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natalité

[...] il y a des actions qui ne servent pratiquement à rien, à part se donner bonne conscience : étendre son linge, changer une ampoule, ou même le recyclage. Tout ça est dérisoire. Mais si l'on veut être sérieux, il faut aborder les changements les plus importants. Et, c'est bien le fait de choisir de ne pas avoir un enfant de plus qui est l'éco-geste le plus efficace.

Auteur: Cochet Yves

Info: Interview à "L'Express", 10.10.18

[ réchauffement climatique ] [ malthusianisme ] [ surpopulation ] [ écologie ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

être

Dès la naissance nous nous imprégnons de l'air, du sel et du paysage natal ; ils influencent notre caractère et contribuent en bonne part au développement de notre être vital. C'est donc peu dire que ces éléments nous sont chers ; nous sommes une partie d'eux, celle que le milieu naturel a faite ; on ne peut empêcher leur voix ancestrale et éternelle de parler en nous, et elle parle en nous.

Auteur: Raspoutine Valentin

Info: Baïkal

[ miroir ] [ environnement ]

 

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existences

Les cours de nos vies sont rythmés par d'anciennes et immuables lois, soumis à un rythme ancestral et constant. Les rêves ne se réalisent jamais, et dès qu'ils se brisent, nous constatons que les plus grandes joies de la vie sont au-delà de la réalité. Au moment où ils disparaissent, nous voilà malades de la nostalgie pour les jours où ils flambaient en nous. Notre destin s'épuise de lui-même dans ces successions d'espoir et de regrets.

Auteur: Ginzburg Natalia

Info:

[ vagues ] [ ressacs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

félin

Un peu plus loin, dans une autre cage, allait et venait une panthère noire, encore pleine de l'odeur de sa forêt natale. C'était un étrange fragment de nuit étoilée, une bande magnétique qui s'agitait sans arrêt, un volcan noir et élastique qui voulait raser le monde, une dynamo de force pure qui ondulait ; et deux yeux jaunes, précis comme des poignards, et qui interrogeaient de tout feu car ils ne comprenaient ni la prison ni le genre humain.

Auteur: Neruda Pablo

Info: La solitude lumineuse

[ littérature ] [ jungle ] [ homme-animal ]

 

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nostalgie

quand j'étais jeune
je rêvais de vivre
à paris new york rome
jérusalem dakar ou la havane
maintenant que j'ai vécu
à paris roma et yerushalayim
que je connais new york dakar et la havane
je rêve des lumières absentes
de la ville natale

maintenant que j'ai voyagé
j'ai envie par moments
de m'arrêter
et de rentrer au pays
de l'enfance
mais j'ai perdu
le chemin du retour
quelque rapace amblyope et gourmand
aura gobé les cailloux
que j'avais oublié de semer.

Auteur: Dalembert Louis-Philippe

Info: extraits de Voyage

[ voyage ] [ poème ]

 

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Urss

C'est quoi l'Union soviétique? Ou, pour être plus juste, "c'était" quoi, ça? La question n'a rien de bizarre. Cette nation est morte il y a plus de vingt ans, un millénaire à notre époque où tout va si vite. Une génération de Russes a grandi sans chanter "les tankistes soviétiques sont prêts au combat / Fils de leur grande terre natale", et sans savoir qu'avant le yoga, passer trois heures dans une file d'attente pour avoir droit à une aubergine pouvait être une expérience méditative.

Auteur: Shteyngart Gary

Info: Mémoires d'un bon à rien

[ a posteriori ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mourir

Il y avait une semaine qu'avait fini dans la capitale Koné Ibrahima, de race malinké, ou disons-le en malinké : il n'avait pas soutenu un petit rhume...
Comme tout Malinké, quand la vie s'échappa de ses restes, son ombre se leva, graillonna, s'habilla et partit pour le lointain pays malinké natal pour y faire éclater la funeste nouvelle des obsèques. Sur des pistes perdues au plein de la brousse inhabitée, deux colporteurs malinké ont rencontré l'ombre et l'ont reconnue. L'ombre marchait vite et n'a pas salué.

Auteur: Kourouma Ahmadou

Info: Les Soleils des indépendances

[ littérature ] [ Afrique ]

 

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dénonciation

Au bout du petit matin, l'échouage hétéroclite, les puanteurs exacerbées de la corruption, les sodomies monstrueuses de l'hostie et du victimaire, les coltis infranchissables du préjugé et de la sottise, les prostitutions, les hypocrisies, les lubricités, les trahisons, les mensonges, les faux, les concussions --- l'essoufflement des lâchetés insuffisantes, l'enthousiasme sans ahan aux poussis surnuméraires, les avidités, les hystéries, les perversions, les arlequinades de la misère, les estropiements, les prurits, les urticaires, les hamacs tièdes de la dégénérescence. Ici la parade des risibles et scrofuleux bubons, les poutures de microbes très étranges, le poisons sans alexitère connu, les sanies de plaies bien antiques, les fermentations imprévisibles d'espèces putrescibles.

Auteur: Césaire Aimé

Info: Cahier d'un retour au pays natal

[ logorrhée ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

éloge

Une femme qui, jusqu'à sa dernière heure, se refusa de vivre et de hurler avec la meute des loups régents.
Qui ne céda jamais à l'accouplement effroyable du conformisme et de la terreur qui sévissaient alors dans sa Russie natale.
Et qui décida d'en finir lorsque la misère ajoutée à la déréliction et à une politique meurtrière étranglèrent définitivement sa parole poétique, indéfectiblement liée à sa capacité d'aimer.
Elle s'appelait Marina Tsvetaeva, et la poésie, disaient ses proches, sourdait d'elle et jaillissait comme l'eau vive des fontaines.
(...) Comment supporter une voix si farouchement libre qu'elle révélait sans coup férir la comédie de ceux qui n'habitaient pas véritablement leur parole.

Auteur: Salvayre Lydie

Info: 7 femmes

[ femmes-par-femmes ] [ littérature ]

 

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écriture

Ma résolution de devenir écrivain s'affermit en lisant les grands auteurs – Flaubert, Dostoïevski, Shakespeare – l'un après l'autre. Mais je commençais à ressentir profondément ma différence. Auparavant, j'étais une Vietnamienne qui parlait mal ma langue et avait la tête farcie de culture française. Maintenant, j'étais une étrangère qui aspirait à écrire aussi bien que l'indigène. Il y avait en moi une fêlure que j'essayais de comprendre en me tournant vers les écrivains qui ont trahi leur langue natale : Conrad le Polonais écrivant en anglais, Cioran le Roumain et Beckett l'Irlandais écrivant en français. Chacun, en investissant la langue qu'il a choisie, m'apparaissait à la fois comme un voleur et un donateur.

Auteur: Lê Linda

Info: Le complexe de Caliban, p. 41

[ décentrage ] [ seconde main ] [ deuxième langue ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste