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crise des subprimes

Aux côtés de Ben Bernanke, président de la FED, [Hank Paulson] implora le Congrès d’accorder 700 milliards de dollars au trésor afin de redresser le système. Son plan de sauvetage fut baptisé le "Troubled Asset Relief Program" (TARP). Paulson réunit les chefs des huit plus grosses banques et leur expliqua qu’ils allaient tous recevoir de l’argent du gouvernement. Le TARP injecterait des liquidités dans le système bancaire, tout en assainissant les comptes des banques en rachetant les actifs toxiques tant redoutés. Et donc, sans supervision du Congrès ni examen judiciaire, c’est en fin de compte le contribuable américain qui fit les frais de l’incompétence et de la malhonnêteté colossale de l’industrie financière.

Auteur: Cunningham Darryl

Info: L'ère de l'égoïsme : Comment le néolibéralisme l'a emporté

[ vingt et unième siècle ] [ arnaque ]

 

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dérégulation

A droite, on continue de croire fermement que l’économie de libre marché peut résoudre tous les problèmes et que la crise financière a été causée par les derniers vestiges de réglementation et d’interférence gouvernementale. On prétend que seule la révocation totale des lois interventionnistes et des agences de régulation permettra aux marchés d’atteindre leur niveau optimal et aux individus de prospérer en conséquence. Voilà qui défie clairement la réalité. Si ces trente dernières années nous ont appris quelque chose, c’est bien que l’économie de libre marché ne conduit pas à la liberté individuelle, mais à la liberté des entreprises –une liberté qui a été adoptée d’innombrables fois par le passé pour polluer, voler et opprimer.

Auteur: Cunningham Darryl

Info: L'ère de l'égoïsme : Comment le néolibéralisme l'a emporté

[ capitalisme ] [ injustice ] [ bêtise ]

 

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européiste

A l'Europe que la pensée de banquier veut à toute force nous imposer, il s'agit d'opposer non, comme certains, un refus nationaliste de l'Europe, mais un refus progressiste de l'Europe néolibérale des banques et des banquiers. Ceux-ci ont intérêt à faire croire que tout refus de l'Europe qu'ils nous proposent est un refus de l'Europe tout court. Refuser l'Europe des banques, c'est refuser la pensée de banquier qui, sous couvert de néolibéralisme, fait de l'argent la mesure de toutes choses, la valeur des hommes et des femmes sur le marché du travail et, de proche en proche, dans toutes les dimensions de l'existence. La résistance à l'Europe des banquiers, et à la restauration conservatrice qu'ils nous préparent, ne peut être qu'européenne.

Auteur: Bourdieu Pierre

Info:

[ europhile ] [ anti-banques ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

abrutissement

L'une des choses curieuses concernant notre système éducatif est que, mieux vous êtes formé dans une discipline, le moins vous serez familiarisé avec la méthode dialectique. En fait, les jeunes enfants sont très dialectiques. Ils voient tout en mouvement, en contradictions et transformations. Nous devons faire un immense effort pour former les enfants à être de bons dialecticiens. Marx veut retrouver le pouvoir intuitif de la méthode dialectique et la mettre au travail pour comprendre comment tout se passe, comment tout est en mouvement. Il ne parle pas seulement de travail. Il parle du processus de travail. Le capital n'est pas une chose, mais plutôt un processus qui n'existe qu'en mouvement. Lorsque sa circulation s'arrête, la valeur disparaît et l'ensemble du système régresse.

Auteur: Harvey David

Info: A Companion to Marx's Capital

[ acceptation ] [ résignation ] [ néolibéralisme ]

 

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télévision

Ce monde des hommes où tout est marchandise, mis dans des cases, conditionné par les vendeurs et leurs affidés médiatiques qui, non seulement se financent par la pub (parfois et heureusement marrante ou créative) mais surtout "formatent" le monde. Ainsi le standard de la propagande consumériste fait disparaître les nuances, les dégradés, ambiguïtés... Le monde du décor médiatique ne prend plus en compte que ce qui est clinquant, identifié, dans la focale du "nommable"... Du côté clair de la force.
Le reste n'est plus même pris en compte par les viseurs des preneurs d'image et de son. Réalité fabriquée, clinquante et monnayable contre réel authentique, lui baignant dans la richesse infinie du flou, de l'éphémère, de la poésie, du mal lavé et des erreurs.

Auteur: Mg

Info: 23 avril 2017

[ capitalisme ] [ néolibéralisme ]

 

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mutation Internet

- Dans un entretien que vous nous aviez accordé en 2013, vous affirmiez que capitalisme et le pair-à-pair étaient encore interdépendants. N’est-ce pas là tout le problème ? Cette relation est-elle stable ?

M. B. Non, bien sûr, comment pourrait-elle l’être ? La valeur générée par les communs est encore largement captée par le capital : en adoptant des logiques extractives, les grandes plateformes de l’économie du partage s’adonnent à une forme de parasitisme. Si le capitalisme était autrefois un mode d’allocation de ressources en situation de rareté, il est aujourd’hui devenu un système d’ingénierie de la rareté. Notre système marche sur la tête : nous feignons de croire que les ressources naturelles sont infinies, et nous imposons des barrières artificielles à ce qui est par nature abondant : la créativité et l’intelligence humaines. C’est un problème profondément moral.

Auteur: Bauwens Michel

Info:

[ néolibéralisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pauvres

Si ce n'est pas une affaire d'argent, alors la lutte des classes est une réalité — depuis la chute du mur de Berlin on essaie de nous faire croire qu'elle relève de la paranoïa; depuis la réunification de la RFA et de la RDA le capitalisme est sans dehors, en apparence, sans ailleurs ou sans frontière; et au cours des vingt années qui ont suivi on ne nous a parlé que de la classe moyenne — qui aurait pris d'un côté aux grands bourgeois, et de l'autre aux prolétaires. Mais ce rêve doucereux n'a pas tenu le temps d'une génération; l'Allemagne de 2017 a 13 millions d'habitants sous le seuil de pauvreté, et seulement 2,5 millions de chômeurs — voici l'horizon du salarié européen : avoir un travail déclaré mais vivre tout de même sous le seuil de pauvreté.

Auteur: Bertina Arno

Info: Ceux qui trop supportent, p 102, Verticales

[ néolibéralisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

santé publique

Suite aux réformes du système de santé anglais de 2007 et 2012, les personnes handicapées devinrent l’objet d’évaluations pour déterminer leur degré d’incapacité. Initialement mis en place par les travaillistes, le test d’évaluation des capacités a été étendu et agressivement soutenu par la coalition des conservateurs et libéraux-démocrates qui avait remporté les élections après la crise de 2008. […] Les propres statistiques du gouvernement révèlent que, entre janvier 2010 et janvier 2011, 10 600 personnes malades ou handicapées décédèrent dans les six semaines qui suivirent la suspension du versement de leurs aides. Les chiffres gouvernementaux révèlent également que, parmi ceux qui avaient été estimés capables de travailler, 1 300 moururent peu de temps après leur évaluation par ATOS. Les experts d’ATOS ont estimé que des patients en phase terminale de cancer ou souffrant de lésions cérébrales, de scléroses multiples ou de la maladie de Parkinson étaient capables de travailler.

Auteur: Cunningham Darryl

Info: L'ère de l'égoïsme : Comment le néolibéralisme l'a emporté

[ eugénisme ]

 

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néolibéralisme

Il devrait être considéré comme un nouveau stade du capitalisme, se caractérisant par : l’extension implacable du champ de l’économie à toutes les sphères de la société ; la demande toujours plus importante de critères techno-scientifiques permettant de rendre compte des processus décisionnels dans les sphères politique et sociale ; le renforcement des principes utilitaristes que sont le choix, l’efficacité et la maximisation des profits ; l’aggravation exponentielle des incertitudes sur le marché du travail ; une instabilité économique toujours plus importante et une compétition sur le marché toujours plus vive ; la multiplication des décisions impliquant des risques et le renforcement des processus de flexibilisation et de décentralisation organisationnelles ; la marchandisation croissante des dimensions symboliques et immatérielles, incluant les identités, les sentiments et les styles de vie ; la consolidation d’un ethos thérapeutique plaçant la santé émotionnelle comme le besoin d’accomplissement personnel au cœur du progrès social et des interventions institutionnelles.

Auteur: Illouz Eva

Info: Happycratie, p. 76

[ défini ] [ mondialisation ] [ anti-étatisme ] [ finances nomades ]

 

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finances

Mai 1981 fut un mois de grande activité, car c'était la préparation de l'arrivée au pouvoir de François. J'essayais d'apporter tout ce qu'il y a de meilleur en moi, pour que ces rêves d'avoir une société socialiste, quoique à l'européenne, deviennent réalité. Mais bien vite j'ai commencé à voir que cette France juste et équitable ne pouvait pas s'établir. Alors je lui demandais à François : Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais offert ? Il me répondait qu'il n'avait pas le pouvoir d'affronter la Banque mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu'il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir.
J'appris ainsi que d'être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J'ai vécu l'expérience directement durant 14 ans. Même s'il essayait d'éviter le côté le plus négatif du capitalisme, les rêves ont commencé à se briser très rapidement.

Auteur: Mitterrand Danielle

Info: interviewée par Hernando Calvo Ospina le 28 oct. 2005

[ puissance ] [ impuissance ] [ France ] [ Gaule ] [ USA ]

 

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