condition humaine
La sagesse impénétrable par laquelle nous existons n’est pas moins digne de vénération par ce qu’elle nous refuse que par ce qu’elle nous a donné en partage.
Auteur:
Kant Emmanuel
Années: 1724 - 1804
Epoque – Courant religieux: préindustriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - Allemagne
Info:
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déploiement du libre-arbitre
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moralité kantienne
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raison pratique
Le mot "fait" n’a pas un sens empirique. Kant ne parle pas de faits de raison au sens où je parle d’un fait sensible. Au contraire, ce que Kant appelle un fait de raison, c’est vraiment, nous le comprendrons mieux par la suite, l’apparition dans notre vie du pur pouvoir de notre raison, l’apparition de quelque chose qui est toujours de l’ordre du jugement, et ne s’explique donc que par notre raison. Il s’agit de mettre en lumière le pur pouvoir de notre raison.
Auteur:
Alquié Ferdinand
Années: 1906 - 1985
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Leçons sur Kant, p29
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défini
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moralité kantienne
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philosophie
Il y a une nouvelle déduction du moi, liée directement à l'intuition intellectuelle. Le but final de l'homme est la réalisation d'une communauté d'êtres libres. La catégorie décisive de l'éthique est celle d'un progrès à l'infini, qui conduit les consciences à se réunir dans une unité pure. Ainsi à l'idée luthérienne d'unité des consciences est associée la dynamique de la raison. Ce Système manifeste, par rapport à Kant, un double progrès. D'une part, on dépasse le dualisme de la sensibilité et de la raison, de l'âme et du corps, comme l'avait déjà montré la philosophie exposée dans les Principes : l'homme constitue une unité indissoluble. Loin d'être des obstacles que rencontre l'âme, la nature et le corps sont les instruments de la moralité. D'autre part, on dépasse, ici comme dans L'Initiation à la vie bienheureuse, le formalisme kantien, en insistant sur le fait que chaque conscience est placée devant "son" devoir, devoir qui n'appartient qu'à elle et qui marque sa place dans l'histoire des consciences. Dès lors, j'interprète le mal radical, point essentiel de la doctrine kantienne, comme étant le contraire du progrès et par là une catégorie susceptible de définir l'homme en totalité. On ne dira donc pas que l'homme est mauvais dans la mesure où il est un être sensible, mais dans la mesure où il est un être immobile et inerte. La paresse est le véritable mal radical, inné en l'homme; elle le pousse dans la voie des habitudes où s'enlise la liberté; contre elle, il n'existe qu'une seule défense: l'éducation. Le philosophe est donc l'éducateur du genre humain, le prêtre de la vérité.
Auteur:
Fichte Johann Gottlieb
Années: 1762 - 1814
Epoque – Courant religieux: préindustriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - Allemagne
Info:
Le Système de l'éthique
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action
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enseignement
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voie
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