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racisme

...elle se rappelait comment on traitait les Noirs en Russie, déjà rien que la façon dont on parlait d'eux. Les étudiants nègres séduisent ou violent les femmes russes, disait-on. C'étaient des chauds lapins, montés comme des étalons. Il y avait beaucoup de femmes qui aimaient cela, bien mal leur en avait pris ! Les Noirs, disait-on, dégageaient une odeur nauséabonde, étaient bruyants et se distinguaient à peine des prosimiens. Rosa se souvint d'une blague qu'elle avait entendue un jour : dans la résidence étudiante de l'université Lumumba, un étudiant s'est fait manger. L'administration du foyer et la milice sont indignées. Pourquoi avez-vous fait cela ? demande un milicien aux auteurs du crime. Vous êtes quand même nourris... Mais la nourriture de notre pays nous manquait, expliquent les étudiants africains.

Auteur: Vertlib Vladimir

Info: L'Etrange mémoire de Rosa Masur

[ cannibale ] [ préjugés raciaux ]

 

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nord-sud

Toute prétention à une supériorité quelconque, sauf dans le domaine technologique, qu'ont pu entretenir les nations chrétiennes, a, en ce qui me concerne, été réduite à néant par l'existence même du IIIe Reich. Les Blancs furent et sont encore stupéfaits par l'holocauste dont l'Allemagne fut le théâtre. Ils ne savaient pas qu'ils étaient capables de choses pareilles. Mais je doute fort que les Noirs en aient été surpris ; au moins au même degré. Quant à moi, le sort des juifs et l'indifférence du monde à leur égard m'avaient rempli de frayeur. Je ne pouvais m'empêcher, pendant ces pénibles années, de penser que cette indifférence des hommes, au sujet de laquelle j'avais déjà tant appris, était ce à quoi je pouvais m'attendre le jour où les États-Unis décideraient d'assassiner leurs nègres systématiquement au lieu de petit à petit et à l'aveuglette.

Auteur: Baldwin James

Info: La prochaine fois, le feu

[ ww2 ]

 

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camp de concentration

Toute prétention à une supériorité quelconque, sauf dans le domaine technologique, qu'ont pu entretenir les nations chrétiennes, a, en ce qui me concerne, été réduite à néant par l'existence même du IIIe Reich. Les Blancs furent et sont encore stupéfaits par l'holocauste dont l'Allemagne fut le théâtre. Ils ne savaient pas qu'ils étaient capables de choses pareilles. Mais je doute fort que les Noirs en aient été surpris ; au moins au même degré. Quant à moi, le sort des juifs et l'indifférence du monde à leur égard m'avaient rempli de frayeur. Je ne pouvais m'empêcher, pendant ces pénibles années, de penser que cette indifférence des hommes, au sujet de laquelle j'avais déjà tant appris, était ce à quoi je pouvais m'attendre le jour où les États-Unis décideraient d'assassiner leurs nègres systématiquement au lieu de petit à petit et à l'aveuglette.

Auteur: Baldwin James

Info: La prochaine fois, le feu

[ occident ] [ vingtième siècle ] [ compromis ]

 

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chanson française

Il arrivait que l’on parle musique dans ma famille.
Mon cousin Jean-Jacques préférait Sylvie Vartan à Sheila parce qu’elle avait un plus beau cul.
Ma mère avait le béguin pour Julio Iglesias et Sacha Distel. En revanche, elle ne supportait pas Mireille Mathieu, maniérée et mal fagotée.
Mon père aimait bien Gilbert Bécaud. À chacune de ses apparitions télévisuelles, il répétait : " Il a toujours sa cravate à pois ! " ou alors : " Tiens, c’est rare de le voir sans sa cravate à pois ! "
Ma grand-mère détestait Johnny Hallyday : " Il ne chante pas, il gueule ! "
Mon grand-père, lui, ne comprenait pas cette génération de chanteurs " tous infoutus de passer à la télé sans qu’une ribambelle de nègres se dandine autour d’eux ".
Leurs avis s’harmonisent concernant le classique et l’opéra, regroupés sous le terme de grande musique : tous trouvaient ça chiant.

Auteur: Romand Éric

Info: Mon père, ma mère et Sheila, pp 18-19, Stock, 2017

[ vingtième siècle ] [ variétés ] [ musique ]

 

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ethnie vaincue

Je remonte dos à la mer, cette île quadrillée de rues : Manhattan, et je crois descendre du même coup les nuances du pigment humain. Ayant commencé avec les Suédois et continué avec des Latins, je finis, à partir de la 25ème rue, par les noirs.

La ligne de démarcation entre les quartiers blancs et noirs n'a pas le flou ondoyant des pays à sang métis ; aux Etats-unis, elle saute aux yeux, autant que le spectacle nocturne des nègres patinant en plein air, les soirs d'hiver, sous les globes électriques, quand jeunes gens et fillettes s'élancent sur ces glaciers horizontaux, comme les corbeaux sur les plaines de Russie. 

Les noirs ont gagné du terrain ; peu à peu, ils grignotent les Blancs, comme l'océan ronge la falaise. Ils s'infiltrent rue par rue, bloc par bloc, maison par maison. Un immeuble où une famille noire a réussi à s'installer est perdu pour la race blanche.

Auteur: Morand Paul

Info: Chroniques 1931-1954 (2001, 651 p., Grasset, p.423)

[ nouveau monde ] [ processus de destruction ] [ méfaits ] [ affrontement racial ] [ mélange nocif ]

 

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portrait

Leverdier avait à peu près son âge. C’était un de ces nègres blonds, lavés au safran des étoiles et frottés d’un pastel sang, qui plaisent aux femmes beaucoup plus qu’aux hommes, ordinairement mieux armés contre les surprises de la face humaine. Le trait dominant de sa vibratile physionomie était les yeux, comme chez Marchenoir. Mais, au contraire de ces clairs miroirs d’extase, allumables seulement au foyer de quelque émotion profonde, les siens étaient perpétuellement dardants et perscrutateurs, comme ceux d’un pygargue en chasse ou d’un loup-cervier. Nul éclair de férocité, pourtant. De toute cette figure transsudait, au contraire, une bonté joyeuse et active, dont l’expression valait un miracle, et l’intensité même de son regard était un simple effet de la merveilleuse attention de son cœur. À peine une vague ironie relevait-elle, parfois, la commissure et remontait plisser le coin de l’œil droit. Visiblement, la palette de cette âme était au grand complet, à l’exception d’une seule couleur, le noir, dont un déluge de ténèbres n’aurait pu réparer l’absence.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, pages 196-197

[ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

racisme

Si danger il y a, il est plutôt dans la musique et la danse importées en Europe par les nègres. Cette musique a vraiment conquis toute une frange de la population européenne cultivée, elle a même créé un véritable fanatisme. Comment s’imaginer que la répétition continuelle des gestes physiques que les nègres font en dansant autour de leur fétiches, ou qu’avoir toujours à l’oreille le rythme syncopé des jazz-bands, reste sans conséquences idéologiques?

a) Il s’agit d’un phénomène énormément diffus, qui touche des millions et des millions de personnes, spécialement les jeunes;

b) il s’agit d’impressions très énergiques et violentes, qui laissent donc des traces profondes et durables;

c) il s’agit de phénomènes musicaux, donc de manifestations qui s’expriment dans le langage le plus universel qui existe aujourd’hui, dans un langage qui communique plus rapidement que n’importe quel autre les images et impressions d’une civilisation non seulement étrangère à la nôtre, mais […] primitive et élémentaire, donc facilement assimilable et généralisable par la musique et par la danse à tout le monde psychique.

Auteur: Gramsci Antonio

Info: Lettre à sa belle soeur Tania Schucht, 27 février 1928

[ politique ] [ élitisme ] [ corps-esprit ]

 

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racisme

Nègre : nom propre de peuple, habitant ou originaire de la Nigritie. Niger, Nigra, Nigrita. Le nom de Nègre n'est pas aujourd'hui synonyme d'Ethiopien, comme il le pourrait être en parlant de l'Antiquité. L'Ethiopie ne s'étend pas autant que la Nigritie. Nous n'appelons Ethiopiens que les peuples qui font au midi de l'Egypte, et au levant des Nègres. Les Nègres vendent aux Espagnols, aux Portugais & aux Hollandais, non-seulement ceux de leurs voisins qu'ils peuvent attraper, mais quelquefois leurs propres femmes & leurs enfants. Ils sont noirs, mais davantage vers le midi du Niger, que vers le nord; ils passent pour robustes, mais ignorants, lâches, paresseux ; moins farouches que les peuples de la Barbarie, de l'Arabie (Bidulgérid) & du Sahara. La plupart fuient le Mahométisme, les autres sont païens ; il y en a même qui n'ont presque aucun sentiment de religion. Au Pérou il est expressément défendu aux Noirs et aux Négresses d'avoir aucune communication personnelle avec les Indiens, sous peine aux mâles de se faire mutiler les parties naturelles; et aux Négresses d'être fustigées.

Auteur: Internet

Info: In : Dictionnaire Universel François et Latin, vulgairement appelé dictionnaire de Trévoux, Nancy, chez Pierre Antoine, 1734, Tome IV

[ historique ]

 

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argent

Et, sans doute - colonisés étonnés et bourgeois - les sous-développés, sots ingénieux asservis par leurs passions, seraient plus terribles encore s'ils devenaient riches. Ces gens-là, à vrai dire, perdent à gagner. Plus opulents, ils vivent plus inquiets, en pauvres Nègres indécrottables... Centupler ses besoins, faire tout pour l'ostentation, avoir cent ambassades à l'étranger parce que telle grande puissance en a cinquante, et, si elle en a soixante, en avoir vite deux cents, c'est s'empêtrer dans une pénurie encore plus effroyable que la gêne de jadis.
Mais se gouverner décemment, savoir s'arrêter quand bien même l'aide au Tiers-Monde serait centuple, employer le reste à développer le pays, à occuper les siens, sans Rolls ni Bentley, ou à tirer d'embarras des budgets déficitaires : tout cela vaut mieux que les insultes gauchement braillées par l'anticolonialisme de la négraille politique. Et c'est fausse sagesse, que de régner en mendiant ou en hâbleur.
Car c'est bien peu que de n'être point comme le commun des pauvres ; mais c'est être bien riche déjà, que de n'être plus comme le commun des riches...

Auteur: Ouologuem Yambo Utto Rodolph

Info: Lettre à la France nègre

[ conscience ] [ complexe ] [ afrique ]

 

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Gaule

C'est uniquement en France que l'on remarque aujourd'hui un accord secret, plus parfait qu'il n'a jamais été, entre les intentions des boursiers, intentions dont les Juifs sont les représentants, et les voeux d'une politique nationale inspirée par le chauvinisme. Et c'est précisément cette identité de vues qui constitue un immense danger pour l'Allemagne. C'est pour cette raison que la France est, et reste, l'ennemi que nous avons le plus à craindre. Ce peuple, qui tombe de plus en plus au niveau des nègres, met sourdement en danger, par l'appui qui il prête aux Juifs pour atteindre leur but de domination universelle, l'existence de la race blanche en Europe. Car la contamination provoquée par l'afflux de sang nègre sur le Rhin, au coeur de l'Europe, répond aussi bien à la soif de vengeance sadique et perverse de cet ennemi héréditaire de notre peuple qu'au froid calcul du Juif, qui y voit le moyen de commencer le métissage du continent européen en son centre et, en infectant la race blanche avec le sang d'une basse humanité, de poser les fondations de sa propre domination.

Auteur: Hitler Adolf

Info: Mein Kampf

[ antisémitisme ] [ racisme ] [ frustration ] [ finance ] [ élitisme ]

 

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