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création du monde

Pour les Aborigènes d’Australie, le monde physique est toujours en perpétuelle création, en mutation, et ce, à partir d’une dimension de conscience intemporelle qu’ils nomment "le temps du rêve", ou Alcheringa. Depuis de nombreuses années, je m’intéresse à ce dreamtime aborigène, car il me semble qu’il détient les clés de la compréhension du lien entre psyché et matière. Les mythes de création des Aborigènes nous parlent d’un lointain passé qu’il est d’ailleurs également possible de lier au futur. Les êtres du temps du rêve vivaient en dehors du temps et de l’espace dans une dimension spirituelle et psychique ; de cet univers de conscience, ils ont conçu la réalité par le biais de leurs intentions. Les Aranda du centre de l’Australie les appellent les êtres Numbakulla, terme signifiant "issus de rien", existant par soi-même. Il est dit de ces êtres fondateurs qu’ils avaient préalablement rêvé leur état et leur devenir. Comment ne pas voir ici la marque de la rétrocausalité ! De leur dimension de conscience atemporelle, les ancêtres fondateurs de toute vie sur Terre observaient le monde. Cependant, de ce point de vue extérieur au réel, l’espace et le temps avaient une tout autre apparence. Les mythes décrivent un monde mouvant, une Terre molle indifférenciée, un espace-temps flexible que seule la conscience de ces êtres était capable de modeler. Car c’est par le biais de leurs intentions de création que les héros originels du temps du rêve ont façonné l’espace. Cette période créative est décrite comme une expérience d’excitation dynamique, d’intentions liées à des mouvements et des déplacements.

Auteur: Leterrier Romuald

Info: Dans "Se souvenir du futur", page 131

[ légende ] [ performativité ] [ moi supérieur ]

 

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front national

De lui-même, [Jean-Marie] Le Pen n’est rien. Rien d’autre que la structure gonflable qu’est venu emplir, le 21 avril dernier [2001], tout ce qui subsiste de réel. Le Pen est la figure que prend la réalité lorsque toute une société en mutation technoïde la chasse par la porte et qu’elle revient s’inviter au festin, sous le nom par exemple d’insécurité, en sautant par la fenêtre. Le Pen est la tête que revêt le réel lorsqu’on l’a laissé trop longtemps dehors, dans les ténèbres extérieures, et qu’il y a chopé la peste. C’est la baudruche enflée de tous les résidus du monde concret non encore transformés par les processus de cybermodernisation illimitée dont notre temps est la proie. […]

Le lepénisme souffre lui aussi d’irréalité, quoique le réel résiduel l’ait choisi comme trou noir. Il est inhabitable et il ne demande qu’à être battu. Dans cette perspective, il collabore avec ses ennemis, les anti-lepénistes. Mais c’est ceux-ci, alors, qui renâclent à ce travail de liquidation. Car Le Pen leur permet, en criant sans arrêt à la "lepénisation des esprits", de lepéniser tout ce qui leur déplaît, tout jugement non conforme, tout soupçon de lucidité un peu dissidente, tout ce qui pourrait entraver la marche en avant de leurs innombrables destructions encensées. Le Pen est une occupation. Le Pen occupe tous les RTTifiés au chômage de tout depuis l’RTTernité. Le Pen les justifie. Le Pen donne à ces demi-soldes de l’Histoire l’impression de vivre puisqu’ils sont vigilants et en état d’alerte. Le Pen est le metteur en scène de leur désoeuvrement.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, pages 250-251

[ politique ] [ extrême droite ] [ symptôme ] [ retour du refoulé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

morale de la forme

Rien n'est plus déréglé que le roman, en ce sens qu'il n'a pas de règles de confection valables de façon générale ; mais, en même temps, rien n'est davantage dominé par le complexe de la norme. Le roman ne peut épouser que lui-même, et ce mariage est monogame, comme il sied à un monothéiste. Mais il y a plus. Le roman est l'Hérode des récits. Il ne peut se dérouler qu'en tuant sans cesse de possibles récits, comme ce Juggernaut (*) qui écrasait les fidèles ; et c'est ce qui fait que les récits se mettent en travers du cours du roman. Quand Don Abondio (**) rencontre les sbires, il doit passer sur le cadavre du récit des sbires - de quoi se sont-ils parlé en venant à cette bifurcation ? - et sur le cadavre du récit qui voulait naître autour de cette petite chapelle peinte d'âmes du purgatoire ; et, peu après, cet "On raconte que le prince de Condé" n'est-il pas l'aveu d'un récit nié, necatus (***) ? En somme, on ne peut écrire un roman qu'en renonçant aux minuscules et répétitives hérésies des récits ; aux monstruosités éphémères ; aux perversions hâtives ; aux notations pour un délire.  Non pas qu'un roman ne puisse être un délire hérétique, monstrueux, pervers ; mais l'hérésie constante se transforme en orthodoxie ; la monstruosité qui perdure se solidifie en une mutation heureusement réalisée ; la perversion accueillie et acceptée devient convenable et comme il faut ; et le délire donne lieu, après trois chapitres, à un nouveau langage, d'une grammaire et d'un lexique robustes.

Auteur: Manganelli Giorgio

Info: in "Le bruit subtil de la prose", éd. du Promeneur, p. 37-38 - (*) Juggernaut : char de procession du dieu Krishna, dont on disait qu'il n'hésitait pas à écraser les fidèles qui se trouvait sur sa route ; (**) Don Abondio : personnage principal des "Fiancés" de Manzoni ; (***) necatus : qui a été tué (latin)

[ littérature ] [ narration ] [ sacrifice ] [ liberté narrative ] [ contraintes narratives ] [ écriture fermeture ]

 

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épigénétique

La différence entre la théorie platonicienne et l'hypothèse de la résonance morphologique peut être illustrée par analogie avec un téléviseur. Les images à l'écran dépendent des composants matériels du téléviseur et de l'énergie qui l'alimente, ainsi que des transmissions invisibles qu'il reçoit par le biais du champ électromagnétique. Un sceptique qui rejette l'idée d'influences invisibles pourra essayer de tout expliquer sur les images et les sons en termes de composants de l'ensemble - les fils, les transistors, etc. - et les interactions électriques entre eux. Avec des recherches approfondies, il découvrira qu'endommager ou supprimer certains des composants affecte les images ou les sons produits par l'ensemble, et ce de manière réproductible et prévisible. Cette découverte renforcera sa croyance matérialiste. Il ne sera pas en mesure d'expliquer exactement comment l'ensemble produit les images et les sons, mais il espère qu'une analyse plus détaillée des composants et des modèles mathématiques plus complexes de leurs interactions apporteront finalement la réponse. Certaines mutations des composants - par exemple, un défaut de certains des transistors - affectent les images en changeant leurs couleurs ou en déformant leurs formes ; tandis que les mutations des composants du circuit de syntonisation font basculer l'ensemble d'un canal à l'autre, ce qui entraîne un ensemble de sons et d'images complètement différent. Mais cela ne prouve pas que le journal télévisé du soir soit produit par des interactions entre les composants du téléviseur. De même, les mutations génétiques peuvent affecter la forme et le comportement d'un animal, mais cela ne prouve pas que la forme et le comportement sont programmés dans les gènes. Ils sont hérités par résonance morphologique, une influence invisible sur l'organisme venant de l'extérieur, tout comme les téléviseurs sont accordés de manière résonnante aux transmissions qui proviennent d'ailleurs.  

Auteur: Sheldrake Rupert

Info: The Science Delusion : Sentir l'esprit de recherche

 

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mutation symbolique

Bien des penseurs du début du XXe siècle, qu’ils soient économistes, psychanalystes ou biologistes, intègrent le désir comme une composante essentielle de leur anthropologie. Pour cette nouvelle génération d’intellectuels, l’envie et l’émulation relèvent d’instincts sociaux parfaitement fonctionnels et non pas de déviations pécheresses. Les économistes libéraux, héritiers de Mandeville, pensent les passions, l’insatisfaction et l’appétit de jouissance comme des stimulants économiques bien utiles à l’enrichissement général. Pour les évolutionnistes, l’animalité de l’homme explique sa nature pulsionnelle et invalide la doctrine du contentement. La société humaine ne suit pas un ordre providentiel et immuable, mais est traversée par le désir, la compétition et le mouvement, nécessaires à l’adaptation. L’insatisfaction et l’envie permettent à l’humanité de progresser en tant qu’espèce. La légitimation des pulsions humaines par l’argument de l’animalité ouvre la voie à la diffusion d’une vulgate freudienne, particulièrement vivace après guerre. Les médias diffusent et popularisent alors de multiples concepts freudiens : l’inconscient et le subconscient, le refoulement, l’instinct sexuel, la fixation, le complexe d’infériorité… La vulgate freudienne donne un vocabulaire, mais également une légitimité "scientifique" à la mentalité de consommation naissante. Les comportements, qu’ils soient moraux ou immoraux, scandaleux ou vertueux, ne seraient en réalité que l’expression de la nature pulsionnelle de l’homme. Sans que nous le sachions, l’instinct sexuel déterminerait nos comportements, y compris les plus anodins. Des mécanismes cachés expliqueraient notre égoïsme. Au-delà de l’ontologie, la vulgate freudienne entérine les notions de subjectivité et de personnalité – dont on a vu qu’elles étaient essentielles à la nouvelle mentalité –, en présentant chaque individu comme pourvu d’une intériorité, d’un soi profond (inner self), qu’il conviendrait d’explorer et de laisser s’exprimer. Refouler ce soi "réel", ce serait risquer de sombrer dans la maladie mentale. Le reconnaître, au contraire, permettrait de s’accomplir en tant qu’individu.

Auteur: Galluzzo Anthony

Info: Dans "La fabrique du consommateur", éd. La découverte, Paris, 2020

[ discours ] [ armes conceptuelles ] [ critique ] [ consumérisme justifié ]

 

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intelligence

Mao était fin lettré qui, avant même d’entrer en politique, connaissait la sentence si fameuse, si décisive pour toute entreprise de guérilla, du traité de guerre des Trente-six stratagèmes dont l’auteur nous est inconnu mais que l’on sait inspiré du Yi-king : "Un grand général doit connaître l’art des changements." "Toujours l’actif s’affaiblit et le passif se renforce", dit ce même traité. L’art des changements, c’est l’art de monter en puissance se sachant faible, de transformer le discontinu en continu, et inversement. Sun-Tzu disait que "soumettre l’ennemi sans combat est ce qu’il y a de mieux", indépendamment des forces des uns et des autres, mais dépendamment des ruses de chacun pour affaiblir moralement l’adversaire avant tout combat.
Il fallut près de vingt ans à Mao pour parvenir à la puissance étant faible. Le coup d’État n’est qu’affaire de patience et de prudence. L’art des changements, en matière de guerre comme ailleurs, est un art de la situation, un potentiel de situation, c’est-à-dire un potentiel à l’inverser ou à la confirmer. L’art du changement est un art de la connaissance des causes des choses – tout stratège doit être assez philosophe pour comprendre où veut le mener son ennemi, et où lui-même veut aller, pour en tirer parti. Le but de la stratégie est l’inversion des rapports, et les tactiques ne sont que les opérations d’inversion, les changements, les ouvertures à d’autres situations. Là encore, ce sont des plis : Mao ne croit pas qu’il y ait une situation qui puisse un jour se présenter sous un aspect immuable, rien n’est irréversible ; comme l’indique le Livre des mutations, toutes les situations présentent en leur creux une face et son envers, une situation et son changement, une virtualité de renversement et une virtualité de maintien, de conservation.

Auteur: Bohm Antoine

Info: De Gandhi à Daech, Histoires honorables ou infâmes de guérillas, d'insurrections et de déstabilisations

[ détermination ] [ révolution ] [ Chine ]

 

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neuro-médiateurs

La prise de conscience que le cerveau utilise tant de types différents de produits chimiques, en plus des neurotransmetteurs classiques, pour communiquer entre les neurones ne fut que la première étape d'un changement conceptuel majeur en neurosciences. Beaucoup de ces substances sont des neuropeptides, et la plupart d'entre eux affectent l'humeur et le comportement. La spécificité de leurs effets ne réside pas dans la connectivité anatomique entre les neurones, mais dans la distribution des récepteurs au sein du cerveau. Différents récepteurs ont des schémas de distribution très hétérogène, et ces distributions diffèrent entre les espèces d'une manière qui est en corrélation avec les différences de comportement.

Le simple fait d'un décalage récepteur-peptide dans une zone particulière du cerveau pourrait n'avoir aucune grande importance. Il se peut que de nombreuses cellules aient une promiscuité dans les récepteurs qu'elles expriment : si certains récepteurs ne voient aucun ligand, le coût pour les cellules est négligeable. L'expression excessive des récepteurs pourrait contribuer à l'évolutivité des systèmes neuronaux et pourrait être courante parce que les organismes ayant une attitude libérale envers l'expression des récepteurs sont les plus susceptibles d'acquérir de nouvelles fonctions. Parce que la signalisation extrasynaptique ne nécessite pas de connectivité point à point précise, elle est intrinsèquement "évolutive" : une mutation mineure dans la région régulatrice d'un gène de récepteur peptidique, en modifiant le schéma d'expression, pourrait avoir des conséquences fonctionnelles sans nécessiter de recâblage anatomique. .

Le fait que les récepteurs peptidiques aient des modèles d'expression distinctifs et que les peptides produisent des effets comportementaux cohérents lorsqu'ils sont administrés assez grossièrement dans le cerveau suggère que la transmission de volume est utilisée comme mécanisme de signalisation par de nombreuses populations différentes de neurones peptidergiques. Il faut donc considérer les neuropeptides comme des "hormones du cerveau".

Auteur: Leng Gareth

Info: Le cœur du cerveau : l'hypothalamus et ses hormones

[ polypeptides ] [ neuromodulateurs ]

 

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humanisme

Je m'assis en face d'un couple. Entre l'homme et la femme, l'enfant, tant bien que mal, avait fait son creux, et il dormait. Mais il se retourna dans son sommeil, et son visage m'apparut sous la veilleuse. Ah ! quel adorable visage ! Il était né de ce couple-là une sorte de fruit doré. Il était né de ces lourdes hardes cette réussite de charme et de grâce. Je me penchai sur ce front lisse, sur cette douce moue des lèvres, et je me dis : voici une belle promesse de la vie. Les petits princes des légendes n'étaient point différents de lui : protégé, entouré, cultivé, que ne saurait-il devenir ! Quand il naît par mutation dans les jardins une rose nouvelle, voilà tous les jardiniers qui s'émeuvent. On isole la rose, on cultive la rose, on la favorise. Mais il n'est point de jardinier pour les hommes. Mozart enfant sera marqué comme les autres par la machine à emboutir. Mozart fera ses plus hautes joies de musique pourrie, dans la puanteur des cafés concerts. Mozart est condamné.
Et je regagnais mon wagon. Je me disais : ces gens ne souffrent guère de leur sort. Et ce n'est point la charité ici qui me tourmente. Il ne s'agit point de s'attendrir sur une plaie éternellement rouverte. Ceux qui la portent ne la sentent pas. C'est quelque chose comme l'espèce humaine et non l'individu qui est blessé ici, qui est lésé. Je ne crois guère à la pitié. Ce qui me tourmente, c'est le point de vue du jardinier. Ce qui me tourmente, ce n'est point cette misère, dans laquelle, après tout, on s'installe aussi bien que dans la paresse. Des générations d'Orientaux vivent dans la crasse et s'y plaisent. Ce qui me tourmente, les soupes populaires ne le guérissent point. Ce qui me tourmente, ce ne sont ni ces creux, ni ces bosses, ni cette laideur. C'est un peu, dans chacun de ces hommes, Mozart assassiné.

Auteur: Saint-Exupéry Antoine de

Info: Terre des hommes, Oeuvres, la Pléiade, nrf Gallimard 1959 <p.260>

 

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totalitarisme

Il me semble de plus en plus vain de critiquer les mesures "liberticides" portant atteinte, au nom de la santé, à nos droits individuels, à la culture et à la liberté d’expression. Pourquoi ? me demanderez-vous peut-être. La réponse est évidente : nous sommes entrés dans une ère nouvelle que je qualifierais volontiers de biocratie, biocratie qui est par ailleurs largement plébiscitée par la population. La démocratie était à bout de souffle, flirtant tantôt avec un populisme inspirant la terreur, tantôt avec un socialisme devenu obsolète. La démocratie avait eu son heure de gloire, mais comme l’aristocratie avant elle, le déclin la guettait. Plus personne n’y croyait vraiment : le désarroi de ses dirigeants le disputait à leur peur panique d’être trainé devant des tribunaux, populaires ou médiatiques.

En revanche, la biocratie qui n’aspire qu’à préserver la vie – que ce soit celle de la planète ou celle des individus -était visiblement attendue, aussi bien par les écologistes que par des populations vieillissantes plus soucieuses d’une retraite confortable que d’utopies politiques dont elles avaient été gavées et qui ne suscitaient plus que des sourires attendris ou narquois. Le Covid 19 est arrivé à point nommé pour semer la frayeur dans le monde entier et instaurer cette biocratie qui imposa aussitôt ses nouvelles règles – hygiénistes bien sûr – et son administration reposant sur un ordre médical prêt à se déchirer pour des miettes de pouvoir et les profits qu’il en tirerait.

La biocratie qu’on peut définir comme la santé plus la surveillance de tous par chacun, est une forme de gouvernance presque impossible à combattre. Elle ressemble à une dictature, sans en être une. Son modèle pourrait être chinois. Au fait, qui a dit que quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera. Oui, le monde tremble, mais de peur. Tout en étant soulagé que tant d’experts en santé publique veillent à sa protection et nous débarrassent incidemment de ce poids qu’on appelait autrefois la liberté. Il ne nous en reste plus que le goût, mais il est amer.

Auteur: Jaccard Roland

Info: https://leblogderolandjaccard.com/2020/12/22/lavenement-de-la-biocratie/

[ transhumanisme ] [ mutation sociétale ] [ dictature sanitaire ]

 
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Buts de FLP

FLP est un site exigeant - chose rare de nos jours sur le web. Il l'est parce pour y participer il faut aimer lire, avoir du temps, et surtout ne pas avoir peur d'y apporter son ordre propre pour confronter cette subjectivité personnelle avec une forme de consensus extérieur ; toutes choses qui passent par le signe consensus, le langage.

FLP, dans l'idéal, devrait, en étendant et en ouvrant sa base de données, aider quasi n'importe qui - et selon son niveau, à une certaine forme de compréhension intellectuelle via la lecture. En lui permettant aussi de stocker et d'organiser à sa guise les extraits qui lui parlent.

Cette application est astreignante aussi parce qu'il faut respecter quelques aspects "protocolaires" lors de l'insertion d'un extrait et de son étiquetage. C'est à ce prix que le corpus Homme-Machine de FLP pourra grandir et s'affiner en même temps. Cette action est destinée à offrir un espace de calme qui conjugue : stimulation de la lecture, de la lecture analytique pour ceux qui veulent participer, et donc de la réflexion.

Nous voulons aussi accompagner l'énorme mutation en cours, particulièrement celle des changements des habitudes de lecture. Par dessus tout nous pensons que cet espace de tranquillité offre une occupation du temps qui, au vu de la situation globale et de ses défis économico-écologiques, va dans le sens de ce que nous appelons "consommation de biens non tangibles". Passer le temps sans polluer ou consommer des objets inutiles devrait être, à notre sens, une des solutions du monde de demain.

En résumé les objectifs de cette application sont :

- Accompagner la mutation numérique en cours quant aux changements des habitudes de lectures et réenchanter le lire.

- Inciter les gens à réfléchir via une nouvelle approche lexicographique communautaire "élitaire pour tous" appelée à développer un corpus aux possibilités quasi infinies mais avec une base linguistique retraçable.

- Apporter une pierre à l'édifice d'un monde à venir qui devra privilégier la consommation de biens non tangibles. (Occupation du temps, désambiguïsation des propos, discussion communautaire constructive). .

Auteur: Mg

Info: 17 oct. 2019

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ réflexion collective ]

 

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