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défier

Quand la souris nargue le chat, c'est que son trou n'est pas loin.

Auteur: Proverbe africain nigérian

Info:

[ sécurité ]

 

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portrait

Ses doigts sont gras comme des vers

Des mots de plomb tombent de ses lèvres

Sa moustache de cafard nargue,

Et la peau de ses bottes luit.

Auteur: Mandelstam Ossip

Info: A propos de Staline. Il en coûtera à Mandelstam d’être arrêté et condamné à la relégation. Il mourra quatre ans plus tard dans un camp de transit vers la Kolyma.

[ dictateur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anecdote

Dans un bunker excavé, Kadhafi avait fait entreposer, en chambre froide, les corps de dix-huit conjurés qui avaient tenté de l'assassiner en 1984, leur refusant la sépulture. Il venait régulièrement contempler les suppliciés congelés, pour les narguer et tromper la mort, laquelle ne l'avait pas encore rattrapé au jour ou je visitais les décombres de Bab al-Aziziyya.

Auteur: Kepel Gilles

Info: Passion arabe. Journal, 2011-2013

[ dictateur ] [ superstition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

introspection

BONJOUR, je m'appelle votre potentiel. Mais vous pouvez m'appeler inexploité. Je suis les occasions manquées. Je suis les attentes à jamais déçues. Je passe mon temps à vous narguer, malgré tous vos espoirs. Merci de me talquer le cul quand vous faites me toilette et n'oubliez pas que ma merde a exactement la même odeur que la vôtre.

Auteur: Filer Nathan

Info: Contrecoups

[ conscience ] [ ange gardien ]

 

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interrogation

Ce grand mal, d'où est ce qu'il est venu ? Comment s'est-il faufilé dans le monde ? Quelle graine, quelle racine l'a fait pousser ? Qui fait ça ? Qui nous tue ? Qui nous arrache la vie et la lumière ? Et nous montre pour nous narguer ce que l'on aurait pu connaitre. Est-ce que notre ruine profite à la terre ? Est-ce qu'elle aide l'herbe à pousser, le soleil à briller ? Est-ce que cette noirceur est en toi aussi ? As-tu toi aussi traversé cette nuit ?

Auteur: Malick Terrence

Info: la ligne rouge (1999)

[ guerre ] [ violence inéluctable ] [ désespoir ]

 

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protestantisme

Moi aussi, je me suis marié, et avec une nonne. J’aurais pu m’en abstenir et je n’avais pas de raisons spéciales pour m’y décider. Mais je l’ai fait pour narguer le diable et ses écailles, les faiseurs d’embarras, les princes et les évêques — puisqu’ils sont assez fous pour défendre aux clercs de se marier. Et ce serait de grand cœur que je susciterais un scandale encore plus grand, si je savais seulement quelque autre chose qui puisse mieux plaire à Dieu et les mettre hors d’eux !

Auteur: Luther Martin

Info: Lettre à Schuldorp du 5 janvier 1526, Signalée dans END., V, p. 303, no1022 qui identifie le destinataire. Texte allemand dans E., LIII, p. 364 et dans de WETTE, III, p. 83, no 771, loc. cit., p. 84.

[ provocation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

consumérisme

Les carrosseries, les ailes, les portières, les capots, sont lisses, brillants, multicolores. Nous, les ouvriers,nous sommes gris, sales, fripés. La couleur, c'est l'objet qui l'a sucée : il n'en reste plus pour nous. Elle resplendit de tous ses feux, la voiture en cours de fabrication. Elle avance doucement, à travers les étapes de son habillage, elle s'enrichit d'accessoires et de chromes, son intérieur se garnit de tissus douillets, toutes les attentions sont pour elle. Elle se moque de nous. Elle nous nargue. Pour elle, pour elle seule, les lumières de la grande chaîne. Nous, une nuit invisible nous enveloppe.

Auteur: Linhart Robert

Info: L'établi

[ prolétariat ] [ fétichisme ] [ usine ]

 

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réconfort

Quelque chose clochait en moi. Et d’ailleurs cloche encore. Freud disait qu’à New-York, il avait été enchanté par cette publicité pour une entreprise de pompes funèbres : "A quoi bon vivre, quand on peut être enterré pour cinquante dollars ?" Ce qui m’a ravi chez lui, c’est son pessimisme radical, tout comme j’ai aimé le nihilisme joyeux de mon ami Cioran. Ils m’ont aidé à me considérer comme désespérément normal et à narguer ceux et celles qui s’obstinent à perpétuer l’espèce, sans avoir conscience que l’humanité n’est qu’une vaste usine assez délabrée, mais toujours en mesure de fonctionner pour produire le meilleur comme le pire.

Auteur: Jaccard Roland

Info: Dans "La nuit où j'ai cru devenir fou", 2020

[ désenchanteurs ] [ briseurs d'illusions ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femme idéale

Je vous ai déjà dit que les femmes sont légion sur cette terre, hein ? La plupart sont acceptables. Et les baisables ne se comptent pas. Mais il arrive que la nature accouche, par un coup de baguette magique, d’une femme exceptionnelle, d’une femme après quoi rien n’a plus de valeur. Vous savez bien, une anatomie à couper le souffle. Chez elle, tout n’est que mouvement, tout bouge divinement, du vif argent, un serpent caché sous les fleurs. Elle dévoile une cheville, une épaule, un genou, un sein, et vous voici lié à elle comme par un invisible aimant. Mais elle vous nargue de ses yeux rieurs et sublimes. Sa bouche esquisse une moue diabolique. Qu’importe, vous êtes suspendu à ses lèvres qui sont pourtant prêtes à se moquer de votre impuissance. De surcroît, cette femme s’habille à merveille et ses longs cheveux électrisent l’atmosphère. On se damnerait pour moins.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Pulp", trad. Gérard Guégan, éd. Grasset & Fasquelle, 1995, pages 66-67

[ fascination ] [ description ] [ modèle escort girl ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

pensée-de-femme

Devrait-elle évoquer les nuits sans sommeil, le nombre de fois qu'elle doit se laver les mains en une journée, la lessive à étendre, à plier, les sacs dans lesquels il faut mettre puis ôter les vêtements de rechange, couches et lingettes, la cicatrice tordue qui court sur son ventre et semble la narguer, la solitude absolue, les heures qu'elle passe agenouillée par terre, un hochet, une clochette ou un cube à la main, si bien qu'elle a parfois envie d'arrêter des femmes plus âgées dans la rue pour leur demander comment elles s'y prenaient,comment elles ont réussi à traverser cete période ? A moins qu'elle ne mentionne cet élan féroce auquel elle ne s'attendait pas, ce sentiment que le terme 'amour', bien trop réducteur, est impuissant à décrire, car, parfois, elle croit qu'elle pourrait s'évanouir tant elle a besoin de cet enfant qui lui manque cruellement quand il n'est pas juste à côté d'elle - cette sorte de folie, de possession qui la pousse souvent à se faufiler dans la pièce où il vient de s'endormir juste pour le regarder, pour s'assurer que tout va bien, pour lui parler tout bas.

Auteur: O’Farrell Maggie

Info: Cette main qui a pris la mienne p. 313-314

[ maman ] [ efforts ] [ difficulté ]

 

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