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phonétique

Mon ami Jacques aimait manger épicé
Moules aux cumins ou l'asperge à la réglisse
Concupiscent avec les belles
Il se vantait d'être facile leur complice

Un jour de printemps on suppute
Croisant Lou il l'osa l'assaillir... de louanges
Fiancée putative peu convaincue
Et Jacques ulcéré... fut rembarré
car....
Gros lèche-cul vraiment compétent
Voire tout petit suspect presbyte
Dès qu'on pense pouvoir séduire facilement
On s'permet vraiment de drôles choses

Car pour qu'les opinions convergent
Il faut savoir quelle pétulance
User pour marquer ces annales
Car en loccurrence on nest jamais.... trop aidé

(refrain)
Démago démago mago
On subit tous ces concurrences
Démago démago mago
Chacun fait c'qui peut... pour s'exprimer

Prussien à cheval en tant qu(e)uhlan il paradait
Tapissé partout... d'plein'd'décorations
Il s'pavanait longuement comme dans ces concours
Ou la pièce est longue et le concert dure

Bref Jacques visait un job de prestige
Mais jamais il ne voulut coucher (même par contumace)
Ce qui eut simplifié son introduction
Mais lui préférait à la force du poignet

Ces gens qui n'aiment pas les coups d'piston
Il faut bien le mettre à leur décharge.
Car si on était dans le même cas qu'eux...
Peut-être bien qu'on préférait... s'exterminer

(refrain)

Evitons donc d'faire défection
Tout comme les mères de nos enfants
Qui montrent qu'enfin... nous fûmes féconds
Et qu'tout ça n'est pas sans fondement

Et je précise pour que la foule opine
Qui qu'tu sois, roi ou un toréador
Il faut culot et toupet
Si tu veux pénétrer... dans l'arène... du monde

Démago démago mago
On accepte même les consensus
Démago démago mago
Chacun fait c'qui peut...
Pour s'exprimer
Démago démago mago
On nage tous dans les faux semblants
Démago démago mago
Chacun fait c'qui peut...
pour commu... niquer.

Auteur: MG

Info: chanson : Mon ami Jacques 2009

[ jeu de mots ]

 

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ordre discursif

Sa gerbe n'était point avare, ni haineuse - Victor Hugo. Voilà une métaphore. […] Il n'y a pas comparaison, mais identification. [...]

La métaphore suppose qu’une signification est la donnée qui domine, et qu’elle infléchit, commande l’usage du signifiant, si bien que toute espèce de connexion préétablie, je dirais lexicale, se trouve dénouée. [...] il est clair que l’usage de la langue n’est susceptible de signification qu’à partir du moment où on peut dire Sa gerbe n’était point avare, ni haineuse, c’est-à-dire où la signification arrache le signifiant à ses connexions lexicales.

C’est là l’ambiguïté du signifiant et du signifié. Sans la structure signifiante, c’est-à-dire sans l'articulation prédicative, sans la distance maintenue entre le sujet et ses attributs, on ne pourrait qualifier la gerbe d'avare et de haineuse. C'est parce qu'il y a une syntaxe, un ordre primordial de signifiant, que le sujet est maintenu séparé, comme différent de ses qualités.

[…] Cette phase du symbolisme qui s'exprime dans la métaphore suppose la similarité, laquelle est manifestée uniquement par la position. C'est par le fait que la gerbe est le sujet de avare et de haineuse, qu'elle peut être identifiée à Booz dans son manque d'avarice et sa générosité. C’est par la similarité de position que la gerbe est littéralement identique au sujet Booz. Sa dimension de similarité est assurément ce qu’il y a de plus saisissant dans l’usage significatif du langage, qui domine tellement l’appréhension du jeu du symbolisme que cela nous masque l’existence de l’autre dimension, la syntaxique. Pourtant, cette phrase perdrait toute espèce de sens si nous brouillions les mots dans leur ordre.

