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femmes-hommes

Les femmes pleurent les morts, les hommes les vengent !

Auteur: Morvan Jean-David

Info: Les Trois Mousquetaires, Tome 3

[ deuil ] [ représailles ] [ guerre ]

 

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cancres

Pour éviter les piqûres de moustiques il faut dormir avec un mousquetaire.

Auteur: Internet

Info: Perles d'élèves

[ vie pratique ]

 

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anticiper

Il faut spéculer sur les défauts des gens et non sur leurs vertus.

Auteur: Dumas Alexandre

Info: Les trois mousquetaires, Chapitre XLVIII

[ capitalisme ] [ consumérisme ]

 

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épitaphe

Ci-gît un fou nommé Pasquet,
Qui mourut d'un coup de mousquet
Comme il voulait lever la crête;
Quant à moi, je crois que le sort
Lui mit du plomb dedans la tête
Pour le rendre sage en sa mort.

Auteur: Saint-Amant Marc-Antoine Girard sieur de

Info: pour Pasquet

 

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barbarie

C'était un poète très désespéré. Qui n'avait jamais pensé que le monde puisse agir de manière sensible, courtoise, ou même décente, ce que le monde avait très rarement fait. Souvent, il avait pris courage à constater la consistance et la cohérence de cette grossièreté et de cette bêtise. Cependant jamais auparavant le monde n'avait abattu le Poète d'un coup de mousquet dans l'abdomen.

Auteur: Miller Walter Michael Jr

Info: A Canticle for Leibowitz 1959

[ injustice ]

 

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mémoire

Nous n'avons aucun livre. Nos seules ressources littéraires sont les prospectus accompagnant les boîtes de lait condensé et les instructions sur la manière de s'en servir. Pour pallier cette lacune, Duse et moi rassemblons les souvenirs que nous ont laissés plusieurs romans fameux et travaillons à en rétablir les épisodes les plus dramatiques. Nous parvenons ainsi à reconstituer le Comte de Monte Cristo et Les Trois Mousquetaires ; après quoi nous racontons à Gründen les merveilleux romans de cape et d'épée de la littérature française.

Auteur: Nordenskjöld Otto

Info: Vingt-deux mois dans les glaces, P.214

[ passe-temps ]

 

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justice

Tous les gouvernements ont de tout temps violé tous les droits, à commencer par le droit des gens. Les canons s'appelaient l'ultima ratio. Qui a force a droit, voilà quelle était la maxime ; les petits états dévorés par les grands ; les poules mangées par les renards, les renards mangés par les loups, les loups mangés par les lions, voilà quelle était la pratique. Ce qui est une nouveauté, c'est le respect du droit. Ceci est l'honneur de la civilisation du XIXe siècle de vouloir que le faible soit respecté par le fort, et que la morale éternelle soit au-dessus des piques et des mousquets.

Auteur: Hugo Victor

Info: Choses vues, <p.682>

[ historique ] [ guerre ]

 

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anecdote

Fête de famille post-covid. Tout le monde peut enfin se retrouver dans un refuge en pleine campagne vaudoise, au fond d'un vallon avec ruisseau, paturages, vaches, forêts... Gene (prononcer jeneu) ma belle-soeur m'explique que cet endroit "est toute sa jeunesse" émaillant son discours d'une série de petits récits...

Moi : "ça a toujours été un refuge ici ?"

- Non, avant c'était un stand...

Elle me raconte comment - elle avait autour de 10-12 ans et officiait ici comme ciblarde (observateur payé pour relever et noter les résultats des tireurs dans les stands suisses) quand arriva un vieux monsieur, de peut-être 70 ans, qui, une fois allongé, commença à tirer.

Dès les premiers retours des ciblards au loin, (ceux sous les cibles qui transmettent les scores de tirs au moyen de grands panneaux), il se démarquait des autres tireurs par ses bons résultats (pas de pendule précisa-t'elle : c'est à dire de tir hors cible).  Et puis elle se retrouva à attendre des données qui n'arrivaient plus des panneaux lointains. Le monsieur avait cessé de tirer.

Après un certain temps on s'aperçut qu'il était mort. Sa dépouille demeura ensuite quelques jours dans une pièce de la commune, aussi dédiée à la municipalité à l'occasion. L'individu n'avait probablement pas beaucoup de proches fut notre conclusion. 

Tout ça qui me fit penser un peu plus tard au Kyûdô ; cette discipline japonaise de tir à l'arc dont l'objectif principal est d'atteindre sa cible intérieure. Avec cette historiette j'eus un court instant l'impression d'approcher une forme d'absolu, trans-époques et trans-civilisations.


Auteur: Mg

Info: 11 juin 2021

[ helvète milice ] [ fusil mousqueton ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

tumulte urbain

Je ne veux plus du splendide soleil silencieux,

Je ne veux plus, Nature, de tes bois ni la lisière paisible de tes bois,

Je ne veux plus du trèfle dans tes champs, de la fléole dans tes prés, de tes maïs ni tes vergers,

Je ne veux plus de ton épeautre épanoui où butinent en essaim les abeilles du neuvième Mois,

Je veux les visages et les rues – je veux l’incessante cohue de ces fantômes sur leurs kilomètres de trottoir !

Je veux interminablement les yeux – je veux les femmes – je veux les camarades les amants par milliers !

Je veux qu’il en vienne de nouveaux tous les jours – je veux tenir des mains différentes dans ma main tous les jours !

Je veux tous les spectacles – je veux les rues de Manhattan !

Je veux Broadway, les soldats qui défilent – je veux le chant de la trompette, le tambour !

(Par compagnies par régiments les soldats – il y a ceux qui partent, les intrépides, ils claquent le feu,

Il y a ceux qui, service fini, rentrent, ils sont jeunes et cependant très vieux, usés, rangs décimés ils marchent regard absent.)

Je veux les rives les quais franges encombrées de coques de navires noirs !

Je les veux toutes ! Je veux une vie intense, pleine à satiété mais multiple !

La vie théâtrale, les salons du bar, les grands hôtels, oui, je veux ça !

La salle des alcools à bord du vapeur, la sortie en mer à plusieurs, la procession aux flambeaux, oui oui !

La brigade en partance pour le front, chariots militaires provisions en piles l’accompagnant ;

Les gens, cela ne finira jamais, ils vont en foule, ils ont des voix fortes, leurs passions, leurs parades,

Les rues de Manhattan comme des artères qui battent, on y entend à l’instant le tambour,

Le chœur, le concert des bruits, cela n’en finit pas, le cliquetis du maniement des mousquets (je n’oublie pas le spectacle des blessés),

Ah ! les foules manhattaniennes, ah ! leur turbulence musicale tous ensemble !

Les visages, les yeux des Manhattaniens, je les veux pour toujours !

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Je demande le splendide soleil silencieux, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, pages 425-426

[ réjouissant ] [ ville ] [ citadin ] [ animation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson