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déduction

Le corbeau observateur :
L'homme est un animal qui s'enrhume - ils appellent cela chaud et froid, enchifrènement, coryza, catarrhe ou autrement. Leurs narines se remplissent de mucosités et ils éternuent. Aucun autre animal ne crache ni ne se mouche. Bien que je ne sois pas homme de l'art, je vois un rapport entre cette curieuse maladie et l'inintelligence de ces bipèdes, et je suppose que leurs idées défectueuses, par transmutation, se transforment en morve, corrompant ainsi plus encore leur tempérament et les plongeant dans l'ignorance et la sottise.

Auteur: Aub Max

Info: Manuscrit corbeau

[ conte ] [ oiseau ]

 

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nature

Abandonné à son triste sort, fouillis inextricable, le jardin était retourné à l'état sauvage, un peu comme des animaux de cirque qui auraient oublié les tours qu'on leur a appris. La plante que tout le monde appelle patchouli du peuple (parce qu'elle prolifère au Kérala autant que le communisme) étouffait les plantes exotiques. Seule la vigne vierge arrivait encore à pousser, à l'image des ongles sur les orteils d'un cadavre. Elle se faufilait dans les narines des nains roses et s'épanouissait dans leurs têtes creuses, leur donnant l'expression de quelqu'un qui hésite entre l'étonnement et l'éternuement.

Auteur: Arundhati Roy

Info: Le Dieu des Petits Riens

[ littérature ] [ jungle ]

 

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nez

Celui qui est agité ne regarde pas. Apprenez à observer sans vous ennuyer. Notre corps change d'état chaque une heure trente environ. Nous pouvons observer ce phénomène dans la manière dont nos narines fonctionnent.
En bouchant alternativement vos narines, vous pourrez constater qu'il y en a toujours une qui fonctionne mieux que l'autre. Si c'est la gauche, vous êtes en réception, l'état le plus favorable pour écouter. Si c'est la narine droite, vous êtes en émission, l'état le plus favorable pour agir. Se boucher volontairement une narine ne sert à rien. Ce n'est que la manifestation d'un cycle interne. Ce n'est qu'une indication.

Auteur: Burensteinas Patrick

Info: Le Mont Saint-Michel - Le voyage intérieur

[ museau ] [ occultisme ]

 

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nadî

Deux lignes serpentines conduisent du mûlâdhâra au chakra âjnâ. L’une commence dans le testicule gauche et court le long des chakras jusqu’à la narine droite – et l’autre va du testicule droit à la narine gauche. Ces deux voies sont appelées idâ et pingalâ (idâ = lune, féminin ; pingalâ = soleil, masculin). Celle de gauche est le courant de l’eau ou de la lune, celle de droite le courant du feu ou du soleil. Il existe également un courant intermédiaire, la sushumnâ […]. La libération par le truchement de la connaissance et de la vision pénétrante advient le long de ces voies. Le connaissant devient alors le brahman.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Energies de l'âme", pages 162-163

[ physiologie ] [ corps éthérique ] [ bouddhisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

bains publics

Dante et Lang, culs nus mais pas décoiffés de leur casque, avaient l'air comblé, ils suaient, se baignaient aux bassins de pierre, se livrant ensuite aux filets glacés suintant de ces moignons violets qui furent des pommes de douche, jetaient de temps en temps un coup d'oeil aux micros qu'ils avaient installés sur de mini-trépieds parmi le hamam, puis venaient se brancher sur un de leurs enregistreurs fourrés pour l'occasion dans des sacs plastiques, et alors transpirant les narines en alerte et la mine concentrée, les yeux mi-clos, ils souriaient enclins à tout, aux basses du dôme qu'ils buvaient insatiables, autant qu'aux plus infectieux frottis qu'offrait son service standard.

Auteur: Montavon Stéphane

Info:

[ preneurs de son ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

enfance

Mais cette armoire continue à l'impressionner comme la première fois qu'il la ouverte pour chercher un mouchoir, il s'en souvient très bien. Maintenant encore, il est retenu par cette provocation : les couleurs joyeuses, les robes qui suggèrent son corps et surtout, surtout, l'odeur, les odeurs qui dilatent ses narines.
Cette armoire n'est pas qu'une grosse boite, elle est beaucoup plus. Ces portes s'ouvrent sur une chambre secrète, un temple aux trésors mystérieux. Les étoffes pendues lui rappellent les passes d'oiseaux dans la montagne où on tend les filets pour attraper les pigeons ramiers; comme un un ramier, son cœur s'empêtre dans une telle promesse, dans ces révélations intime.

Auteur: Sampedro José Luis

Info: Le sourire étrusque

[ sensations ] [ imagination ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

portrait

A le voir, on dirait un sorcier de village. Le crâne nu, cuivré, bossué comme un antique chaudron, l'oeil petit, oblique et luisant, la face camuse, la narine enflée, il ressemble avec sa barbe courte, rare et dure, à un Socrate sans philosophie et sans la possession de soi-même. Il surprend, il choque le regard. Il a l'air à la fois farouche et câlin, sauvage et familier. Un Socrate instinctif, ou mieux, un faune, un satyre, un être à demi-brute, à demi-dieu, qui effraie comme une force naturelle qui n'est soumise à aucune loi connue. Oh ! oui, c'est un vagabond, un vieux vagabond des routes et des faubourgs.

Auteur: France Anatole

Info: A propos de Paul Verlaine, dans le journal "Le temps", février 1890

[ inquiétant ] [ écrivain ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone;

Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux;
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne.

Guidé par ton odeur vers de charmants climats,
Je vois un port rempli de voiles et de mâts
Encor tout fatigués par la vague marine,

Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Les Fleurs du mal, XXII, Parfum exotique

[ poème ]

 
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paysage enneigé

Ils se couvrirent tous les quatre de vêtements chauds et sortirent dans un monde vague et insubstantiel, un monde de neige obscure où les fantômes de l’altitude projetaient d’étranges ombres devant les étoiles. Un froid régnait, en effet, qui les meurtrissait, un froid effrayant, surnaturel. Ursule ne pouvait pas croire que ce fût de l’air qui passait par ses narines. Ce froid semblait conscient, malveillant, intentionnellement meurtrier. 

C’était pourtant merveilleux : une ivresse, un silence de neige obscure, irréelle, l’invisible qui s’interposait entre elle et le visible, entre elle et les étoiles flamboyantes. Elle apercevait Orion qui s’élevait dans le ciel. Il était merveilleux, assez merveilleux pour arracher un cri.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, page 584

[ description ] [ sensation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mégapole

La ville, c'était le lieu du grand show, les passages à la télé et sur les radios où Dieu se vendait entre deux pages publicitaires sur le riz et la tomate en conserve, l'assurance d'un nombre important de fidèles aux veillées de prière, donc la garantie de quêtes dominicales plus importantes, de dîmes fulgurantes versées par des cadres fortunés, pour l'érection de nouvelles chapelles. La ville, c'est quand même plus facile. Nettement plus facile si l'on se soucie de faire carrière, et de démontrer aux gogos que Dieu demeure un ascenseur social incomparable, et l'évangéliste lui-même le fumeur d'un opium dont l'odeur n'atteindra jamais les narines du pauvre abîmé dans sa prière cocorico.

Auteur: Kangni Alem

Info: La légende de l'assassin

[ agglomération ] [ centralisation ]

 

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