Voilà ce qu’on néglige quand on parle de symbolisme – la dimension liée à l’existence du signifiant, l’organisation du signifiant.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, pages 345 à 347

[ grammaire ] [ alignement ] [ équivalence ] [ agencement des mots ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

patronymes

Qu’avons-nous montré jusqu’ici, si tant est que nous ayons montré quoi que ce soit ? Premièrement, j’ai dit qu’il y a une doctrine généralement admise concernant la façon dont la référence des noms est déterminée et que cette doctrine, en général, n’est pas conforme à la réalité. Il n’est pas vrai, en règle générale, que la référence d’un nom soit déterminée par des traits singularisants, des propriétés identifiantes que possède le réfèrent et dont le locuteur sait ou croit que le réfèrent les possède. D’abord, il n’est pas nécessaire que les propriétés auxquelles pense le locuteur soient singularisantes. Ensuite, même si elles le sont, elles peuvent très bien ne pas être vraies du réfèrent que vise effectivement le locuteur, mais de quelque chose d’autre ou de rien du tout. C’est le cas lorsque le locuteur a des croyances erronées au sujet d’une certaine personne. Ce n’est pas qu’il ait des croyances correctes au sujet de quelqu’un d’autre, mais il a des croyances erronées au sujet d’une certaine personne. Dans des cas de ce genre, la référence semble finalement déterminée par le fait que le locuteur fait partie d’une communauté de locuteurs qui utilisent le nom. Le nom lui a été transmis grâce à une tradition, de maillon en maillon.



Deuxièmement, j’ai dit que même si, dans certains cas spéciaux, notamment dans certains cas de baptême initial, un réfèrent est effectivement déterminé par une description, par une propriété singularisante, bien souvent la fonction de la propriété n’est pas de fournir un synonyme, de fournir quelque chose dont le nom est une abréviation. Sa fonction, c’est de fixer la référence. Elle fixe la référence au moyen de certains traits contingents de l’objet. Le nom qui dénote cet objet est alors utilisé pour désigner l’objet en question, même en référence à des situations contrefactuelles dans lesquelles l’objet n’a pas les propriétés en question.

Auteur: Kripke Saul Aaron

Info: La logique des noms propres

[ idées reçues ] [ mots secondéïtés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

phonétique

Sarah la comtesse poupine
Très vivante et bonne copine
Ne Se nourrit que de chopines
Mais reste très portée... sur la chose

De Pégase c'est son préféré
Et Monsieur porte la particule
Du coup beaucoup adoreraient
Lui mettre un pied au... train

Faut dire qu'elle tellement accorte
Avec de ces allures de déesse
Quon noserait pas, j'vous l'accorde
Lui saisir bien franchement... les mains

Et de Pégase en bon vieux garçon
N'a pas l'esprit très volcanique
Alors quElle, elle est plus sans façons
Escomptant bien qu'un soir il la loue

(Refrain)
Particule n'égale pas partouze
Cette Sarah bande vraiment pour des prunes
Pégase, antique cheval à réactions
N'en eut pas la moindre... hélas... non, rien... aucune

Sarah Glisse alors une main avide
Car sa passion n'est pas très limpide
Pensant enfin le mettre sur orbite
D'un seul coup elle lui saisit la jambe

Mais ce geste est bien moins qu'une chatouille
Sarah alors le tripatouille
Lui un ptit peu gêné... bafouille
Mais très chère vous me cassez... les couilles

Là on imagine le malaise
Vlan d'un coup la voilà dans les fraises
Alors que notre belle obèse
Voulait tout simplement qu'il.... l'a... dmire

(Refrain)
Se sentant un peu paniquer
Sarah fait alors mander son concierge
Lui fière chandelle, la voyant tourniquer
Ordonne de suite qu'elle se fasse..... soigner

Pégase remarque alors son valet gascon
Car il a le teint un peu bistre
Indice certain qu'il s'adonne au flacon
Donc certainement pas un... cuistre

Il l'invite alors très enthousiaste
A sortir boire des vins pas si chastes
Arguant qu'ces instants succulents
Passent mieux ainsi qu'en s'en... nuyant

Hélas en ville tout est fermé
Ce qu'on appelle une contrariété
Ils n'eurent donc plus qu'à circuler
Alors qu'ils eussent pu s'en... nivrer

Particule n'égale pas partouze
Cette Sarah bandait pour rien du tout
Pégase, antique cheval à réactions
Ne sut ni boire ni même tirer un....
Valet gascon.

Auteur: MG

Info: chanson : Sarah et de Pégase 2009

[ jeu de mots ]

 

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homme-machine

- Peux-tu développer quelque chose concernant la comparaison entre langage humain et programmation informatique, en d'autres termes la différence entre la syntaxe des idiomes et la syntaxe du codage ?

- En général, le langage humain et la programmation informatique peuvent être considérés comme deux langages différents, avec des objectifs et des structures dissembables. Les idiomes humains sont utilisés pour communiquer des idées et des pensées entre individus, alors que les langages de programmation informatique sont utilisés pour donner des instructions à un ordinateur ou à une autre machine.

L'une des principales discordance entre les deux est que le langage humain utilise souvent des expressions idiomatiques et d'autres figures de style qui peuvent être difficiles à interpréter littéralement. Par exemple, l'expression "tourner les coins" est couramment utilisée pour signifier "mourir", ce qui n'a rien à voir avec le sens llittéral de "retourner les extrémités" par exemple. En revanche, les langages de programmation informatique reposent généralement sur une syntaxe et une grammaire très strictes afin que l'ordinateur puisse interpréter et exécuter correctement les instructions données.

Une autre différence réside dans le fait que le langage humain peut être très flexible et adaptable, alors que les langages de programmation sont généralement beaucoup plus limités dans ce qu'ils peuvent accomplir. Un programmeur doit choisir parmi un ensemble prédéfini de commandes et de fonctions qui ont été intégrées dans le langage de programmation qu'il utilise, alors qu'un locuteur de langue humaine peut générer de nouvelles phrases et idées à la volée.

Malgré ces différences, il existe également des similitudes entre le langage humain et les langages de programmation. Tous deux s'appuient sur des règles et des structures systématiques pour véhiculer le sens, et tous deux peuvent être utilisés pour créer des expressions complexes et nuancées de la pensée et du sens. Cependant, les règles et structures spécifiques employées dans chaque langage diffèrent considérablement en raison de leurs objectifs différents et des technologies sous-jacentes.

Auteur: chatGPT4

Info: 3 mai 2023

[ polysémie ] [ instanciation immédiate ] [ mots univers ] [ vectorisation difficile ] [ dialecte mathématisé ] [ précision sémantique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

L'enfant précoce
Le petit Thomas demande à sa maîtresse s'il peut lui parler après le cours. Elle accepte
- Alors, que veux-tu me dire Thomas ?
- Je pense être trop intelligent pour rester dans cette classe, je m'embête ! Je voudrais passer directement au Lycée.
Sur ce, le directeur informé, demande à Thomas s'il veut bien passer des tests, Thomas accepte sans hésiter. Le directeur, décidé à faire fort pour clore l'entretien rapidement, commence le test.
- Voyons voir Thomas : 36 x 49 ?
- 1764 !...
- Et 363 x 363 ?
- 131769, M. le directeur...
- Capitale du Liechtenstein ?
- Vaduz !
Le test continue pendant une demi-heure, Thomas ne fait aucune erreur. A la fin du test, le directeur est satisfait mais la prof demande si elle peut à son tour lui poser des questions.
Tous les deux acceptent, la prof commence.
- Bon, ... Thomas, ... la vache elle en a 4 et moi j'en ai 2, qu'est-ce que c'est ?
- Les jambes, Madame !
- Correct. Qu'est-ce qu'on trouve dans tes pantalons et pas dans les miens ?
Le directeur s'étonne de la question...
- Des poches, Madame !
- Où est-ce que les femmes ont les poils les plus frisés ?
Le directeur se prépare à intervenir lorsque Thomas répond :
- En Afrique, Madame !
- Qu'est-ce qui est mou mais qui, avec les mains d'une femme, devient dur ?
Le directeur ouvre grands les yeux, mais avant qu'il ait eu le temps de parler Thomas répond :
- Le vernis à ongles, Madame !
- Qu'est-ce que les hommes et nous avons au milieu des jambes ?
- Les genoux, Madame !
- Bien, et qu'est-ce qu'une femme mariée a de plus large qu'une femme célibataire ?
Le directeur n'en croit pas ses oreilles.
- Le lit, Madame !
- Qu'elle est la partie de mon corps qui est souvent la plus humide ?
- Votre langue, Madame !
- Quel mot commençant par la lettre C... désigne quelque chose qui peut être humide ou sec et que les hommes aiment regarder ?
- Le ciel, affirme Thomas.
Le directeur soufflant, transpirant comme un sauvage, décide d'arrêter le test et s'exclame :
- Ce n'est pas au lycée que je vais t'envoyer mais directement à l'Université ! Même moi j'aurais tout raté à ce test...

Auteur: Internet

Info: Morale de l'histoire : c'est avec l'âge que l'on devient pervers...

[ jeu de mots ] [ sexe ] [ école ]

 

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humour

Actuellement,

mon immeuble est sens dessus dessous.

Tous les locataires en dessous

voudraient habiter au-dessus !

Tout cela parce que le locataire

qui est au-dessus

est allé raconter par en dessous

que l'air que l'on respirait au-dessus

était meilleur que celui que l'on respirait à l'étage

en dessous !

Alors, le locataire qui est en dessous

a tendance à envier celui qui est au-dessus

et à mépriser celui qui est en dessous.

Moi, je suis au-dessus de ça !

Si je méprise celui qui est en dessous,

c'est parce qu'il convoite l'appartement

qui est au-dessus, le mien !

Remarquez... moi, je lui céderais bien

mon appartement à celui du dessous,

à condition d'obtenir celui du dessus !

Mais je ne compte pas trop dessus.

D'abord, parce que je n'ai pas de sous !

Ensuite, au-dessus de celui qui est au-dessus,

il n'y a plus d'appartement !

Alors, le locataire du dessous

qui monterait au-dessus

obligerait celui du dessus

à redescendre en dessous.

Or, je sais que celui du dessus n'y tient pas !

D'autant que, comme la femme du dessous

est tombée amoureuse de celui du dessus,

celui du dessus n'a aucun intérêt à ce que

le mari de la femme du dessous

monte au-dessus!

Alors, là-dessus...

quelqu'un est-il allé raconter à celui du dessous

qu'il avait vu sa femme bras dessus,

bras dessous avec celui du dessus?

Toujours est-il que celui du desssous

l'a su!

Et un jour que la femme du dessous

était allée rejoindre celui du dessus,

comme elle retirait ses dessous...

et lui, ses dessus...

soi-disant parce qu'il avait trop chaud en dessous...

Je l'ai su, parce que d'en dessous,

on entend tout ce qui se passe au-dessus...

Bref ! Celui du dessous leur est tombé dessus !

Comme ils étaient tous les deux soûls,

ils se sont tapés dessus!

Finalement, c'est celui du dessous

qui a eu le dessus !

Auteur: Devos Raymond

Info: Matière à rire, Sens dessus dessous

[ jeu de mots ] [ dans tous les sens ]

 

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réflexivité

Le développement de la programmation et des codages informatiques semblent de nature à expandre et enrichir nos capacités de réflexion. J'en veux pour preuve l'apparition d'écrivains informaticiens comme Ted Chiang ou Greg Egan, clairs héritiers d'une pensée cybernétique qu'on dit initiée par Leibniz. 

Prenons le concept d'instanciation informatique  (en programmation objet : "qui définit les interactions de briques logicielles manipulées par un programme, les objets, conteneurs symboliques et autonomes incluant/englobant informations et mécanismes concernant un sujet, tangible ou conceptuel"

Ce concept initialise donc un "objet" à partir d’un espace mémoire réservé. Ceci en fonction d’un ensemble de caractéristiques nommées "classe", chaque classe regroupant membres, méthodes et propriétés/attributs/comportements communs à un ensemble d'objets. 

Comme FLP s'occupe uniquement de textes - c'est à dire des manières dont nous codons/décrivons en français nos réels et imaginaires communs d'humains parlants - nous appréhenderons pour l'instant ces classes comme des mots/concepts, si possible précisément définis. 

C'est sur la notion d'instanciation que nous voulons mettre l'accent ici.  

Cette idée "d'initialiser, à partir d’un espace mémoire réservé, un objet doté d’un ensemble de caractéristiques", peut-être perçue comme la désignation d'un lieu/source, c'est à dire un point focalisateur, plus ou moins dense, qui peut correspondre (au sens de la pensée de CS Pierce) soit à :

1) un mot/concept "quasi esprit" soit

2) carrément à une secondéité, c'est à dire un autre "esprit interprétant", donc capable d'intention. Ce point 2 faisant automatiquement basculer ce concept d'endroit/source vers le mystique ou le paranormal.

Endroit/source numéro 2 instanciateur, qui, à partir d'une volonté/désir dont nous ne connaissons rien, impulse/apporte/inspire une idée à notre esprit voire à nos songes. "Eclair, point stimulateur" insaisissable, dont la localisation potentielle laisse du coup entrevoir d'infinies possibilités sur beaucoup des échelles dont nous avons usage : temporelles, géographiques, dimensionnelles, vibratoires... Et qui nous atteint/stimule/oriente via des biais x ou y difficilement saisissables (ceux qui ne sont pas de la simple analogie/association issus de la source 1 donc). Enigmes inspiratrices/réflexives que d'aucun formaliseront sous des termes comme inconscient, télépathie, inspiration divine, manipulation extraterrestre, etc.  Nous voilà très proche de la notion de projectionniste.

C'est donc la tentative de préciser un peu mieux cette idée d'"influence externe", c'est à dire que ce ne serait pas QUE le pur hasard indéterministe qui oriente les choses et nos vies. 

Ainsi ce concept "d'impulsion externe", à l'instar de l'instanciation informatique décrite plus haut, peut être imaginé/modélisé comme un foyer de départ présentant plus ou moins de densité et de dégradés, allant du simple point focal jusqu'aux multivers intriqués, en passant par toutes les combinaisons de monades qu'on voudra. "Impulsion interne" fonctionnera pareillement ici, pour qui voudra mettre l'inconscient en avant. 

Mais revenons sur terre. C'est la rencontre avec certaines de ces idées-points-espaces instanciateurs, sous forme de mots/concepts "quasi esprit" (source 1), bien sûr représentés par des termes que nos imaginaires tripotent tous à leur manière - que FLP tente de stimuler. Avec une bonne dose de sérendipité. 

Tout ceci dans le cadre d'une lecture analytique qui s'essaye à coller le plus possible au sémantique, à la clarté du sens et à la désambiguation. A l'exception bien sûr de certains domaines comme la poésie, les jeux de mots ou l'humour. Domaines, évidemment eux aussi, "instanciateurs".

Auteur: Mg

Info: 6 janvier 2022

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ mots carrefours impulsants ]

 

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phonétique

Les élites sont vulgaires
- Voilà qui n'est pas sans fondement... aide-toi et le ciel t'aidera dit-on
- Eh oui, j'opine, j'opine, on est jamais trop aidé, étonnant comme nos opinions convergent.
- A son travail à l'hôpital... vous savez, quand ce réputé député s'est fait amputer, ah, votre femme, quelle pétulance... elle doit aimer manger épicé, je vous envie
- Dans un concours plus le morceau est long plus le concert dure
Après une désertion dans la troupe le colon est furieux, un lieutenant essaye de le rassurer.
- Certes certes mon Colonel, je comprends votre énervement... mais lèche-cul compétent ou suspect presbyte... une défection reste rarement dans les annales...
- Absolument... n'empêche qu'on s'permet de drôles de choses dans ce bataillon... et vous avez vu leur caserne, incroyable, tapissée partout, même dans les WC...
- Tapissée partout, même dans les WC ?
- Absolument, qu'en avez-vous pensé mon lieutenant ?...
- Je suis d'origine allemande. Mon grand-père était uhlans. Donc, moi, en tant qu'uhlan, j'ai été choqué.
- Eh bien moi aussi, à la bonne heure... et comment va votre femme, si je peux me faire mettre
- Ah, vous la connaissez.... par quel canal ?...
- Par hasard, par hasard mon bon... faut dire que dès que je l'ai vue je n'ai pu retenir mon enthousiasme... on peut dire qu'elle aime manger épicé... et quelle pétulance...
- Enfin mon Colonel!... ne soyez pas si concupiscent l'endroit de la mère de mes 7 enfants...
- Allez allez, on sait bien que vous êtes fécond lieutenant... parlez-moi plutôt d'elle, que faisait elle avant de vous rencontrer
- Elle était sage-femme, elle s'appelait Widmer...
- Ah ah ah
- Elle avait un très bon poste
- A la poste.. aaaah, eh bien la mienne n'y va plus du tout, c'est trop kafkaïen, s'enfiler la dedans pour se taper des queues de 15 mètre
- Mais non, mon maréchal, je parlais de sa fonction de sage-femme, un véritable poste de prestige, de ceux qu'on obtient la force du poignet.
- Oui mais parfois cela ne suffit pas, tenez mon ami Jacques s'est récemment fait jeter d'un casting. "pas assez énergique" on lui a dit.. et Jacques ulcéré n'a que pu dire au revoir.
- Au moins il n'aura pas eu besoin de coucher pour être introduit...
- Ah ah, voilà un raisonnement qui n'est pas sans fondement... lieutenant.... aide-toi et le ciel t'aidera dit-on
- Eh oui mon capitaine, j'opine, j'opine, on est jamais trop aidé, étonnant comme nos opinions convergent.
- Merci, mon caporal, je vous imagine bien en train de l'assaillir de questions dès votre première rencontre.
- Oh Oui, avec ma femme nous avons été intimes à l'instant... très rapidement elle m'a dit tendrement : mon jeune complice....
- Formidable lieutenant, elle se laissait déjà pénétrer par vos idées... vous avez vite conclu, je suppute
- Pas tant que ça, j'étais bien trop raide, trop tendu... elle était là, comme une reine devant moi
- Ah ah ah, et vous comme un toréador...
- Un toréador ?
- Mais oui mon lieutenant, tout toréador, à l'instar de Louis 14, éprouve de l'appréhension avant d'entrer dans l'arène
- Ah ah ah... comme vous êtes drôle mon colonel, c'est à mettre à votre décharge
- Je vous remercie... et depuis, tout va bien ?
- Pas vraiment, elle est partie avec mon revenu...
- Mais ce n'est rien ça... ne vous en faites pas... (en riant) elle aurait pu revenir avec vos parties... tenez, la mienne était dans un état l'autre jour.. Vous savez que mon poste de commandement est au sous-sol ?...
- Oui et alors...
- Et bien elle était vraiment remontée lors de sa descente en ascenseur...
(le soldat de piquet )
- Boaf, femme ou ascenseur tu mets toujours ton doigt ou t'habite...
- Ecoutez lieutenant, venez plutôt manger à la maison ce soir... vous verrez le petit comme il est grand... nous venons d'ailleurs de lui offrir un phalluche...
- Ah bon, et qu'est-ce... un phalluche ?...
- Mais c'est une sorte de péniche, imbéchile...
- Il suffit mon président, vous n'êtes qu'un vil brequin...
- Et vous un pâle toquet...
( le soldat, un doigt sur la tempe )
- Heureusement quon nest pas dans le même cas qu'eux... sinon faudrait vraiment penser à s'expatrier.

Auteur: MG

Info: 1997

[ jeu de mots ]

 

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syntaxe diachronique

Le premier département de la logique, la grammaire spéculative, est une analyse de la structure des signes : avant même qu’un argument soit analysé en termes de validité et d’utilité, il est nécessaire qu’il soit soumis à une analyse grammaticale. Un argument consiste dans la représentation du fait qu’une proposition découle d’autres propositions, et cette représentation peut être représentée dans une proposition ("si les prémisses, alors la conclusion"). L’analyse de la nature de la proposition est donc préliminaire à l’analyse de la nature, de la validité et de l’utilité de l’argument. La première branche de la logique devra donc avant tout consister en une analyse de la proposition. L’essai "L’essence du raisonnement", chapitre VI du traité sur la logique "How to Reason", qui fut projeté mais jamais achevé, contient la présentation la plus complète de la section grammaticale de la logique que Peirce a écrite avant le Syllabus de 1903. Il existe deux versions de ce chapitre (MS 408 et MS 409). Le point de départ est l’enquête sur la nature de la proposition : 

"§ 62. Examinons maintenant en quoi consiste l’élément assertorique d’un jugement. Qu’y a-t-il dans une affirmation qui en fait plus qu’une simple complication d’idées ? Quelle est la différence entre émettre le mot "singe parlant", soutenir que les singes parlent, et s’informer si les singes parlent ou non ? C’est une question difficile. (MS 409, p. 94)"

La différence à laquelle Peirce fait allusion est évidemment celle, traditionnelle, entre termes, propositions et arguments. Traditionnellement, une proposition est conçue comme une combinaison de termes, et un argument comme une combinaison de propositions. Toutefois, selon Peirce, ce n’est pas la compositionnalité qui distingue ces trois formes ; le terme "singe parlant" n’est pas moins composé que la proposition selon laquelle les singes parlent. La différence entre un terme et une proposition, écrira Peirce dans les "Prolégomènes à une apologie du pragmatisme" de 1906, se trouve dans la fonction logique accomplie.

Selon l’analyse traditionnelle, une proposition est une connexion de termes au moyen d’une copule. Selon Peirce, cette analyse est viciée par l’hypothèse de l’universalité de la structure syntaxique des langues indo-européennes. Sur la base des Principes généraux de la structure des langues de James Byrne mentionnés à plusieurs reprises dans "L’essence du raisonnement", Peirce traite de la structure syntaxique du signe propositionnel dans différentes langues naturelles, dans le but de montrer que l’analyse traditionnelle non seulement ne reflète qu’un petit pourcentage des langues existantes (celles indo-européennes), mais en outre ne reflète pas la structure logique fondamentale du signe propositionnel. Par exemple, dans de nombreuses langues non indo-européennes, la fonction de la copule est accomplie par d’autres éléments linguistiques, parfois par la simple juxtaposition des éléments.

Dans l’ancienne langue égyptienne, qui semble être à portée d’oreille de l’origine de la parole, l’expression la plus explicite d’une copule se fait au moyen d’un mot qui est réellement le pronom relatif, [qui]. Or, à celui qui considère une phrase du point de vue indo-européen, c’est un casse-tête de comprendre comment "que" peut remplir cet office à la place du "est". Pourtant rien n’est plus naturel. Le fait que les hiéroglyphes viennent si facilement aux Égyptiens montre combien leur pensée est picturale. Quand l’Égyptien dessine une image hiéroglyphique comme celle-ci (fig 1) l’Aryen peut être perplexe pour savoir ce qu’il veut dire, mais à l’Égyptien il indique clairement "Ce à propos de quoi nous écrivons est un soldat", et quand il fait l’image (fig 2) le sens est "Ce à propos de quoi nous écrivons est abattu". Écrivez cela avec [pu] (fig 3) "que" entre eux, et mettez un nom propre, disons Aahmes, devant eux, et nous avons "Aahmes sur quoi nous écrivons est un soldat dont ce que nous écrivons à propos est abattu", c’est-à-dire Aahmes le soldat est renversé. Êtes-vous tout compte fait absolument sûr que ce n’est pas le moyen le plus efficace d’analyser le sens d’une proposition ? (MS 409, p. 139)

Le hiéroglyphe (fig1) ne correspond pas au nom commun "soldat", mais à ce que Peirce appelle un rhème "est un soldat" ; de même, le hiéroglyphe (fig 2) correspond non pas au prédicat "abattu" mais au rhème "est abattu". Mais qu’est-ce qu’un rhème ? Un rhème, explique Peirce, est ce qui reste quand tous les éléments d’une proposition qui peuvent jouer le rôle de sujet ont été soustraits. La structure d’un rhème est constituée du nombre de places sujets qu’il manifeste : si on soustrait le sujet Aahmes de la proposition "Aahmes est un soldat", ce qui reste ("est un soldat") est un rhème.

La similitude étroite entre la notion peircienne de rhème et ce que Frege a appelé un concept (fonction insaturée) et Russell une fonction propositionnelle a été remarquée depuis longtemps, et il n’est pas besoin d’y insister ici . Peirce rappelle que les grammaires insistent à tort sur le sujet nominatif, alors que du point de vue d’une grammaire universelle ou spéculative le sujet nominatif n’a pas plus de droit à être considéré comme sujet à part entière de la proposition que les objets directs ou indirects. Tant et si bien que, comme Peirce le rappelle toujours sur la base des Principes de Byrne, dans les langues inuites et samoyèdes le sujet d’un verbe transitif se met au cas possessif, tandis que dans les langues malaises et dans la langue basque on utilise l’ablatif. L’accent mis sur le sujet nominatif est, encore une fois, un préjugé grammatical indo-européen, et la logique doit être en mesure de faire sans lui.

Il est important de souligner que le concept de rhème montre que la copule est un élément dont on peut se dispenser dans la syntaxe. Dans l’ancienne langue égyptienne que Peirce utilise à titre d’exemple, le pronom [pu] peut servir de copule. C’est possible, selon Peirce, parce que dans cette langue les éléments dont une proposition se compose sont des rhemata, c’est-à-dire des prédicats insaturés (incomplets) qui sont saturés grâce à l’identification des positions-sujet que chacun d’eux manifeste dans sa propre structure. Si nous pensons au terme comme à un élément saturé ("soldat", "abattu"), le seul moyen de parvenir à une proposition à partir de ces termes se fait au moyen d’une copule ; mais si nous pensons au terme comme à un élément insaturé ("est un soldat", "est abattu"), le seul moyen d’obtenir une proposition est par la saturation, autrement dit en identifiant les positions-sujet indéterminées : "quelque chose est un soldat, lequel est abattu".

Le "nom commun" des grammairiens est un élément inessentiel de l’analyse logique. Dans de nombreuses langues historico-naturelles, il n’y a pas de noms communs, mais seulement des verbes :

Il semble que, en un sens large, les mots ordinaires dans la majeure partie des langues sont assertoriques. Ils affirment dès qu’ils sont de quelque façon liés à un objet. Si vous écrivez VERRE sur une boîte, on comprendra que vous voulez dire que la boîte contient du verre. Cela semble certainement la déclaration la plus vraie pour la plupart des langues de dire qu’un symbole* est un signe conventionnel qui, étant attaché à un objet, signifie que cet objet a certains caractères (MS 409, p. 95).

Auteur: Bellucci Francesco

Info: In "Peirce, philosophe du langage" Dans Cahiers philosophiques 2017/3 (N° 150), pp 91 à 110

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