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anecdote

Le banquier suisse Genoud, à l'époque où il fut un des acteur principaux des attentats terroristes palestiniens - engendrés par le problème Israël, Palestine ( JO de Munich, Zarka entre autres actions célèbres... ), était aussi ami intime du directeur d'Interpol de l'époque. En effet, dès l'autonomie de l'Algérie acceptée par la France dans les années soixante, Genoud, devint responsable des finances à Alger. Il fit en sorte que son ami, Paul Dickopf, allemand d'origine, réorganise et devienne le chef de la police algérienne. Quand, un peu plus tard, les pays non alignés soutinrent sa candidature pour la direction d'Interpol, celui-ci fut élu. Genoud et lui avaient une relation extrêmement proche qui datait de la période des années trente ou ils s'étaient rencontrés autour de l'hitlérisme et de ses idées nationales socialistes.

Auteur: Mg

Info: Gaichel Millar, Monsieur temps et la race humaine, 2003

[ pouvoir ] [ terrorisme ] [ illusion ] [ historique ]

 

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amaxophobie

Conduire sur les autoroutes m’a longtemps fait très peur. En fait, j’en étais totalement incapable : je voyageais par les nationales où j’étais curieusement plus à l’aise. J’en ai beaucoup parlé au psy parce que je ne comprenais pas pourquoi j’avais tellement peur, et aussi parce que c’était un vrai handicap pour le boulot et dans la vie en général. Et c’est un des rares sujets sur lesquels il a daigné me donner son avis… Il m’a dit qu’à bien y regarder, une voiture avait de nombreux points communs avec un cercueil… Que foncer à des vitesses pas naturelles sur une route où on ne sait rien des gens qui pilotent les autres cercueils donnait à réfléchir… Et que, dans ces conditions, il lui paraissait plutôt légitime d’avoir peur. Depuis, je n’ai plus peur. C’est rigolo, la psychanalyse…

Auteur: Larcenet Manu

Info: Le Combat ordinaire, Tome 1

[ autostrade ] [ peur au volant ]

 
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propagande consumériste

La Fédération française de la publicité réclame dès 1951 l’accès aux ondes nationales, arguant que les annonceurs manquent de supports, mais il faut attendre 1968 pour que le gouvernement Pompidou, prétendant vouloir adapter l’économie française à ses concurrentes européennes, autorise la diffusion des premiers spots sur une chaîne nationale. Cette décision s’accompagne de la création de la Régie Française de Publicité, chargée de gérer les espaces publicitaires. La durée des écrans publicitaires, initialement limitée à sept minutes par jour, est ensuite progressivement augmentée au fur et à mesure que les recettes publicitaires des chaînes de télévision s’accroissent. La fin de l’ORTE, en 1974, s’accompagne d’une loi fixant à 25% le plafond de la part des recettes publicitaires à la télévision. A la même époque, les recettes publicitaires dans la presse connaissent une croissance sans précédent, celle du Monde tournant, par exemple, en moyenne autour de 60%.

Auteur: OLS (Offensive Libertaire et Sociale)

Info: Dans "Divertir pour dominer", page 72

[ législation française ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Usa

Le totalitarisme inversé bouscule tout. Il s'agit certes de pouvoir comme depuis le début des temps, mais ici il n'est largement plus modéré par la politique véritable. Les querelles de partis sont parfois publiques, il y a une confrontation politique frénétique et continue entre les factions des partis, les groupes d'intérêt, les pouvoirs corporatifs et les interactions entre médias rivaux. Avec bien sûr le moment culminant des élections nationales quand l'attention de la nation est requise pour pointer une personnalités plutôt que choisir entre des alternatives.
Ce qui manque c'est la chose politique, un engagement pour trouver où se situe le véritable bien commun au sein du tourbillon des mensonges diffusés par des intérêts financiers très organisés, des intérêts convergeant et orientés constamment vers une quête farouche des faveurs gouvernementales via un mécanisme qui submerge les pratiques de l'Etat représentatif et de son administration publique par des flots d'argent.

Auteur: Wolin Sheldon S.

Info: Democracy Incorporated: Managed Democracy and the Specter of Inverted Totalitarianism, 2008, p. 66

[ consumérisme ] [ dictature ] [ fric ]

 

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crédibilité

En bref, l'effet d'amnésie de Gell-Mann est le suivant. Vous ouvrez le journal pour lire un article sur un sujet que vous connaissez bien. Dans le cas de Murray, la physique. Dans le mien, le show-business. Vous lisez l'article et constatez que le journaliste ne comprend absolument rien aux faits ni aux problèmes. Souvent, l'article est si faux qu'il présente l'histoire à l'envers, inversant cause et effet. J'appelle ça des histoires "où les rues mouillées provoquent la pluie". Le journal en est plein.

Dans tous les cas, vous lisez avec exaspération ou amusement les multiples erreurs de l'article, puis vous tournez la page vers les affaires nationales ou internationales, et vous les lisez comme si le reste du journal était en quelque sorte tout aussi précis sur la Palestine que les balivernes que vous venez de lire. Vous tournez la page, et oubliez ce que vous savez.

Auteur: Crichton Michael

Info:

[ compromise ] [ médias incompétents ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

architecture

Combien peu d'étrangers, combien peu de parisiens même, connaissent le splendide escalier du Palais-Royal, l'un des spécimens les plus parfaits de notre art décoratif ? Combien savent que la Banque de France possède une galerie de fêtes qui rivalise de splendeurs avec la galerie des Glaces de Versailles ou la galerie d'Apollon du Louvre ? Sont-ils nombreux ceux qui ont vu certain salon de Psyché qui se trouve aux Archives Nationales et qui n'a peut-être point d'égal en France ? Et l'on peut-être assuré que, dans la foule des plaideurs, d'avocats et de magistrats qui chaque jour emplit les galeries du Palais de Justice, beaucoup ne se doutent point que le sous-sol de ce même palais compose le plus important et le plus noble ensemble d'architecture gothique qui soit au monde. Ces choses ne sont pas interdites au public. On les visite à certaines époques, moyennant certaines autorisations et les fonctionnaires qui en ont la garde apportent à en faire les honneurs le plus affable empressement...

Auteur: Lenotre G. Louis Léon Théodore Gosselin

Info: Secrets du vieux Paris

[ à découvrir ]

 

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écologie

A partir du 2 août, l'humanité vit à crédit
Il faudrait 1,7 planète pour produire toutes les ressources naturelles que nous consommons en une année
La date est fatidique, et toujours plus précoce. Depuis mercredi 2 août, l'humanité vit à crédit : elle a consommé, en seulement sept mois, toutes les ressources que la Terre peut produire au cours d'une année. Jusqu'à la fin 2017, pour continuer à boire, à manger, à nous chauffer ou à nous déplacer, nous allons donc surexploiter les écosystèmes et compromettre leur capacité de régénération........
Tous les humains ne sont toutefois pas responsables de cette situation dans les mêmes proportions. Avec le train de vie australien ou américain, il faudrait plus de cinq planètes pour vivre. Les Français, eux, en ont besoin de trois, les Chinois de 2,1, bien au-dessus de la frugalité indienne (0,6 planète). Rapporté aux ressources nationales, le Japon aurait besoin de sept fois son pays pour satisfaire sa consommation actuelle, l'Italie et le Royaume-Uni de quatre fois.Au total, l'empreinte écologique des pays développés est cinq fois supérieure à celle des pays pauvres.

Auteur: Internet

Info: Journal Le Monde, 3/08/2017

[ nord-sud ] [ surpopulation ]

 
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imaginaire

Cette fraîcheur marine apportait avec elle une profusion d'odeurs dont on ne pouvait comprendre le mélange qu'en gardant les yeux fermés, un mélange qui ressemblait à un carnaval de couleurs - les mangues encore bonnes et vert tendre pendues dans les arbres, les mangues à moitié mangées par les chauves-souris, l'odeur verte du sape-sape, la poudre qui enveloppait les goyaves sur le point de tomber, le mélange de l'odeur du pitanguier et celle du néflier, odeurs de la brousse mêlées à celles des poules et des cochons, le cri des perroquets et des chiens, deux ou trois tirs d'AK-47, une radio oubliée par quelqu'un à l'heure des infos en langues nationales, le bruit des gens qui couraient pour arriver à la maison ou au moins quelque part où s'abriter de la pluie et même, si l'heure était avancée, les rumeurs de la boulangerie de la rue derrière où on commençait à travailler très tôt et pendant toute la nuit, pour être sûr que le pain du lendemain arriverait chaud chez ceux qui avait dormi toute la nuit. Ce qui veut dire que l'odeur de la pluie est quelque chose de difficile à faire comprendre à ceux qui ne connaissent pas la salle de bain de la maison de GrandMèreAgnette.

- Tu dors ou quoi ? ils m'ont demandé.

- Ferme-la. Je suis en train de mettre la pluie dans mes pensées.

Auteur: Ondjaki Nadu de Almeida

Info: GrandMèreDixNeuf et le secret du Soviétique

[ olfactif ]

 

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dominants-dominés

L’obéissance civile ; eh bien, c’est ce dont nous allons parler, c’est notre problème. La loi est très importante. Nous parlons ici d’obéissance à la loi – la loi, cette merveilleuse invention des temps modernes, que nous attribuons à la civilisation occidentale et dont nous parlons avec fierté. Le droit, oh, comme ils sont extraordinaires tous ces cours sur la civilisation occidentale, donnés dans tout le pays. Souvenez-vous de l’époque sinistre où la population était exploitée par le régime féodal. Tout était abominable au Moyen-âge, mais maintenant, nous avons la civilisation occidentale, l’état de droit. Le droit a normalisé et exploité au maximum l’injustice qui existait avant lui, c’est cela qu’a fait le droit. Examinons tout d’abord le système de manière réaliste et non pas avec cette satisfaction métaphysique avec laquelle nous le considérons depuis toujours.



Quand, dans tous les pays du monde, le droit est le chouchou des dirigeants et un fléau pour le peuple, alors nous devons commencer à reconnaître ceci. Nous devons dépasser les frontières nationales dans notre réflexion. Nixon et Brejnev ont plus en commun entre eux que nous avec Nixon. J. Edgar Hoover a plus en commun avec le chef de la police secrète soviétique qu’avec nous. C’est cet engagement international aux lois qui crée de solides liens d’amitié entre eux. C’est pour cela que nous sommes toujours surpris de voir que, lorsqu’ils se retrouvent, ils sourient, se serrent la main, fument le cigare ensemble, s’apprécient mutuellement, et cela, indépendamment de leurs discours officiels. C’est comme les partis républicain et démocrate, qui prétendent qu’il y aura un grand changement si l’un ou l’autre l’emporte, et pourtant, c’est toujours la même chose. Au bout du compte, c’est eux contre nous.

Auteur: Zinn Howard

Info: Introduction au débat à l’université Johns Hopkins prononcée en mai 1970

[ usure des structures ] [ cénacles dirigeants ] [ maintien des privilèges ] [ oppositions politiques trompeuses ]

 

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catholicisme

Toujours est-il (et tel est au point de vue politique le fait capital) que c’est au moment où les papes ont cessé de compter parmi les princes qu’ils sont devenus monarques absolus de l’Eglise; c’est la veille du jour où ils ont perdu leurs minces Etats temporels, que d’un bout à l’autre du monde catholique ils ont vu toutes les vieilles résistances nationales abdiquer solennellement à leurs pieds, de façon qu’en réalité jamais le Saint-Siège n’a été plus puissant dans l’Eglise, jamais il n’a plus régné sur les âmes que depuis qu’il a cessé de donner des lois aux bords du Tibre et que le Pape vit en prisonnier au Vatican. Telle est, en somme, pour qui regarde les choses de haut, la principale conséquence du dernier concile, et c’est là un fait que les hommes d’Etat ne sauraient perdre de vue ; si, depuis le mois de septembre 1870, les papes, frustrés de leur ancienne souveraineté, restent humainement et politiquement désarmés, jamais dans le domaine religieux ils ne se sont trouvés mieux équipés pour la lutte. En dehors de là, en dehors du prestige et de l’ascendant qu’elle assure au Pape, l’érection de l’infaillibilité pontificale en dogme a peu modifié la situation intérieure et la constitution actuelle de l’Eglise. Contrairement à la thèse des vieux catholiques allemands ou suisses, on pourrait soutenir que le concile n’y a en réalité rien changé. Il n’y a guère, en somme, qu’un article de foi de plus au Credo catholique, et cet article de de foi, jadis tant contesté, était dans la pratique accepté de presque tous les croyants, longtemps avant d’avoir été solennellement promulgué dans le transept de Saint-Pierre. Le concile s’est borné à convertir le fait en droit.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les catholiques libéraux, l'Église et le libéralisme de 1830 à nos jours, Librairie Plon, 1885, pages 263-264

[ historique ] [ religieux-civil ]

 

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