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exister

Tout jeune déjà, en un temps comme le nôtre, temps de vérités périclitantes et de vérités abusives, oppressives même, tout ce que je savais sur moi-même, avec certitude, c'était juste mon nom. Dès lors, chaque fois que je me trouvais face à des inconnus, à des personnes en quête d'un conseil ou d'une suggestion et assez naïves ou inconscientes pour s'adresser à moi, je me faisais tout petit et, avant toute chose, je le déclinais avec fierté. Toujours suivi d'un silence, histoire de le mettre en valeur.
Et à chaque fois, j'étais confronté à la même réaction :
"Oui, d'accord, mais ce n'est pas tout !" me semblait-il entendre.
Et à chaque fois, la même stupéfaction :
"Comment ça, ce n'est pas tout ? Ce n'est déjà pas si mal !

Auteur: Attinelli Lucio-Maria

Info: Paradis d'orages, Fayard, 2003, pp. 12-13

[ enfance ] [ naïveté ] [ littérature ]

 

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médias

Extraordinaire affaire de la fausse nouvelle donnée hier soir par les journaux, d'après une dépêche américaine, l'Intransigeant et la Presse en tête, de l'arrivée à New York des aviateurs Nungesser et Coli, les deux "héros" selon le langage ridicule en cours à notre époque. Et non seulement l'annonce de leur arrivée, mais encore des détails sur leur débarquement et les propos tenus par Nungesser. Ce matin, rien de vrai, et non seulement rien de vrai, mais la plus grande inquiétude sur le sort de ces deux hommes. Quelle douche pour le Paris hystérique d'hier soir ! Le peuple n'a pas changé. Le même qu'au moyen âge. La même superstition, la même idolâtrie, la même crédulité, avec cette abjection en plus : l'hyper orgueil national. Quelles scènes si on annonçait demain la fin du monde.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Journal littéraire, Mercure de France 1986, 10 mai 1927 I p.1944

[ emballement ] [ naïveté populaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vision tronquée

A en entendre certains, la nature serait une autre Notre-Dame en feu… Mais, bon Dieu, de quoi parle-t-on ? Je crois que la nature n’est divinisable que parce qu’elle suinte l’irrationnel. Elle est incontrôlable, terrifiante, et nous dépasse. Tarkovski le montre dans ses films : elle reprend toujours le dessus. C’est une force qui nous englobe et que, si nous voulons survivre, nous devons perpétuellement maîtriser. Est-ce bien de cette nature qu’on nous parle aujourd’hui ? De cette nature dévoreuse et inaliénable, ce signe irréfragable de la puissance divine ? Je ne crois pas. Et je ne crois pas que ces gens qui nous la baillent si belle et innocente en perçoivent l’indéniable sacralité. Je ne crois pas qu’un homme qui ne croit pas à la sacralité de l’homme puisse concevoir la sacralité de la nature. Parce que la nature n’est sacrée, comme Notre-Dame n’est sacrée, que parce que l’Homme est sacré.

Auteur: Serey Paul

Info: https://linactuelle.fr/index.php/2019/04/24/litterature-modernite-paul-serey/

[ naïveté ] [ anthropomorphisme écologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Quand elle rit, elle produit un son carillonnant, comme celui d'une sonnette. Si je lui disais que je l'aimais, elle me rirait au nez de la même façon. Elle penserait que je ne suis pas sérieux. C'est ce que pensent les femmes. Elles transforment ce qui est important et sérieux en un truc ridicule, une blague. L'amour n'est pas une blague. C'est une question de vie ou de mort. Un jour, bientôt, elle comprendra. Elle apprendra que la façon dont elle sourit, dont elle ouvre grands les yeux quand elle écoute, la façon qu'ont ses seins de s'aplatir quand elle lève les bras au-dessus de la tête, ces choses-là ont de l'importance. Elle sourit trop facilement. Elle rit trop facilement. Elle flirte. Elle porte des vêtements très légers. Je vois ses jambes sous sa robe. Je devine la forme de ses tétons. Elle ne fait pas attention à elle.
Elle parle très vite, d'une voix légère, embuée. Elle dit :"ouais", pas oui. Elle a les yeux gris. Elle n'a pas encore peur.

Auteur: French Nicci

Info: Dans la peau

[ femmes-par-hommes ] [ prédation ] [ naïveté ]

 

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nord-sud

L’idée selon laquelle la diffusion de la culture de masse et des biens de consommation dans le monde entier représente le triomphe de la civilisation occidentale repose sur une vision affadie de la culture occidentale. L’essence de la civilisation occidentale, c’est le droit, pas le MacDo. Le fait que les non-Occidentaux puissent opter pour le second n’implique pas qu’ils acceptent le premier.
C’est également sans conséquence directe sur leur attitude à l’égard de l’Occident. Quelque part au Moyen-Orient, une demi-douzaine de jeunes gens peuvent bien porter des jeans, boire du Coca-Cola, écouter du rap et cependant faire sauter un avion de ligne américain. Pendant les années soixante-dix et quatre-vingt, les Américains ont consommé des millions de voitures, de postes de télévision, d’appareils photo et de gadgets électroniques japonais sans se "japoniser" pour autant. Ils sont même devenus de plus en plus hostiles au Japon. Seule l’arrogance incite les Occidentaux à considérer que les non-Occidentaux "s’occidentaliseront" en consommant plus de produits occidentaux. Le fait que les Occidentaux identifient leur culture à des liquides vaisselle, des pantalons décolorés et des aliments trop riches, voilà qui est révélateur de ce qu’est l’Occident.

Auteur: Huntington Samuel P.

Info: Le Choc des civilisations

[ consumérisme ] [ naïveté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

abrutissement

Mais, la vraie bulle, celle qui empêche d'appréhender correctement la réalité en cet automne 2016, ce n'est pas celle de Trump, de Breitbart et de la galaxie des sites conspirationnistes de la droite alternative américaine. C'est celle des démocrates, des libéraux et des médias des deux côtes qui répètent, inlassablement, qu'il est absolument impossible de parvenir à la Maison Blanche en insultant les minorités, les femmes, les immigrés et les handicapés, tout en faisant preuve d'une  incompétence sans précèdent.

"C'est un groupe de personnes qui se parlent entre elles et qui n’ont pas la moindre idée de ce qui se passe. Si le New York Times n'existait pas, CNN et MSNBC ne sauraient pas quoi faire. L 'Huffington Post et tout le reste se fondent sur le New York Times. C'est un circuit fermé, à partir duquel Hillary Clinton tire toutes ses informations — et sa sécurité. C'est cela notre opportunité." Voilà l’intuition capitale de Bannon : la victoire de Trump est possible parce que les médias mainstream ne réussissent même pas à l'imaginer. "S’ils disent que ce n’est pas possible, ça veut dire que nous pouvons y arriver."


Auteur: Empoli Giuliano da

Info: Les ingénieurs du chaos, 2019

[ élites installées ] [ cooptation ] [ ingénierie sociale ] [ naïveté politique ]

 

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archétypique

[…] dans la jeunesse, l’expression est souvent belle grâce à la beauté cosmique inhérente au jeune âge ; c’est alors la jeunesse comme telle, et non telle créature accidentellement jeune, qui manifeste la beauté. Les passions se revêtent volontiers de la beauté impersonnelle et innocente des puissances de la nature, mais elles sont limitatives et privatives puisque nous sommes des créatures intellectuelles et non des oiseaux ni des plantes ; notre personnalité ne saurait se limiter à la beauté du corps, ni à la jeunesse, elle n’est pas faite pour ce bas monde, bien qu’elle soit condamnée à le traverser. C’est pour cela que la beauté et la jeunesse finissent par déserter l’homme ; il ne lui reste alors, s’il s’est identifié avec sa chair, que la déchéance physique avec la laideur morale de l’avidité et avec le durcissement du cœur, puis la vanité des regrets et aussi le vide d’une vie perdue ; mais dans tout cela, la beauté comme telle n’est pas en cause, - celle que l’homme a possédée et qui était réelle, - pas plus que le Créateur dont elle reflétait la Béatitude. Il faut réagir contre les tentatives de moraliser la beauté et la laideur, quelle que puisse être l’opportunité de semblables confusions à tel ou tel point de vue intéressé.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Logique et transcendance", éditions Sulliver, 2007, pages 236-237

[ vieillir ] [ jugement ] [ spiritualité ] [ esthétique ] [ naïveté source ]

 

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bien-pensance

Ce qu’il y a de fondant, à Cordicopolis, ce sont toutes ces âmes idylliques qui s’imaginent qu’on pourrait avoir le Bien sans Mal, le tigre sans ses griffes, la langue française sans ses buissons d’épineuses incohérences, le soleil sans la pluie, des voitures sans pollution, une "bonne" télé sans ses pubs, la littérature sans son revers de crime par lequel elle s’immortalise, les loisirs de masse sans le béton, la chimie industrielle sans les pluies acides. Le beurre sans l’argent pour le payer. Midi à quatorze heures comme toujours. Autant rêver Céline sans ses Bagatelles. Un "Céline qui penserait juste", ainsi que je l’ai lu quelque part. La réconciliation des contraires. Le Paradis sans la Chute. Le Trémolo enfin reconnu, établi dans tous ses droits, et sans aucune contrepartie. Voilà l’utopie des bien-pensants, l’idéal de l’Ultra-Doux planétaire, plus de matières grasses, plus de colorants, rien que des objectifs super-light sous les déguisements de la Vertu. Déjà ces saynètes en chambre qu’on appelle "débats politiques" ne sont plus organisées qu’entre représentants de tendances parfaitement interchangeables, entre démocrates-ouverts-antiétatiques-humanistes, par exemple, et républicains-modérés-centralisateurs-humanistes. C’est un régal de les voir discuter, faire semblant de se contredire, alors que ce qu’ils veulent, comme tout le monde, c’est consolider le terrain commun, celui de la confusion générale, la seule garantie de "vérité". À la fin, comme ne le disait pas Staline, c’est toujours le Consensus qui gagne.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "L'empire du bien"

[ déni sociétal ] [ auto-persuasion ] [ naïveté ] [ société édulcorée ]

 

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orient-occident

Les plus anciens [manuscrits bouddhistes] connus ne datent que du Moyen Age, précisons même du bas Moyen Age, XIIIe ou XIV siècles. Si l’on remonte plus haut on ne trouve plus que les manuscrits manichéens dont nous avons parlé. Le plus ancien poème sanscrit sur la vie du Bouddha intitulé "Bouddha-Charita" est attesté pour la première fois en Inde en 673 après Jésus-Christ. [...]

Dans une lettre à W. S. Lilly, le cardinal Newman avait jadis protesté énergiquement contre les fantaisies des historiens indianistes : "Pour prouver l’authenticité et la date de nos Evangiles, nous avons une masse de manuscrits de dates et de familles différentes, une multitude de témoignages et de citations soit des Pères, soit des autres auteurs ; puis, pour satisfaire aux exigences de notre critique, il doit y avoir coïncidence parfaite entre les textes de divers manuscrits. Si un passage ne se trouve pas dans tous les manuscrits découverts, il est condamné... Pourquoi ne pas demander de telles garanties avant d’admettre pour vraie l’histoire du Bouddha ?"

On peut s’étonner, en effet, de l’extrême facilité avec laquelle les indianisants ont accepté toutes les légendes bouddhiques, sans le moindre esprit critique, à une époque où l’exégèse moderniste ergotait avec acrimonie contre les prétendues contradictions des manuscrits du Nouveau Testament. Les légendes du Bouddha, comme celles des récits musulmans sur la vie de Mahomet, ont bénéficié d’une indulgence inadmissible et coupable de la part d’écrivains, par ailleurs très sévères à l’égard des sources manuscrites du christianisme. Il y a là deux poids et deux mesures qui laissent sceptiques sur la bonne foi de ces auteurs.

Auteur: Couvert Etienne

Info: "La Gnose universelle", éditions de Chiré, 1983, pages 47-48

[ naïveté ]

 

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nazisme

Le Führer désire que le rendement s’accroisse de cinquante pour cent dans les trois mois et soit doublé dans les six mois. Des propositions de l’assemblée pour atteindre ce but seront les bienvenues. Mais celui qui ne collaborerait pas devait être considéré comme saboteur et traité en conséquence.

Tandis que l’orateur lance encore un Siegheil en l’honneur du Führer, Quangel se dit : "Dans quelques semaines, l’Angleterre sera écrasée et la guerre terminée. Mais nous devons doubler en six mois notre production de matériel de guerre ! ... A qui fera-t-on avaler celle-là ?"

Mais l’orateur suivant monte à la tribune. Il est en uniforme brun, la poitrine constellée de médailles, de décorations et d’insignes. Cet orateur du Parti est une tout autre sorte d’homme que le militaire qui l’a précédé. D’emblée, il évoque, d’une voix tranchante, le mauvais esprit qui continue à régner dans les entreprises, malgré le prodigieux succès du Führer et de l’armée. Il parle avec tant de virulence qu’il en rugit littéralement, et il ne mâche pas ses mots, pour flétrir les défaitistes et les rouspéteurs. Il s’agit d’exterminer ces gens-là ; on leur fermera le bec une fois pour toutes. Les mots Suum cuique étaient gravés sur les boucles des ceinturons pendant la Première Guerre mondiale ; les mots à chacun son dû se trouvent maintenant gravés sur les portes des camps de concentration. C’est là qu’on apprendra à vivre à ces gens-là. Et celui qui y fait jeter les mauvais citoyens, celui-là fait quelque chose de positif pour le peuple allemand. Celui-là est un homme du Führer.

L’orateur conclut, en rugissant :

- Mais vous tous qui êtes ici, chefs d’ateliers, chefs de services, directeurs, je vous rends personnellement responsables de la salubrité de votre entreprise. Et qui dit salubrité, dit façon national-socialisme de penser ! J’espère que vous m’avez compris. Quiconque se relâche et fait la moue, quiconque ne dénonce pas tout, même les choses les plus insignifiantes, celui-là sera jeté lui-même dans un camp de concentration ! ... Vous me répondez personnellement de l’usine, que vous soyez directeur ou contremaître. Je mettrai bon ordre dans tout cela, fût-ce à coups de bottes.

L’orateur reste encore un moment ainsi, les mains levées et crispées par la fureur, le visage d’un rouge violacé. Après cette explosion, un silence de mort s’est emparé de l’assemblée. Les assistants prennent tous des airs pincés, eux qui, si soudainement et si officiellement, ont été promus au rang d’espions de leurs camarades. Puis, à pas lourds, l’orateur descend de la tribune, et ses insignes tintinnabulent doucement sur sa poitrine. Le directeur général Schröder, plus pâle que jamais, se lève et demande d’une voix suave si l’on a des observations à formuler.

Une impression de soulagement s’empare de l’assemblée, comme la fin d’un cauchemar. Personne ne semble encore vouloir parler. Tous n’ont qu’un désir : quitter cette salle le plus vite possible. Et le directeur général s’apprête à clore la séance par un "Heil Hitler" quand, tout à coup, au fond de la salle, un homme en « bleu » de travail se lève. Il déclare que, pour faire augmenter le rendement dans son atelier, ce serait très simple. Il suffirait d’installer encore telle et telle machine : il les dénombre et explique comment elles devraient être installées. Après quoi, il faudrait encore débarrasser son atelier de six ou huit hommes, flâneurs et bons à rien. De cette façon-là, il se fait fort d’atteindre les cent pour cent en un trimestre.

Quangel est très détendu : il a entamé le combat. Il sent que tous les regards sont braqués sur lui, simple travailleur pas du tout à sa place parmi tous ces beaux messieurs. Mais il ne s’est jamais beaucoup occupé des gens ; ça lui est égal qu’ils le regardent. Les autorités et les orateurs se concertent, se demandent qui peut être cet homme en blouson bleu. Le major ou le colonel se lève alors et dit à Quangel que la direction technique s’entretiendra avec lui au sujet des machines. Mais que veut-il dire, en parlant de six ou huit hommes dont son atelier devrait être débarrassé ?

Quangel répond posément :

- Certains ne peuvent déjà pas travailler au rythme actuel, et d’autres ne le veulent pas... Un de ceux-là se trouve ici.

De l’index, il désigne carrément le menuisier Dollfuss, assis à quelques rangs devant lui.

Il y a quelques éclats de rire ; Dollfuss est parmi les rieurs. Il a tourné le visage vers son accusateur.

Mais Quangel s’écrie, sans sourciller :

- Oh ! bavarder, fumer des cigarettes aux toilettes et négliger le travail, tout cela, tu le fais très bien, Dollfuss !

A la table des autorités, tous les regards se sont de nouveau braqués sur cet insensé. Mais voici que l’orateur du Parti bondit et s’écrie :

- Tu n’es pas membre du Parti ! Pourquoi n’es-tu pas membre du Parti ?

Et Quangel répond ce qu’il a toujours répondu :

- Parce que j’ai besoin de tous mes sous, parce que j’ai une famille.

Le brun hurle :

- Parce que tu es un sale avare, chien que tu es ! ... Parce que tu ne veux rien donner pour ton Führer et ton peuple ! ... Et ta famille, à combien de personnes se monte-t-elle ?

Froidement, Quangel lui jette au visage :

- Ne me parlez pas de ma famille aujourd’hui, cher monsieur... J’ai précisément appris ce matin que mon fils est tombé au front.

Un moment, un silence de mort règne dans la salle. Par-dessus les rangées de chaises, le bonze brun et le vieux contremaître se regardent fixement. Et Otto Quangel se rassied tout à coup, comme si tout était terminé. Le brun s’assied aussi. Le directeur général Schröder lève la séance par le Siegheil en l’honneur du Führer – un Siegheil qui n’est guère claironnant.

Auteur: Fallada Hans

Info: Dans "Seul dans Berlin", traduit de l’allemand par A. Virelle et A. Vandevoorde, éditions Denoël, 2002, pages 59 à 62

[ voix discordante ] [ renchérissement ] [ fausse naïveté ] [ entre-soi ]

 

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