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tolérance

Il y a deux patriotismes. Il y en a un qui se compose de toutes les haines, de tous les préjugés, de toutes les grossières antipathies que les peuples, abrutis par des gouvernements intéressés à les désunir, nourrissent les uns contre les autres... Il en est un autre qui se compose au contraire de toutes les vérités, de tous les droits que les peuples ont en commun...

Auteur: Martin du Gard Roger

Info: Les Thibault, tome 3, L'été 1914, suite et fin, épilogue

[ nations ]

 

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européens

[…] en Angleterre, tout ce qui se situe sous le diaphragme est tabou. Les Allemands, eux, descendent un peu au-dessous et succombent donc facilement à l’émotivité. Les Russes vivent entièrement sous le diaphragme – ils ne sont qu’émotions. Quant aux Italiens et aux Français, ils se conduisent comme s’ils se tenaient au-dessous du diaphragme, mais ils savent parfaitement, à l’instar de tous les autres, que ce n’est pas le cas.

 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Les Energies de l'âme : Séminaire sur le yoga de la Kundalini donné en 1932

[ nations ] [ comparaison ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

analogie

Les familles sont comme des pays. Elles ont leur propre langue et leurs propres blagues, leurs secrets et autres affirmations sur les bonnes et les mauvaises façons de faire les choses, et tout ça se voit toujours chez les enfants, comme ce que de l'Allemagne ou de l'Australie ressort toujours chez un Allemand ou un Australien, peu importe où ils sont. On aime ça ou pas, on s'y retrouve ou pas. C'est comme le goût du coriandre.

Auteur: Merullo Roland

Info:

[ nations ] [ adhésion ] [ rejet ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gouvernances

Toutes les identités, sans exception, furent socialement construites : les Han, Birmans, Américains, Danois, tous. Bien souvent, ces identités, en particulier les identités minoritaires, sont d'abord imaginées par des États puissants, comme les Han ont imaginé les Miao, les colons britanniques les Karen et les Shan, les Français les Jarai. Inventées ou imposées, ces identités choisissent, plus ou moins arbitrairement, l'un ou l'autre trait, aussi vague soit-il - religion, langue, couleur de peau, régime alimentaire, moyens de subsistance - selon le desideratum. Ces catégories, institutionnalisées dans des territoires, avec régime foncier, tribunaux, droit coutumier, chefs nommés, écoles et la paperasserie inhérente, peuvent devenir des identités passionnément ressenties. Dans la mesure où l'identité est stigmatisée par l'État ou la société au sens large, elle risque de devenir pour beaucoup une identité résistante et provocante. Ici, les identités inventées se combinent avec une forme d'héroïsme, dans laquelle ces identifications deviennent un insigne d'honneur.

Auteur: Scott James C.

Info: The Art of Not Being Governed: An Anarchist History of Upland Southeast Asia

[ colonialisme ] [ nations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Europe

Les Allemands fondent leur assurance sur une idée abstraite, la science, c'est-à-dire la prétendue connaissance de la vérité absolue. Le Français est sûr de lui parce qu'il s'imagine exercer, soit par son esprit soit par son physique, une séduction irrésistible, tant sur les hommes que sur les femmes. L'Anglais est sûr de lui parce qu'il se croit le citoyen de l'État le mieux policé du monde : en qualité d'Anglais il sait toujours ce qu'il doit faire ; en qualité d'Anglais, il sait que tout ce qu'il fait est indiscutablement bien fait. L'Italien est sûr de lui parce que sa nature facilement émotive lui fait oublier et lui-même et les autres. Le Russe est sûr de lui parce qu'il ne sait rien et ne veut rien savoir et parce qu'il ne croit pas qu'on puisse connaître parfaitement quoi que ce soit. La suffisance de l'Allemand est la plus obstinée et la plus odieuse de toutes, car il se figure connaître la vérité, autrement dit la science qu'il a lui-même fabriquée, mais qu'il tient pour la vérité absolue.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: La guerre et la paix, tome 2

[ nations ] [ différences ]

 

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supranationalisme

Cette Société des Nations doit-elle s'entendre au sens d'une société proprement dite, politiquement organisée ?

Mais alors, il s'y trouvera une autorité, un pouvoir souverain, ayant le droit de légiférer, avec une armée à lui et des sanctions efficaces.

Et ce sera un sur-État. Ce sera la destruction des nations comme États indépendants.

Il en est qui acceptent ces conséquences. D'autres s'en défendent.

Disons, simplement, que les peuples et les nations ne paraissent guère orientés dans ce sens : jamais, peut-être, le sentiment des nationalités rivales n'a été plus aigu.

Du reste, la réalisation de ce sur-État paraît devoir être impossible et inefficace. Comment administrer tout l'univers, au sens d'une administration politique et civile ? Et le pourrait-on, il arriverait fatalement, nous le disions tout à l'heure au souvenir de l'Empire romain, que les guerres civiles remplaceraient, par un mal plus grand, le mal de la guerre étrangère.

On peut concevoir la Société des Nations comme une société de coassociés égaux en droit, sans pouvoir souverain.

Mais, que deviendront les petits États en face des plus grands, à supposer que tous les souverains ou tous les peuples ne soient pas animés par les sentiments de la plus parfaite, de la plus idéale justice ?

Et s'il est des États qui n'en fassent point partie, ou qui résistent aux décisions prises dans ce qu'on appellera le Conseil des Nations, comment les traiter ? Ira-t-on jusqu'à les combattre ? Ce sera de nouveau la guerre et, cette fois, la guerre en quelque sorte universelle, où toutes les nations risqueront de se trouver engagées.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", pages 353-354

[ organisation des nations unies ] [ gouvernement ] [ risques ] [ monde babélien ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson