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religion

Heureux l'homme qui peut reconnaître dans son travail d'aujourd'hui une partie de l'œuvre de la vie et une incarnation de l'œuvre de l'Éternité. Les fondements de sa confiance sont immuables, car il a été rendu participant de l'Infini. Il travaille avec ardeur à ses entreprises quotidiennes parce que le présent lui est donné comme un bien.

C'est ainsi que l'homme devrait être une personnification du processus divin de la nature et montrer l'union de l'infini avec le fini, sans négliger son existence temporelle, se souvenant que ce n'est qu'en elle que l'action individuelle est possible, et sans exclure de sa vue ce qui est éternel, sachant que le Temps est un mystère que l'homme ne peut supporter de contempler jusqu'à ce que la Vérité éternelle l'éclaire.

Auteur: Maxwell James Clerk

Info:

[ croyance monothéiste ] [ credo orthogonal ] [ temps outil ] [ utile incarnation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

spiritualité

Les physiciens ne pourront échapper à cette nécessité d'introduire l'âme et la conscience dans la physique et ils le feront, mais comme ils seront gênés de se rapprocher ainsi de la religion, ils utiliseront d'autres termes plus scientifiquement corrects, au risque de continuer à dépeindre un monde austère.

Mais ils le feront, soyez en sûr, car même en conservant leur ancien cadre mathématique décrivant un univers continu, régi par des équations et disposant en tout point d'une quantité d'informations infinie, ils ne pourront éviter de se réveiller en constatant que notre réalité macroscopique quotidienne est déterminée par l'information présente à des échelles infiniment petites : négliger ce point est l'immense erreur des physiciens qui s'évertuent, y compris les plus illustres d'entre eux, à nous perpétuer une science matérialiste, qui prétend faire de nous des machines.

Auteur: Guillemant Philippe

Info: La physique de la conscience

[ rationalisme ]

 

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femmes-hommes

''Il ne me parle plus d'amour'' : mot de femmes, désespoir de femmes. La survalorisation féminine de l'amour a pour corrélat la ''longue plainte des femmes en mal d'amour'', les défilés de récriminations à l'endroit des hommes accusés d'être égoïstes, de manquer de romantisme, de ne pas extérioriser leurs sentiments, de négliger la vie affective au profit du travail professionnel. (…) Parce que les hommes ne sont pas socialisés au romanesque, ils s'accommodent plus facilement des relations plus ''routinières'', d'une moindre théâtralisation des sentiments. Les femmes vivent plus difficilement le manque de mots d'amour, le déficit de sentimentalité ; elles rêvent plus que les hommes de connaître le grand amour et reprochent aux hommes, fréquemment, de se protéger, de fuir, de ne pas se donner pleinement. La culture égalitaire n'a pas réussi à rendre similaires les exigences amoureuses des deux sexes.

Auteur: Lipovetsky Gilles

Info: La troisième femme : Permanence et révolution du féminin

[ décalés ]

 

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éros-thanatos

[…] il est de l’essence de l’homme que d’être constitué par les deux – un désir sexuel sans limite, et la loi. La loi est aussi essentielle à l’homme que le désir sexuel : il faut comprendre l’eros à la lumière de cette dualité. Vous ne pouvez pas négliger le nomos et le regarder comme entièrement extérieur. Cependant, cela signifie qu’il faut comprendre eros à la lumière de l’antagonisme entre la nature et la convention. Eros est en même temps désir de l’étreinte amoureuse et rébellion de la nature contre la convention, mieux, eros est cette rébellion plus qu’il n’est désir sexuel […]. Qu’ils veulent s’étreindre, cela, ils le savent, mais la signification plus profonde qu’ils ne connaissent pas, c’est le désir de l’unité originelle. C’est le désir de la nature ancienne non amoindrie par la convention, de la totalité ou de l’intégrité originelle. Mais si eros est bien cela, son but est inaccessible. Zeus s'en est occupé.

Auteur: Strauss Léo

Info: Dans "Sur le Banquet de Platon", trad. Olivier Sedeyn, éditions de l'éclat, Paris-Tel Aviv, 2006, pages 169-170

[ castration symbolique ] [ cosmogonie ] [ limites ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sciences

Quand Edison avait une aiguille à trouver dans une meule de foin, il commençait immédiatement, avec la diligence d'une abeille, à examiner, paille après paille toute la grange, jusqu'à ce qu'il ait trouvé l'objet de sa recherche. J'étais témoin désolé de tout cela, sachant qu'une petite théorie et un peu de calcul lui auraient épargné quatre-vingt-dix pour cent de ce travail.

(Edison fut de loin celui ayant le plus de succès et, probablement, le dernier usant d'une méthode de recherche purement empirique. Tout ce qu'il a accompli est le résultat d'essais et d'expériences persistants, souvent réalisés au hasard, mais qui témoignent toujours d'une vigueur et d'une ingéniosité extraordinaires. Partant de quelques éléments connus, il faisait leurs combinaisons et leurs permutations, les mettait en tableau et parcourait toute la liste, effectuant essai après essai avec une rapidité incroyable jusqu'à ce qu'il obtienne un indice. Son esprit était dominé par une seule idée, celle de ne rien négliger, d'épuiser toutes les possibilités.*)

Auteur: Tesla Nikola

Info: *"Tesla Says Edison Was an Empiricist", The New York Times (19 Oct 1931), 25

[ tâtonnement ] [ théorie-pratique ] [ ratissage ] [ quête ]

 

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illusion

L'empereur Charlemagne, à un âge avancé, tomba amoureux d'une demoiselle allemande. Les barons de la cour étaient très inquiets de voir le souverain, tout à son désir amoureux, et oublieux de la dignité royale, négliger les affaires de l'empire. Lorsque la jeune fille mourut tout soudain, les dignitaires poussèrent un soupir de soulagement, mais leur répit fut de courte durée : car l'amour de Charlemagne ne mourut pas avec elle. L'empereur, ayant fait déposer le cadavre embaumé dans sa chambre, ne voulait plus s'en détacher. L'archevêque Turpin, épouvanté par cette passion macabre, soupçonna quelque enchantement et voulut examiner la dépouille. Dissimulé sous la langue de la morte, il trouva un anneau serti d'une pierre précieuse. A peine l'anneau fut-il entre les mains de Turpin que Charlemagne s'empressa de faire enterrer la morte, reportant son amour sur la personne de l'archevêque. Pour échapper à cette situation gênante, Turpin jeta l'anneau dans le lac de Constance. Charlemagne tomba amoureux du lac, ne voulant plus s'éloigner de ses rives.

Auteur: Calvino Italo

Info: "Rapidité", in "Leçons américaines", éd. Gallimard, p. 49 - trad. C. Mileschi

[ sortilège ] [ dérive des sentiments ] [ passion ] [ conte ] [ historique ] [ envoûtement ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

cycle

Ça fait quatre mille ans qu'on nous terrorise avec ces religions organisées ! La Terre existe depuis plus de quatre milliards d'années, elle peut quand même se défendre contre ces minuscules quatre mille ans... Cette idée selon laquelle on ne peut vivre qu'aux ordres de l'hémisphère gauche du cerveau, en négligeant totalement sa partie animale, païenne, physique, naturelle est absurde. Comment a-t-on pu à ce point négliger la nature pour se laisser embobiner par la Bible ou le Coran ? Comment a-t-on pu accepter docilement ce calendrier ridicule de douze mois, avec des mois dont on ne sait même pas s'ils ont 28, 29, 30 ou 31 jours ? Le corps, lui, sait qu'il y a treize mois : les femmes saignent treize fois par an, il y a treize pleines lunes. Mais le christianisme ne tolère pas le 13... En supprimant ce nombre, il s'est imaginé plus fort que la nature. Les gratte-ciel, à New York, n'ont pas de treizième étage : ça en dit long sur l'influence de la religion sur ce pays.

Auteur: Björk Gudmundsdottir

Info: interrogée sur le site des Inrockuptibles en avril 2007

[ symbole ] [ civilisation ] [ nombre ]

 

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écrivains

... Pour vous orienter, inutile de lire Marx, trop desséché, comme came. ne vous branchez, s'il vous plaît que sur l'esprit. Marx, ce sont les chars à Prague. ne vous égarez pas sur cette voie de garage. Plongez vous en priorité dans Céline, le plus grand écrivain depuis 2000 ans, mais bien sûr sans négliger L'ETRANGER de Camus, que vous ferez suivre par CRIME ET CHATIMENT et LES FRERES KARAMASOV, tout Kafka également, ainsi que les bouquins du méconnu John Fante. ajoutez-y les nouvelles de Tourgeniev, évitez Faulkner, Shakespeare, et surtout George Bernard Shaw, la plus abominable baudruche de notre Ère, un authentique con doré sur tranche qui ne s'est - promis - juré - imposé que grâce à ses relations politiques et littéraires. Pour les contemporains, le seul qui me vienne à l'esprit et qui était parti pour tout casser mais qui s'est traîné à plat ventre quand on le lui a demandé, c'est Hemingway. Reste qu'entre Shaw et Hemingway, il y a un gouffre : Hemingway a réussi dans ses début quelques bons trucs alors que Shaw a, sa vie durant, aligné les stupidités vaniteuses et soporifiques.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Journal d'un gros dégueulasse, Le livre de poche, p. 101

[ littérature ] [ hiérarchie ] [ vacherie ]

 

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essai

L'Abrégé de Grammaire hébraïque paraît dans son ensemble, étranger aux problèmes dont l'étude a fait de Spinoza un grand philosophe. Mais Spinoza y a travaillé, l'a rédigé, et, à sa mort, l'a laissé avec d'autres manuscrits à Louis Meyer. Et les éditeurs de 1677, qui connaissaient bien Spinoza puisqu'ils étaient ses amis, n'ont pas hésité à le publier en même temps que l'Éthique et le Traité de la Réforme de l'entendement. Il n'est donc pas permis à  un historien des idées s'efforçant de comprendre la philosophie de Spinoza de négliger un tel ouvrage. À une époque où, pour éclairer la pensée d'un auteur, on va parfois chercher ses moindres brouillons, comment un Traité, non achevé sans doute, mais mis en forme jusqu'au trente-troisième chapitre pourrait-il demeurer inconnu de presque tous ? À vrai dire, cela serait d'autant plus regrettable que l'on attache aujourd'hui, avec raison, la plus grande importance au rapport de la philosophie de Spinoza et de la tradition juive. Comment alors ne pas s'interroger sur ce que Spinoza a pensé de la langue dans laquelle cette tradition lui a été transmise ? D'autre part, les philosophes contemporains accordent de plus en plus d'intérêt au problème du langage. Est-il possible de négliger les pages que Spinoza a consacrées à un tel sujet ?

Auteur: Alquié Ferdinand

Info: Préface à la première édition française du Compendium de Spinoza en 1968

[ livre ] [ enjeux ] [ questions ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

portrait de Bonaparte

Du moment où il fut chef d'État, on connaît son emploi du temps au jour le jour, le nombre de chapeaux que lui confectionna Poupart (entre cent soixante et cent soixante-dix) ou de culottes qu'il emporta à Saint-Hélène (dix-neuf), la couleur de ses yeux (gris-bleu) et de ses cheveux (châtains), sa taille (entre 1m 68 et 1m 69) et mille autres détails encore. On sait que son sourire conquérait jusqu'à ceux qui ne l'aimaient pas ; que sa voix pouvait être douce puis impérieuse ; qu'il savait feindre la colère et pouvait se laisser parfois déborder par elle. Il mangeait vite, chantait faux, prenait des bains très chauds, montait moyennement à cheval, aimait l'opéra italien, ne fumait pas mais priait, dormait lorsqu'il le voulait (environ sept heures par jour), plaçait sa main droite dans son gilet (geste banal pour l'époque mais qu'il a immortalisé), jetait par la fenêtre les livres qui l'ennuyaient, préférait une tenue modeste aux chamarrures qui l'auraient mis au même niveau que ses subordonnés. Il écoutait parfois avant d'ordonner. Il finit par ordonner sans avoir entendu ceux qu'il ne considérait plus comme ses conseillers mais comme des exécutants. Il détestait les longs discours, aimait que ses décisions fussent exécutées sans perte de temps. Il travaillait beaucoup sur tous les sujets sans en négliger aucun, entrant souvent dans le détail des nombreux dossiers qui transitaient par son cabinet. Il calligraphiait mal, prenait parfois un mot pour un autre mais dictait bien ce qu'il voulait écrire, parfois à plusieurs secrétaires en même temps.

Auteur: Lentz Thierry

Info: Napoléon (1804-1814),  Prologue, page 9

 

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Ajouté à la BD par miguel