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indépendance

A n'en point mentir, j'aime un peu plus la vérité quand c'est moi qui la trouve que quand c'est un autre qui me la montre.

Auteur: Voiture Vincent

Info: Lettre

[ agacement ] [ pédant ]

 

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beaux-arts

L'écrivain doit se rendre semblable au peintre. Le peintre considère son modèle trait par trait, mais c'est l'ensemble qu'il en montre. Ce n'est pas rayon par rayon, mais par faisceaux, que la lumière nous éclaire.

Auteur: Joubert Joseph

Info:

[ détails ] [ fond-forme ]

 

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anecdote

En 1896, un ouvrier se tenait sur le seuil d'une cabane en forêt ; il reçoit la foudre qui se comporte "comme un tatoueur qui userait de procédés photographiques". La peau de l'homme, brûlée à travers les vêtements, est devenue une "plaque sensible" impressionnée sur laquelle la foudre a reproduit l'image d'un pin, d'un peuplier et du boîtier de sa montre.

Auteur: Berge Christine

Info: La Peau, Totem et tabou

[ curiosité ]

 

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rapports humains

Tu ne nuiras jamais à ta relation (ni à personne) en voyant chez une personne autre chose que ce qu'elle te montre. Car il y a davantage, bien davantage. Ce n'est que sa peur qui l'empêche de te le montrer. Si les autres remarquent que tu vois davantage en eux, ils se sentiront suffisamment en sécurité pour te montrer ce que, de toute évidence, tu vois déjà.

Auteur: Neale Donald Walsch

Info: Conversations avec Dieu, tome 1

[ mise en confiance ] [ attention ]

 

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feuilleton romanesque

Il faudrait d’ailleurs refaire l’analyse des Rougon-Macquart sous l’éclairage des signes occultistes prometteurs qui y foisonnent. On se demande comment tout cela a pu ne pas être vu. Ce ne sont pas du tout des mythes que Zola met en scène. Il croit vraiment à ce qu’il montre. La télépathique cosmique. La végétation initiatique. L’aurore, la germination, la santé. L’invisible, quoi, l’extrasensoriel, l’au-delà. C’est même ça qu’il oppose à la névrose de son curé comme argument massue.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 523

[ mythèmes ] [ littérature ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

psychose

Le soleil baissait de plus en plus derrière quelque construction et, au fur et à mesure, ma paranoïa (plus ou moins iatrogène*) se ravivait et gagnait de plus en plus d'emprise sur moi. Je jetai un coup d'oeil sur ma montre. A juger de l'oeil de ma mère, elle avait même semblé remarquer mon geste peu ou prou hystérique. Tout de même j'étais assez surpris d'entendre celle-ci aussitôt après mon regard voulu furtif me dire:
- Tu peux rentrer, L.

Auteur: Wolfson Louis

Info: Ma mère, musicienne, est morte de maladie maligne à minuit, mardi à mercredi, au milieu du mois de mai mille977 au mouroir memorial à Manhattan, *effet indésirable du au médecin, au traitement ou a un acte médical

[ crépuscule ]

 

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femme-par-homme

Elle était belle à voir. Elle avait sa robe bouton d'or, grand décolleté avec tous ses avantages en montre. Son haleine toujours parfumée au girofle quand elle se penchait au théâtre pour poser une question. Je lui racontais ce que dit Spinoza dans le livre du pauvre papa. Hypnotisée, écoutant. Avec des yeux grands comme ça. Elle se penchait. Un particulier au balcon, qui lorgnait son corsage tant qu'il pouvait. La beauté de la musique, il faut deux fois pour la comprendre. La femme et la nature c'est en un clin d'oeil.

Auteur: Joyce James

Info: In "Ulysse", éd. Gallimard, p.414-415 - trad. Auguste Morel

[ spectacle ] [ concert ] [ séduction ] [ référence philosophique ] [ temps d'appréciation ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

océan

Pas de doute, c'est la nuit que la tempête est magistrale. Parce qu'on n'a ni le temps ni le pouvoir de calculer son élan - la déferlante est là, on ne l'a pas devinée. Parce qu'on danse un bandeau sur les yeux, parce que l'ouïe reste en dernière instance le témoin du monde et de ses ténèbres. A une exception près, peut-être : par moments, la nuit, on voit le vent. Quand tout n'est plus qu'un chaos brouillé, quand l'oscur chevauche l'obscur, une fumée de sel se déchire en tournoyant : c'est le vent qui se montre.

Auteur: Hamon Hervé

Info: L'Abeille d'Ouessant

[ nocturne ] [ bourrasques ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

camp de concentration

Joseph raconte l'histoire de David. Il avait trois ans quand l'OSE (oeuvre de Secours aux Enfants juifs) l'a fait sortir du camp de Gurs où les conditions de vie étaient atroces. En 1942, les déportations ont commencé et les parents ont remis aux enfants des objets de valeur ou des souvenirs. Le père de David lui a donné sa montre. Il a pris David sur ses genoux, il a pris le pouce de David entre ses doigts et, ensemble, doucement, ils ont remonté le mécanisme de la montre. Son papa a ensuite placé la montre dans la main de David et a refermé ses doigts dessus. Depuis, chaque soir, David la remonte comme son père lui a appris à le faire.

Auteur: Bober Robert

Info: Entretien avec Emmanuelle Huisman-Perrin, La consolation mots pour maux, Revue Autrement, Collection Morales, n°22, avril 1997, p. 45

[ enfance ] [ douleur ] [ souvenir ] [ papa ] [ rituel ] [ émotion ]

 

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précipitation

7h50. J'entrepris de dévaler les quatorze étages plus véloce qu'un livreur de restaurant chinois.. Arrivé au quatrième, je remarquai que la porte palière de la cage d'ascenseur était ouverte et la cabine immobilisée entre le quatrième et le cinquième étage. Deux jambes pendaient dans le vide, un des pieds avait perdu sa chaussure. Tandis que je me demandais si l'homme était mort, plusieurs résidents des étages supérieurs descendirent l'escalier à toute allure, me bousculant au passage. (...)

Comment pouvaient-ils se soucier aussi peu de ce pauvre homme qui en cet instant, luttait peut-être contre la mort ? Remarquez, je ne pouvais moi-même faire grand chose pour lui. Je regardais ma montre. Huit heures pile ! Merde, j'étais à présent carrément en retard !

Auteur: Kim Young-Ha

Info: Qu'est devenu l'homme coincé dans l'ascenseur ? et autres nouvelles

[ vitesse ] [ stress ] [ flux tendu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel