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insulte

Les agents immobiliers, on ne peut vivre avec eux, on ne peut pas vivre avec eux. Le premier signe de ces purulentes et méchantes taches apparut au environ de 1894. Avec leurs clefs cliquetantes, leurs méchants costumes, barbes en bataille, moustaches et lunettes teintés, les agents immobiliers vinrent sur terre causant perturbation et désespoir. Si tu les juges et les tues, tu es mis en prison : si tu essayes de leur parler tu vomis. Il n'y a qu'une chose plus mauvaise qu'un agent immobilier : un agent immobilier. Aimez les, détestez les, mais vous seriez fou de ne pas les détester.

Auteur: Fry Stephen

Info:

[ dénigrement ] [ vacherie ]

 

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visage

Mais lorsque j'en suis venu réfléchir sur les faits observés, je fus frappé par leur singularité. Les poils de la moustache sont disposés très librement, mais ils ne poussent pas à intervalles réguliers. Un, deux ou plusieurs poils dans une même zone n'auraient pas été surprenants. Un homme ayant l'habitude de tirer ou de caresser sa moustache pourrait en déloger deux ou trois à la fois. Ce qui surprenait, c'était la régularité avec laquelle ces poils se présentaient ; un, et en général un seul dans chaque secteur, mais aucun secteur où il n'y en avait pas. C'était totalement contraire aux lois de la probabilité.

Auteur: Freeman R. Austin

Info: Un certain Dr Thorndyke. Thorndyke relie les liens (p. 282) Dodd, Mead & Company. New York, New York, États-Unis. 1928

[ pilosité bizarre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

différenciation

D'abord les séditieux firent quelques changements a leur chevelure, ils affectèrent de la couper de manière à ce qu'elle n'eût plus rien de commun avec celle des autres Romains; ils ne s'occupèrent plus de se faire la moustache et de raser leur menton; mais ils laissèrent tout croître, comme il est d'usage immémorial chez les Perses.
Quant aux cheveux de la tête, ils coupaient tous ceux de devant jusqu'aux tempes; et à l'égard de ceux de derrière, ils permettaient de les laisser croître le plus long possible, et sans aucune règle, comme le font tes Massagètes. Ils appelèrent cette coiffure "hunnique" (la mode des Huns).

Auteur: Procope de Césarée

Info: Anecdota ou l'histoire secrète de Justinien Chap 7, p. 81

[ poils ] [ historique ]

 

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rencontre

J'ai tendu mon passeport au Libanais. Confiance absolue. Et pas le choix non plus. Sam m'avait décrit son chauffeur comme un prince. La soixantaine, bel homme, grand, mince, le visage anguleux, cheveux gris, moustache et cicatrice ancienne, du coin de la bouche à la tempe droite. C'est elle que j'ai vue en premier. Puis sa main tendue. Son sourire. Et cet accent roulé, qui ourle les phrases en modulant la dernière voyelle. Il y a des hommes comme ça. Au premier regard, au premier contact de peau, quelque chose est scellé. Cela n'a pas de nom, pas de raison, pas d'existence. C'est l'instinct qui murmure de marcher dans ses pas.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: Le quatrième mur, p 120

[ première impression ] [ rassurante ]

 

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charisme

Ce visage retint l'attention d'Oliver Lyon ; il avait tout d'abord été frappé par sa parfaite beauté. Cet homme avait encore l'allure de la jeunesse, et des traits réguliers : il arborait une abondante moustache blonde qui frisait à chaque extrémité, un air brillant, brave et presque aventureux, ainsi qu'une grosse épingle de cravate étincelante piquée au centre de sa chemise. Il faisait l'effet d'une belle âme satisfaite, et Lyon se rendit compte que partout où il posait son regard amical s'étendait une influence aussi agréable que celle du soleil de septembre - comme s'il avait le pouvoir de faire mûrir les raisins, les poires, et même l'affection humaine, rien qu'en les regardant.

Auteur: James Henry junior

Info: Le menteur, Gallimard 2003, p.16

[ littérature ]

 

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comportement au quotidien

Jung avait un côté rabelaisien qui déroutait passablement son entourage. De Toni et Emma à ses enfants et petits-enfants, tout le monde éprouvait une certaine répulsion devant sa façon de se tenir à table, surtout au petit-déjeuner. Tous les jours, il prenait des œufs à la coque qu’il mélangeait dans son bol avec du pain en se pourléchant avant d’aspirer le tout bruyamment, sans même se soucier de mettre une serviette. Emma détournait les yeux et faisait comme si elle ne voyait rien, et les enfants mouraient d’envie de demander à leur père d’enlever les croûtes jaunes restées collées à sa moustache ou à son menton, mais bien sûr personne n’osait ouvrir la bouche.

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, page 482

[ repas ] [ anecdote ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nationalisme

Impérialisme? Qu'est-ce que cela veut dire? Discours belliqueux et moustaches hérissées, agression, conquête, pif-paf et fanfare? C'est la conception Guillaume II. Il y en a une autre, qui revient au même, d'hommes graves et glabres, qui chantent des psaumes pacifiques et qui ne remuent pas un sabre mais des dollars, et chez qui cependant est fortement empreint le trait majeur de l'impérialisme, c'est-à-dire le sentiment de la puissance, un sentiment qui fait que l'on impose ses vues sans tenir compte de celles d'autrui, que l'on sert ses intérêts en négligeant ceux du reste de l'humanité, que l'on n'admet enfin la discussion sur rien. C'est le propre de l'impérialisme qui consiste à commander sans consentir à être contrôlé.

Auteur: Bainville Jacques

Info: Journal 18 juin 1929

 

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orient

Suivre un rivage, en pays inconnu, atteindre la porte d'une ville, là une sentinelle, vieux troupier aussi, les grosses moustaches du vieux Tweedy, appuyée sur une longue espèce de lance. Flâner par des rues ombragées de bannes. Des figures passent enturbannées. Cavernes sombres où on vend des tapis, un hercule, Turco le Terrible, assis les jambes croisées, fumant une pipe serpentine. Cris de vendeurs dans les rues. Eau parfumée au fenouil, sherbets. Errer à l'aventure tout le jour. Rencontrer peut-être un voleur ou deux. Eh bien, va pour la rencontre. Voilà le crépuscule qui approche. Les ombres des mosquées le long des piliers ; Imam avec son parchemin roulé. Un frisson dans les arbres, signal, le vent du soir. Je continue. Ciel d'or qui se fane. Mère aux aguets sur sa porte. Elle rappelle ses enfants dans son idiome obscur.

Auteur: Joyce James

Info: In "Ulysse", t. 1, Gallimard-folio, p. 85 - trad. Auguste Morel

[ voyage ] [ rêve éveillé ] [ imaginaire ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

humour

Lee Lightouch et Pato Conchi franchirent la frontière à l’aube. Lightouch était habillé de cuir, Conchi de lin. Le premier portait un couvre-chef gras de sueur, le deuxième allait boucles au vent. L’un était grand, l’autre rond. Le grand maigre, arborant moustache et barbiche, marchait mains dans les poches, le gros glabre avait glissé une machette dans sa ceinture. Leur mule les suivait comme une ombre. Ils voyagèrent cinq jours d’affilée. Le soir, ils mangèrent du lard : une couenne était attachée au bat. Ils firent de petits feux sans fumée. Le matin, ils burent une infusion de chicorée. Les nuages à l’horizon ne changeaient ni de taille ni de couleur, quelle que soit l’heure, quel que soit le jour. Sauf le soir, quand ils viraient au rouge, comme d’ailleurs le reste du monde.
– C’est magnifique, dit Lightouch.
– Bof, dit Conchi.

Auteur: Biermann Mika

Info: Booming

[ western ] [ décalage ]

 

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littérature

Dès qu'il eut posé les deux pieds sur le quai, il s'immobilisa et regarda autour de lui. Il vit, sur sa droite, une dame âgée de deux mille ans, tordue à l'équerre, canne en main et se déplaçant à la vitesse d'une tortue morte. le chef de gare la soutenait de côté. Un vrai, - uniforme, casquette, moustaches S.N.C.F., un sifflet autour du cou et l'oeil sévère -, comme ceux qu'on croyait disparu à jamais. En plus, il se coltinait la valise de la vieille, un truc tellement énorme qu'elle devait dormir dedans par souci d'économie. Il vit, sur sa gauche, un couple qui s'étreignait pour un pathétique au revoir, hypothétique adieu, les larmes aux yeux. Il vit l'enseigne au-dessus de sa tête, où le nom de la ville apparaissait en grosses majuscules bleues. Le tout dans un silence feutré.

Auteur: Malte Marcus

Info: Le lac des singes

[ train ] [ transport ]

 

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