Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 36
Temps de recherche: 0.0408s

moteur

Par ailleurs, celui qui adhère au mythe du complot a le sentiment d'en savoir plus que le quidam et d'être moins naïf. Les mythes du complot flattent souvent les stéréotypes, ce qui les rendent séduisants. (...) Le hasard en effet est indésirable pour l'esprit et inadmissible face au malheur, et les théories du complot sont avant tout un anti-hasard.

Auteur: Bronner Gérald

Info: Coïncidences : Nos représentations du hasard

[ réconfort ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

moteur

Le talent n'est pas assez. Tu as besoin de motivation - de persistance, aussi : ce que Steinbeck appelait un mélange de foi et d'arrogance. Quand tu es jeune, la bonne vieille pauvreté peut suffire, de pair avec une faim insatiable de reconnaissance. Tu dois avoir ce sentiment "je vais leur montrer." Si tu ne l'as pas, ne fais pas écrivain.

Auteur: Uris Leon

Info:

[ exister ] [ misère ]

 

Commentaires: 0

moteur

L’idée d’un possible 3e livre de Bukowski chez Loujon en 67 ou début 69 est sans doute ce qui m’empêche de tomber raide mort dans la rue. Juste l’éventualité que ça se fasse est une motivation suffisante pour continuer à démolir des murs de papier, coucher avec des femmes qui me débectent et marcher sous ce putain de tableau d’affichage au soleil avec des trous dans mon âme et dans mes poches.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Sur l'écriture", lettre à Joe et Lou Webb, 11 juillet 1966

[ raison de vivre ] [ courage ] [ espérance ] [ publication ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

moteur

Les passions ne sont point mauvaises par elles-mêmes, pourvu que nous les maintenions soumises à la raison ; elles paraissent même nous avoir été données par notre Créateur pour donner plus d'activité à nos facultés, que la paresse, naturelle à l'homme, laisserait engendrer. Mais [...] il faut que la raison règle nos passions, qu'elle leur donne un but utile, autrement elles nous ravalent au rang des animaux, ou elles nous conduisent au crime.

Auteur: Wyss Johann David

Info: Le Robinson suisse, p.22 partie 1, trad. Élise Voïart, éd. Didier, 1837

[ enthousiasme ] [ sagesse ] [ garde-fou ]

 

Commentaires: 0

moteur

La seule indulgence que je pourrai avoir sur ma vie me conduirait au suicide. Mais ce serait beaucoup trop simple. Je resterai accroché par les ongles à cette vie de merde. Par pur esprit de contradiction. Parce que la contradiction c'est la vie. Tant que je haïrai cette vie je serai vivant, pour en souffrir. C'est le Non qui tient debout. C'est la haine que j'aime. Les pierres n'ont pas la haine, les animaux n'ont pas la haine, les arbres n'ont pas la haine. Les hommes ont la haine. Je suis un homme parce que j'ai la haine. Peu importe contre qui ou quoi. Alors pourquoi pas contre moi. Je me hais et ça me tient debout. Haïr la vie c'est encore la vivre. Je vivrai cette vie que je hais. Je vivrai cette haine, parce qu'elle vit.

Auteur: Mano Solo Emmanuel Cabu

Info: Joseph sous la pluie : Romans, poèmes, dessins

[ survie ] [ refus ] [ ressentiment ]

 

Commentaires: 0

moteur

Je termine en confirmant, que l’homme, en tant qu’organisme biologique, n’est pas fini. nous sommes le résultat intermédiaire d’une évolution qui ne s’arrête pas. Notre suprématie génétique sur les autres espèces vivantes ne doit pas nous donner l’impression, comme malheureusement cela arrive, d’être le produit parfait et final. Et tu as raison de penser qu’il y a beaucoup de nous, de l’homme, dans le rat, le chat ou la mouche. Notre biologie, nos comportement et réactions physiologiques sont ce qu’ils sont parce qu’ils nous viennent d’eux. Intérieurement, nous sommes tous un peu des rats, des chats et des mouches. C’est ce que Léonard de Vinci a avait deviné quand il dit : "Sauvage est celui qui se sauve" C’est en utilisant notre patrimoine génétique, fruit d’une évolution biologique commencée il y a des millions d’années, que nous réussirons à nous adapter d’une manière plastique aux changement de l’environnement. Si nous perdions ce qui est sauvage en nous, nous serions éliminés à travers la sélection naturelle.

Auteur: Sassone-Corsi Paolo

Info: In Le cas du Hasard de Erri De Luca et PSC

[ peur ] [ survie ]

 

Commentaires: 0