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vivre

Le plaisir était mon idéal, jouir était ma loi.

Auteur: Muret Marc-Antoine

Info:

[ profiter ]

 

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poème

les mots
que le lézard ne dit pas
prennent le soleil avec lui sur le muret.

Auteur: Cazals Thierry

Info: Le petit cul tout blanc du lièvre

[ graffiti ] [ image ]

 

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genres

On la voit, dos à la mer, assise sur le muret, les cheveux très courts, en short de foot et les jambes écartées, visiblement heureuse. Ni homme, ni femme bien au contraire : juste elle-même. Un garçon manqué, une fille réussie.

Auteur: Coulin Delphine

Info: Loin, à l'ouest

[ ambigüs ] [ sexuation ] [ post-adolescence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

alcool

Le vin chaud lui fait une peau d'été à l'intérieur. Elle en commande un autre. Elle retrouve la sensation pénétrante de la chaleur que diffusaient de ses reins jusqu'à ses épaules les pierres saturées de soleil, quand, petite, elle restait adossée au muret qui entourait leur jardin, le regard perdu sur le chemin et la falaise.

Auteur: Benameur Jeanne

Info: Laver les ombres

[ bien-être ] [ réconfort ]

 

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décor

Les pâturages furent envahis, les pluies se firent plus rares, et la campagne, malade, se mit à dépérir. Et la population se dispersa en de lentes migrations. Et là-haut, il ne resta que la maison isolée. Sur ce paysage d'aridité et de mort, on croyait voir le refuge de Job. Au sommet de la pente, la seule conversation était celle qui s'établissait entre ces quatre silences : la maison blanche, avec son muret de terre sèche, la montagne, la vallée et les faucons tenaces.

Auteur: Mallea Eduardo

Info: Cendres

[ littérature ]

 

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enfance

Quand nous étions encore toutes petites, c'étaient les secrets cachés sous les dalles qui nous attiraient, plus tard ce fut le soleil couchant. Cet escalier extérieur était un lieu merveilleux. Il appartenait tout à la fois à la maison et au jardin. Il était pris d'assaut par un rosier grimpant, et quand la porte d'entrée restait ouverte, l'odeur des pierres du vestibule se mêlait au parfum des roses. L'escalier n'était ni en haut ni en bas, ni dedans ni dehors. Il était là pour assurer en douceur mais avec fermeté la transition entre deux mondes. Ainsi s'explique sans doute la prédilection des adolescents pour ce genre d'endroit, leur penchant à s'installer dans des escaliers comme celui-là, à se tenir dans l'entrebâillement des portes, à s'asseoir sur les murets, à s'agglutiner à des arrêts de bus, à courir sur les traverses d'une voie ferrée, à regarder du haut d'un pont. Passagers en transit, consignés dans l'entre-deux...

Auteur: Hagena Katharina

Info: Le Gout des Pépins de Pomme

[ nostalgie ] [ littérature ]

 

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cité imaginaire

Chaque année, lors de mes voyages, je m'arrête à Procopia et pour séjourner dans la même chambre de la même auberge. Dès la première fois, je me suis attardé à contempler le paysage que l'on voit en déplaçant le rideau de la fenêtre : un fossé, un pont, un muret, un sorbier, un champ de maïs, un buisson de ronces avec des mûres, un poulailler, une colline jaune, un gros nuage blanc, un morceau de ciel bleu en forme de trapèze. Je suis sûr que la première fois on ne voit personne ; ce n'est que l'année suivante qu'à un mouvement parmi les feuilles, j'ai pu distinguer une face ronde et plate rongeant un épi. Au bout d'un an, ils étaient trois sur le petit mur, et à mon retour, j'en ai vu six, assis en rang, les mains sur les genoux et quelques sorbets dans un plat. Chaque année, dès que j'entrais dans la pièce, je soulevais le rideau et comptais quelques visages de plus : seize, dont ceux du fossé ; vingt-neuf, dont huit perchés sur le sorbier ; quarante-sept, sans compter ceux du poulailler. Ils se ressemblent, ils semblent gentils, ils ont des taches de rousseur sur les joues,  sourient, certains la bouche pleine de mûres. Bientôt, j'ai vu tout le pont rempli de gars aux visages ronds, serrés les uns contre les autres parce qu'ils n'avaient pas de place pour bouger ; ils mâchaient les épis, puis rongeaient les trognons. Et ainsi, une année après l'autre, j'ai vu le fossé, l'arbre, le buisson disparaître, cachés par des haies de sourires tranquilles, entre des joues rondes qui bougent en mâchant des feuilles. Vous n'avez pas idée, dans un petit espace comme ce champ de maïs, du nombre de personnes qui peuvent y tenir, surtout si elles sont assises, les bras autour des genoux, sans bouger. Elles doivent être beaucoup plus nombreux qu'il n'y paraît : j'ai vu la crête de la colline couverte d'une foule de plus en plus dense ; mais depuis que ceux du pont ont pris l'habitude de se chevaucher les épaules, je ne peux plus pousser mon regard aussi loin. Cette année, enfin, quand je lève le rideau, la fenêtre n'encadre qu'une étendue de visages : d'un coin à l'autre, à tous les niveaux et à toutes les distances, on voit ces visages ronds, fermes, plats, avec un soupçon de sourire, et au milieu beaucoup de mains, qui s'accrochent aux épaules de ceux qui sont devant. Même le ciel a disparu. Je pourrais aussi bien m'éloigner de la fenêtre. Non pas que le mouvement soit facile pour moi. Dans ma chambre, nous sommes vingt-six : pour bouger mes pieds, je dois déranger ceux qui sont accroupis par terre, je me fraie un chemin entre les genoux de ceux qui sont assis sur la commode et les coudes de ceux qui se relaient pour s'appuyer sur le lit : tous des gens sympathiques, heureusement.

Auteur: Calvino Italo

Info:

[ surpopulation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel