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annales

L’Histoire n’est pas le développement d’un rien en quelque chose, ni même la transformation de quelque chose d’insignifiant en quelque chose de grand ; ce n’est pas non plus la mutation d’un être en un autre tout différent, mais le récit d’un réveil racial et populaire à travers des héros, des dieux ou des poètes, qui servent de modèles pour toujours.

Auteur: Rosenberg Alfred

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[ mythes fondateurs ] [ nationalismes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

création du monde

Pour les Aborigènes d’Australie, le monde physique est toujours en perpétuelle création, en mutation, et ce, à partir d’une dimension de conscience intemporelle qu’ils nomment "le temps du rêve", ou Alcheringa. Depuis de nombreuses années, je m’intéresse à ce dreamtime aborigène, car il me semble qu’il détient les clés de la compréhension du lien entre psyché et matière. Les mythes de création des Aborigènes nous parlent d’un lointain passé qu’il est d’ailleurs également possible de lier au futur. Les êtres du temps du rêve vivaient en dehors du temps et de l’espace dans une dimension spirituelle et psychique ; de cet univers de conscience, ils ont conçu la réalité par le biais de leurs intentions. Les Aranda du centre de l’Australie les appellent les êtres Numbakulla, terme signifiant "issus de rien", existant par soi-même. Il est dit de ces êtres fondateurs qu’ils avaient préalablement rêvé leur état et leur devenir. Comment ne pas voir ici la marque de la rétrocausalité ! De leur dimension de conscience atemporelle, les ancêtres fondateurs de toute vie sur Terre observaient le monde. Cependant, de ce point de vue extérieur au réel, l’espace et le temps avaient une tout autre apparence. Les mythes décrivent un monde mouvant, une Terre molle indifférenciée, un espace-temps flexible que seule la conscience de ces êtres était capable de modeler. Car c’est par le biais de leurs intentions de création que les héros originels du temps du rêve ont façonné l’espace. Cette période créative est décrite comme une expérience d’excitation dynamique, d’intentions liées à des mouvements et des déplacements.

Auteur: Leterrier Romuald

Info: Dans "Se souvenir du futur", page 131

[ légende ] [ performativité ] [ moi supérieur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

On a retrouvé en de mains endroits du proche orient des amulettes et autres supports, dont les origines remontent au moins jusqu'au 10e millénaire av. J.-C, qui représentent l'aigle et le serpent de la légende d'Etana. Un des mythes fondateurs de l'humanité. "L'aigle et le serpent vivaient dans le même arbre. Un jour l'aigle et son fils eurent de mauvaises pensées et mangèrent les oeufs du serpent. Le serpent alla alors demander conseil au chef des dieux qui l'autorisa à se venger. Le serpent revint alors pour se cacher dans le cadavre d'un animal. Quand, à son retour, l'aigle se posa pour manger la carcasse, le serpent se dressa, l'attrapa et l'enferma dans un trou. Etana, premier roi de l'humanité, nommé par les dieux, ne pouvait avoir d'enfants. Il alla alors vers l'aigle enfermé et ils lui proposa un pacte. Il le libérait si celui ci était d'accord de l'aider et de le transporter jusqu'à la grande Déesse du Ciel. Ce qui fut fait et assura à Etana une fécondité dont il était privé jusqu'alors et lui permit d'établir une dynastie." Au Turkménistan les fouilles sur le site de Karakoum - haut lieu d'une civilisation pré-sumérienne des oasis vieille de plus de 5000 ans - confirment l'existence d'un peuple urbain très avancé et offrent des indices clairs sur les modes de vie et les croyances des habitants. Raffinés, ils attachaient une grande importance à la beauté et les femmes jouissaient d'un grand prestige. La mise au jour de statuettes féminines confirme même qu'il s'agissait d'une société fondée sur le matriarcat (les sceaux de commandements découverts sont féminins). Pourtant, la découverte de toute une série d'amulettes racontant l'histoire d'Etana permet d'identifier ce qui aurait été une rupture dans cette civilisation des oasis. Elle aurait progressivement passé d'un âge de la pierre, matriarcal, à un âge de l'agriculture, patriarcal, simultanément, à la prolifération de la légende d'Ethana. Ce mythe, très répandu dans la pré antiquité symboliserait donc la prise du pouvoir par les mâles.

Auteur: Sur Arte TV

Info: 9 octobre 2004, émission Les secrets du Karakoum sur les recherches dirigées par l'archéologue italien Gabriele Rossi-Osmida

[ historique ] [ civilisation ] [ mésopotamie ] [ inversion ]

 

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