j'avais de sentir les femmes comme bâillonnées alors que c'était le moment pour tout le monde de regarder les nouvelles... Et que les hommes y étaient toujours plus intéressés qu'elles. Il n'y avait pas ce genre d'aura et d'attention qui s'attachait aux jeux télévisés ou aux feuilletons ou à d'autres émissions, c'était juste les nouvelles, et c'était comme si c'était la vie ou la mort. Et de plus les images montrées aux infos étaient tellement genrées. On voyait les actes des hommes, les décisions des hommes, c'étaient les hommes qui parlaient.

Auteur: Batuman Elif

Info:

[ patriarcat ] [ oppression ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

sélectionnisme

La "planification" est simplement le résultat de l'expérience lue à rebours et projetée dans l'avenir. Pour moi, l'action "intentionnelle" d'une ruche n'est que la somme et l'intégration de ses unités, et la sélection naturelle accordé en général des avantages croissants à l'intégration la plus "intentionnelle" ou rationnelle. Il en va de même (à mon avis) pour l'évolution de l'oreille moyenne, les étapes des Cynodontes (clairement montrées par moi en 1910 et par vous plus tard dans Oudenodon) permettent de mieux voir comment un dispositif aussi merveilleux que l'oreille moyenne a pu apparaître sans aucune prédétermination ou planification de type humain, et de fait via la bonne vieille manière darwinienne, si seulement nous admettons qu'à mesure que le "rameau se plie, l'arbre s'incline" et que chaque étape conserve les avantages de ses prédécesseurs... La simple idée que la planification n'est que l'expérience lue à rebours, combinée par la sélection en des combinaisons appropriées ou réussies, enlève le mystère de la nature et de l'esprit de l'homme.

Auteur: King Gregory William

Info: Lettre à Robert Broom [1933]. Dans Ronald Rainger, An Agenda for Antiquity (1991), 238.

[ mécanisme ] [ rétroaction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sociologie

La tyrannie de l’apparence
A l’école, à la fac, au travail… Avant même nos compétences, c’est notre physique qui est jugé. Une dictature du beau dénoncée, preuves à l’appui, par le sociologue Jean-François Amadieu.
Depuis l’Antiquité grecque, nous sommes victimes et vecteurs du même présupposé : ce qui est beau est bon. Aujourd’hui encore, tout le monde le pressent et personne ne veut y croire : notre vie tout entière est soumise à la tyrannie des apparences.
Pour la première fois en France, un livre, Le Poids des apparences (Odile Jacob, 2002), en apporte la démonstration. Professeur de sociologie, Jean-François Amadieu a recensé trente ans d’études américaines et européennes sur le sujet et en tire une conclusion effarante : toute notre vie, dans tous les domaines, en amour comme au travail, notre apparence conditionnera nos relations aux autres.
Poussant son analyse, le sociologue démontre combien la beauté est un formidable outil de discrimination sociale que les élites imposent aux classes les plus basses. Dans le monde entier, les canons de la beauté ne sont-ils pas ceux des Blancs américains diffusés par la télévision et le cinéma : blondeur, minceur, jeunesse. Que l’on s’y résolve ou que l’on se révolte, nous n’en sommes pas moins, dès la naissance, soumis à la première des injustices : celle des apparences.
Au berceau déjà
Les regards qui se portent sur le nourrisson dans son berceau ne sont pas neutres. Un bébé beau attirera force sourires et risettes alors qu’un enfant moins séduisant créera une certaine gêne chez les adultes. Même infime – oreilles décollées, tache de naissance, dissymétrie des traits –, la différence physique sera vécue par les parents comme un handicap futur. Et suscitera des comportements différents à l’égard du nourrisson.
" On ne peut pas dire qu’une mère ou un père préfèrera un enfant plus beau que ses frères et sœurs, explique Jean-François Amadieu. En revanche, les études ont prouvé que les activités seront différentes selon que l’enfant est beau ou laid. Par exemple, une mère jouera beaucoup avec son nourrisson s’il est beau, tandis qu’elle focalisera sur les apprentissages s’il est disgracieux. Et parce qu’elle sait qu’il risque de se heurter, plus tard, aux regards des autres, elle s’en occupera plus. Il est d’ailleurs prouvé que ces enfants réussiront mieux à l’école que la moyenne. On peut ici parler d’un effet de compensation à la laideur."
A l’école du favoritisme
A la maternelle déjà, les enfants beaux sont privilégiés. Les enseignants ont une meilleure opinion d’eux, leur accordent davantage d’attention, les évaluent plus chaleureusement - in Modèles du corps et psychologie esthétique de Jean Maisonneuve et Marilou Bruchon-Schweitzer (PUF, 1981). Cette bienveillance engendre une confiance chez l’enfant qui l’accompagnera toute sa vie. D’autant qu’elle va mettre en place une dynamique du succès qui se poursuivra à l’âge adulte. Ensuite, au collège et au lycée, une note peut varier de 20 à 40 % selon la beauté de l’élève. Les études prouvent qu’une étudiante laide mais de bon niveau est peu défavorisée par rapport à une étudiante belle de même niveau. En revanche, si la plus jolie est mauvaise élève, ses notes seront nettement surévaluées par les examinateurs, expliquent Jean Maisonneuve et Marilou Bruchon-Schweitzer dans Le Corps et la Beauté (PUF, 1999).
"Beaucoup plus que l’enfant beau, l’enfant laid est jugé responsable de ses échecs scolaires autant que de ses fautes, remarque Jean-François Amadieu. D’abord par les instituteurs, puis par les professeurs et enfin par les recruteurs. La beauté est un statut qui vaut diplôme : elle enrichit, comme la laideur altère, nos compétences."
La tête de l’emploi
Diplôme en poche, vous pensiez être délivré de la dictature des apparences ? Erreur. "Une apparence avenante est cruciale au moment de l’embauche, mais également pour une bonne intégration au sein de l’entreprise, explique Jean-François Amadieu. Elle permet une meilleure évaluation des performances et favorise un bon déroulement de carrière." Le candidat sera jugé d’abord sur des critères extérieurs : soin apporté à sa personne, poids, beauté physique, etc. 50 % des employeurs jugent qu’un physique séduisant est un critère important de recrutement (Multicity Study of Urban Inequality de H. Holzer, Michigan State University, 1993). Les critères négatifs : poids excessif, petite taille, nez trop long, grandes oreilles, visage disgracieux, mains moites…
"Les beaux sont jugés plus intelligents, plus ambitieux, plus chaleureux, plus sociables, plus équilibrés et moins agressifs", assure encore le sociologue. Ainsi, de nombreux spécialistes du recrutement estiment, consciemment ou pas, qu’une personnalité équilibrée se voit. Pire, les études prouvent qu’à diplôme équivalent un candidat au physique peu avenant sera recruté à un salaire moindre. Une situation qui n’ira pas en se résorbant : une étude anglaise, conduite sur onze mille salariés britanniques (Beauty, Statute and the Labour Market de B. Harper, 2000), prouve que si les plus beaux gagnent un peu plus que la moyenne nationale, les plus laids perçoivent des salaires de 11 à 15 % inférieurs.
"La beauté permet non seulement d’échapper au chômage, mais en plus elle se transforme en prime salariale, résume Jean-François Amadieu. La beauté est un capital humain que le marché du travail reconnaît financièrement." Ainsi démontrée, la dictature que nous imposent les apparences, comme la tyrannie médiatique et sociale que nous subissons, nous apparaissent dans ce qu’elles ont de fondamentalement injustes. "Bien sûr, nous préférerions que ce soient les mérites de chacun qui déterminent l’obtention des diplômes, l’accès aux emplois, etc., plutôt qu’un critère arbitraire et primitif, admet Jean-François Amadieu. Mais c’est en disant la vérité sur cette discrimination qu’on peut élaborer des stratégies visant à limiter, sinon contrer, l’emprise des apparences. Bien connue et bien utilisée par tous, elle peut aussi permettre de bousculer l’ordre imposé."
Des chercheurs américains (Physical Attractivities and Evaluation of Children’s Transgressions de K. K. Dion, 1972) ont demandé à des adultes de juger des enfants de 7 ans accusés d’avoir blessé un camarade avec une boule de neige. Dans un premier temps, les personnes interrogées se sont montrées beaucoup plus tolérantes envers les enfants les plus beaux : la faute était jugée plus légèrement lorsque le fautif était séduisant. Dans un second temps, elles se sont dit convaincues que les enfants beaux récidiveraient moins que les autres. Commentaires du sociologue Jean-François Amadieu : "Non seulement le “laid” est jugé plus responsable de sa faute que le “beau”, mais, de surcroît, cette faute apparaissant comme inscrite dans sa nature profonde, elle est susceptible d’être répétée."

Auteur: Gelly Violaine

Info:

[ inégalités ] [ injustice ] [ allure ]

 

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