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monde

La perfection de l'humanité ne sera pas l'extinction, mais l'harmonie des nationalités: les nationalités vont bien plutôt se fortifiant que s'affaiblissant; détruire une nationalité, c'est détruire un son dans l'humanité.

Auteur: Renan Ernest

Info: L'Avenir de la science, Pensées de 1848, 1890

[ humain ] [ fraternité ] [ patrie ]

 

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nourriture

Tomates et origan font italien ; vin et estragon français.
La crème fraîche fait russe ; le citron et la cannelle grecs.
La sauce de soja, chinois ; l'ail rend bon tout

Auteur: May Brock Alice

Info:

[ nationalités ]

 

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innovateurs

D'après ce que j'ai vu les inventeurs sont de toutes tailles, de toutes nationalités et de tous âges. La seule chose dont je suis sûr, c'est qu'ils sont toujours têtus.

Auteur: Dilts Robert

Info: “Tools for dreamers: strategies for creativity and the structure of innovation”, Meta Pubns  with Todd Epstein (1991).

[ déterminés ] [ souffle ] [ obstinés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nationalités

Ce que vous dites des Russes est frappant de justesse : peu de patience et de profondeur, le plus souvent de l’interprétation à la petite semaine et des phrases, une espèce fainéante ; les Polonais sont déjà meilleurs d’un degré, mais quand même encore trop lavettes. 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans la "Correspondance Jung-Freud, tome 1 : 1906-1909", trad. de l'allemand et de l'anglais par Ruth Fivaz-Silbermann, éd. Gallimard, 1975, lettre du 4 juin 1909

[ peuples ] [ intellect ] [ avis dépréciatif ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

hommes-par-hommes

Gene devait trouver un remplaçant pour sa conférence parce qu'il avait l'occasion d'avoir un rapport sexuel avec une universitaire chilienne venue assister à un congrès à Melbourne. Le programme de recherche de Gene l'oblige à avoir des rapports sexuels avec des femmes appartenant au plus grand nombre de nationalités possible. En tant que professeur de psychologie, il s'intéresse beaucoup à l'origine de l'attirance sexuelle humaine, qui est, selon lui, largement déterminée par les gènes.

Auteur: Simsion Graeme

Info: Le théorème du homard

[ sexe ] [ justification ]

 

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culture

Le langage est la cristallisation la plus élevée de la civilisation humaine. Si raffiné, profond, insaisissable, tellement envahissant aussi, il pénètre les sensations et les connaissances de l'homme et établit un lien entre le sujet sensible et la connaissance du monde. Le fruit du travail d'écriture est si merveilleux, il permet à des individus isolés, même s'ils sont de nationalités ou de générations différentes, de communiquer. L'immédiateté de l'écriture littéraire et de la lecture s'unit ainsi à leur valeur d'éternité.

Auteur: Xingjian Gao

Info: discours de réception du Nobel 2000

[ parler ] [ savoir ] [ conservation ] [ hommes paroles ]

 

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transgenre

Les gens modifient plein de choses personnelles tout le temps. Ils teignent leurs cheveux, suivent des régimes jusqu'à presque se tuer. Ils prennent des stéroïdes pour se construire les muscles, se font mettre des implants, modifier le nez et les seins pour ressembler à leurs stars de cinéma préférées. Ils changent de nom, d'habitudes, d'emplois, de maris ou femmes. Ils changent de religions et de partis politiques, se déplacent à travers les pays et le monde - changent même de nationalités. Pourquoi les genres masculin ou féminin sont-ils si sacré qu'il est impossible d'en changer ? Qui a inventé cette règle ?

Auteur: Wittlinger Ellen

Info: Parrotfish

[ transsexualité ] [ question ]

 

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types psychologiques

Tout ce que je puis vous dire, c’est ceci : je hais par-dessus tout les gens exubérants. Or tous les Méridionaux gueulent, ont un accent qui m’horripile, et par-dessus le marché, ils font des gestes. Non, entre ces gens qui ont de l’astrakan bouclé sur le crâne et des palissades d’ébène le long des joues et de grands flegmatiques et silencieux Allemands, mon choix n’est pas douteux. Je me sentirai toujours plus d’affinités pour un homme de Leipzig que pour un homme de Marseille. Tout, du reste, tout, excepté le Midi de la France, car je ne connais pas de race qui me soit plus particulièrement odieuse !

Auteur: Huysmans Joris-Karl

Info: Cité (ou mis en scène ?) dans "Les hommes d’aujourd’hui", n°263, 1885

[ caricature ] [ introversion-extraversion ] [ nationalités ] [ latins-saxons ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

supranationalisme

Cette Société des Nations doit-elle s'entendre au sens d'une société proprement dite, politiquement organisée ?

Mais alors, il s'y trouvera une autorité, un pouvoir souverain, ayant le droit de légiférer, avec une armée à lui et des sanctions efficaces.

Et ce sera un sur-État. Ce sera la destruction des nations comme États indépendants.

Il en est qui acceptent ces conséquences. D'autres s'en défendent.

Disons, simplement, que les peuples et les nations ne paraissent guère orientés dans ce sens : jamais, peut-être, le sentiment des nationalités rivales n'a été plus aigu.

Du reste, la réalisation de ce sur-État paraît devoir être impossible et inefficace. Comment administrer tout l'univers, au sens d'une administration politique et civile ? Et le pourrait-on, il arriverait fatalement, nous le disions tout à l'heure au souvenir de l'Empire romain, que les guerres civiles remplaceraient, par un mal plus grand, le mal de la guerre étrangère.

On peut concevoir la Société des Nations comme une société de coassociés égaux en droit, sans pouvoir souverain.

Mais, que deviendront les petits États en face des plus grands, à supposer que tous les souverains ou tous les peuples ne soient pas animés par les sentiments de la plus parfaite, de la plus idéale justice ?

Et s'il est des États qui n'en fassent point partie, ou qui résistent aux décisions prises dans ce qu'on appellera le Conseil des Nations, comment les traiter ? Ira-t-on jusqu'à les combattre ? Ce sera de nouveau la guerre et, cette fois, la guerre en quelque sorte universelle, où toutes les nations risqueront de se trouver engagées.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", pages 353-354

[ organisation des nations unies ] [ gouvernement ] [ risques ] [ monde babélien ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cité imaginaire

On atteint Despina de deux manières : par bateau ou à dos de chameau. La ville se présente différemment selon qu’on y vient par terre ou par mer.

Le chamelier qui voit pointer à l’horizon du plateau les clochetons des gratte-ciel, les antennes radar, battre les manches à air blanches et rouges, fumer les cheminées, pense à un navire, il sait que c’est une ville mais il y pense comme à un bâtiment qui l’emporterait loin du désert, un voilier qui serait sur le point de lever l’ancre, avec le vent qui déjà gonfle les voiles pas encore larguées, ou un vapeur dont la chaudière vibre dans la carène de fer, il pense à tous les ports, aux marchandises d’outre-mer que les grues déchargent sur les quais, aux auberges où les équipages de diverses nationalités se cassent des bouteilles sur la tête, aux fenêtres illuminées du rez-de-chaussée, avec à chacune une femme qui refait sa coiffure.

Dans la brume de la côte, le marin distingue la forme d’une bosse de chameau, d’une selle brodée aux franges étincelantes entre deux bosses tachetées qui avancent en se balançant, il sait qu’il s’agit d’une ville mais il y pense comme à un chameau, au bât duquel pendent des outres et des besaces de fruits confits, du vin de datte, des feuilles de tabac, et déjà il se voit à la tête d’une longue caravane qui l’emporte loin du désert de la mer, vers des oasis d’eau douce à l’ombre dentelée des palmiers, vers des palais aux gros murs de chaux, aux cours sur les carreaux desquelles dansent nu-pieds les danseuses, remuant les bras un peu dans leurs voiles et un peu en dehors.

Toute ville reçoit sa forme du désert auquel elle s’oppose ; et c’est ainsi que le chamelier et le marin voient Despina, la ville des confins entre deux déserts.

Auteur: Calvino Italo

Info: Les villes invisibles

[ relativité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel