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caporalisme

Nazareth ne perdait pas de temps dans à peu près tout ce qu'elle faisait, et les années d'expérience avec sa couvée de neuf enfants lui avaient appris comment stimuler fermement quelqu'un, ce qui était impressionnant même pour une infirmière spécialisée dans le bousculage professionnel.

Auteur: Elgin Suzette Haden

Info: Native Tongue

[ femme-par-femme ] [ autoritarisme ] [ management ] [ amour directif ]

 

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colonialisme

De toute façon, tout ce pays est illuminé par Jésus de Nazareth, le Saint-Esprit et ces conneries. C’est d’ailleurs pour ça qu’on est autant dans la merde, oui, au Congo. C’est ton éducation de te balader avec des psaumes dans la poche. Je ne te juge pas, je peux comprendre.

Auteur: Annie Lulu

Info: La mer Noire dans les Grands Lacs, p 209

[ évangélisme ]

 

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messie

Alors que "Jésus" désigne l’homme de Nazareth, le fils de Marie et de Joseph, cet être de chair et de sang qui est passé dans notre histoire et qui est mort "sous Ponce Pilate", "Christ" attribue à ce même homme une propriété ou une fonction qui le mettent en relation à tout homme (et d’abord à celui qui lui attribue cette fonction).

Auteur: Lobrichon Guy

Info: Dictionnaire de l'extraordinaire chrétien

[ rédempteur ]

 

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humour

Un cambrioleur s'introduit dans une maison qu'il croit vide. A l'intérieur il entend une voix qui lui dit :

- Tu devrait faire attention, Dieu et Jésus t'observent...

Le cambrioleur se retourne et voit une cage avec un perroquet à l'intérieur.

- Alors comme ça Dieu et Jésus me surveillent ?

- Oui, il te surveillent en ce moment même.

- Et toi comment t'appelles-tu

- Nazareth, répond le volatile.

- Mais quel idiot a pu te donner un nom pareil ?

- C'est le même idiot qui a baptisé le pitbull Dieu et le rottweiler Jésus


Auteur: Internet

Info:

[ athéisme ] [ symbole ] [ dérision ] [ dénominations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lieu de naissance

Le mot "Nazaréen" signifie méprisé. Le petit village de Nazareth était niché dans un vallon, au pied des montagnes, à l’écart des grandes routes, hors d’atteinte des marchands de la Grèce, des légions de Rome et des séjours des sophistes. Les géographies anciennes ne le mentionnent même pas. Il portait bien son nom, car il était tout juste un "netzer", un rejeton qui pousse sur la souche d’un arbre. Quelques siècles plus tôt, Isaïe avait prédit qu’une "tige", un "rejeton", un "netzer" surgirait des racines de la nation. Il paraîtrait de peu d’importance, et beaucoup le mépriseraient, mais finalement il dominerait la terre. Le fait que le Christ ait choisi de résider dans un village méprisé préfigurait l’obscurité et l’ignominie qui L’affecteraient toujours, Lui et aussi Ses disciples. Le nom de "Nazareth" sera cloué au-dessus de Sa tête, sur le "signe de contradiction", comme une réfutation méprisante de ses prétentions à être le Roi des Juifs.

Auteur: Sheen Fulton

Info: Dans "La vie du Christ", trad. Abbé Giraud P.S.S., éditions Dominique Martin Morin, 2012, page 46

[ étymologie ] [ symbolisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

portrait

Marie de Galilée, lascive et inspirée,
Les hommes de ton époque t'ont souvent reproché,
D'avoir mené ta vie dans la sensualité.

Ta quête est restée pure parce que ton cœur l’était,
Dans l’amour sans mesure où tu t’abandonnais,
Et les plaisirs du corps où tu te complaisais.

L’Éros sans l’Agapé est toujours versatile,
La plénitude approche ; s’enfuit le temps d’après,
L’amertume revient comme loi de gravité.

Ton âme fut enflammée quand te fut révélée
Le visage de celui que tant tu espérais ;
On l’appelait Jésus, prophète de Nazareth.

Tu l’as accompagné en servante fidèle,
L’as drapé tendrement de tes cheveux de jais,
Et chanté sa louange de ta bouche vermeille.

Lorsque fut sacrifié ton bien-aimé sauveur
Ton cœur fut crucifié, son sang était ses pleurs,
Tu l’avais tant cherché, déjà il te quittait.

Il est resté vivant dans ton for intérieur,
Ressuscité des morts, victorieux à jamais,
Et tu fus la première à porter la nouvelle.

Le sauveur de ton âme et de l’humanité
T’avait sortie du gouffre préfigurant l’enfer,
Tu étais délivrée en esprit et en chair.

La vie transfigurée devait inaugurer
Ta dévotion future au souvenir vivant
De l’éternel amant de ton âme et ton cœur,

Marie de Galilée, ton nom soit glorifié.

Auteur: Fossat Simon

Info: Dans "Poèmes de l'asphalte", pages 67-69

[ effusion ] [ amoureuse ] [ post-catholicisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

liberté

Les parents de Jésus allaient chaque année à Jérusalem, à la fête de Pâque. Lorsqu’il fut âgé de douze ans, ils y montèrent, selon la coutume de la fête. Puis, quand les jours furent écoulés, et qu’ils s’en retournèrent, l’enfant Jésus resta à Jérusalem. Joseph et sa mère ne s’en aperçurent pas. Croyant qu’il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin, et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. Mais, ne l’ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Tous ceux qui l’entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses.

Quand ses parents le virent, ils furent saisis d’étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse. Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait toutes ces choses dans son cœur.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Évangile selon Luc, 2, 41-51

[ signe précurseur ] [ surnaturel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écrivain-sur-écrivain

...Bounine, prix Nobel en 1933, n'aimait pas du tout Dostoïevski. Il y a une espèce d'opposition extra-textuelle entre ces deux personnages, il n'a pas du tout apprécié Crime et Châtiment, ni les Frères Karamazov, il trouvait que c'était trop russe, qu'il y avait trop d'émotions, trop d'exhibitionnisme psychologique, etc. Ça se discute, entre nous soit dit. Mais je voudrais vous citer juste un passage où ils s'opposent d'une façon claire. C'est un exemple assez intéressant d'un affrontement indirect entre deux grands de la littérature. Tolstoï et Dostoïevski ne se sont jamais affrontés de cette façon-là; Bounine et Dostoïevski, si. Il dit cela en substance. Tout se passe, l'action se passe avant la première guerre mondiale, les tranchées sont remplies de cadavres, les villes bombardées, ça c'est un peu le contexte extérieur de la nouvelle : " Et vous, pleurez-vous lorsque vous lisez que les Turcs ont égorgé cent mille Arméniens, que les Allemands ont infecté les puits avec le bacille de la peste, que les cadavres putréfiés sont entassés dans les tranchées, que les aviateurs ont lâché les bombes, des bombes sur Nazareth? N'importe quelle ville, Paris ou Londres, se lamente-t-elle d'avoir été construite sur des squelettes humains et d'avoir prospéré dans la barbarie la plus féroce et la plus banale envers ce qui est convenu d'appeler son prochain? En fin de compte, il n'y eut qu'un seul Raskolnikov pour se torturer, et cela en raison de sa lâcheté personnelle, voulu par son néfaste créateur, lui qui fourre le Christ dans tous ses romans de boulevard". C'est terrible ce qu'il dit de Dostoïevski, "les romans de boulevard". D'ailleurs ce n'était pas si faux : il donnait la forme, à ses romans (Dostoïevski), une forme de romans de boulevard, mais le contenu dépassait allègrement ce projet initial.

Auteur: Andrei Makine

Info: Littérature: les avatars de l'absolu, lecture délivrée a Harvard University en Avril 2000

[ . ]

 

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supplique

Je ne peux plus, je ne peux plus, vous voyez bien…

C’est tout ce que je puis.

Et vous me regardez et vous ne faites rien.

Vous dites que je peux, vous dites – aujourd’hui

Comme il y a des jours et des jours – que l’on doit

Lutter quand même et vous ne savez pas

Que j’ai donné toute ma pauvre force, moi,

Tout mon pauvre courage et que j’ai dans mes bras

Tous mes efforts cassés, tous mes efforts trompés

Qui pèsent tant, si vous saviez !

Pourquoi ne pas comprendre ? Au bois des oliviers

Jésus de Nazareth pleurait, enveloppé

D’une moins lourde nuit que celle où je descends.

Il fait noir. Tout est laid, misérable, écœurant Sinistre…

Vainement, vous tentez en passant

Un absurde sourire auquel nul ne se prend.

C’est d’un geste raté, d’une voix sonnant faux

Que vous me promettez un secours pour demain.

Demain ! C’est à présent, tout de suite, qu’il faut

Une main secourable dans ma main.

Je suis à bout…

C’est tout ce que je peux souffrir, c’est tout.

Je ne peux plus, je ne crois plus, n’espère plus.

Vous n’avez pas voulu

Pas su comprendre, sans pitié

Vous me laissez souffrir ma souffrance… Au moins

Faites-moi donc mourir comme on est foudroyé

D’un seul coup de couteau, d’un coup de poing

Ou d’un de ces poisons de fakir, vert et or,

Qui vous endorment pour toujours, comme on s’endort

Quand on a tant souffert, tant souffert jour et nuit

Que rien ne compte plus que l’oubli, rien que lui…

Auteur: Sicaud Sabine

Info: Poésies posthumes, 1958. "Aux médecins qui viennent me voir". Elle meurt à 15 ans d'une gangrène des os, après un an d'horribles souffrances.

[ mort volontaire ] [ euthanasie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

énigme

Le mystère de l'enfant aux bois de cerf
En juillet 1965 débarque en Israël un jeune préhistorien qui n'a même pas trente ans, Bernard Vandermeersch. Il est là pour étudier la grotte de Qafzeh, à deux kilomètres de Nazareth, dans le nord du pays. Il ne le sait pas encore, mais il va y faire l'une des plus importantes découvertes de sa vie. Avec un chercheur israélien, il met au jour en effet des squelettes d'hommes anciens, à l'anatomie semblable à la nôtre. Stupeur : ceux-ci semblent avoir manipulé les mêmes outils que les néandertaliens. Allons donc... Des outils archaïques dans les mains d'une espèce évoluée comme la nôtre ? L'annonce fait lever de nombreux sourcils chez les paléoanthropologues.
Ces derniers ne sont pas au bout de leurs surprises. Car en 1988, la nouvelle tombe : les fossiles de Qafzeh ont plus de 90 000 ans. Eux qu'on voyait comme des cousins orientaux de l'homme de Cro-Magnon sont près de soixante mille ans plus anciens. L'histoire de notre espèce, les Homo sapiens modernes, se révèle bien plus longue que prévu. Elle plonge ses racines en Afrique, et bien plus loin dans la Préhistoire que ne le pensaient les chercheurs.
Et ce n'est pas fini. Car plusieurs années auparavant, ce site extraordinaire avait dévoilé un autre de ses trésors. Le 17 août 1969, l'équipe met en effet au jour une des plus anciennes sépultures du monde, et peut-être la plus frappante de la préhistoire. Elle est, encore aujourd'hui, sans véritable équivalent à une époque aussi ancienne.
C'est un adolescent, de douze ou treize ans. Il est sur le dos, au fond d'une petite fosse creusée dans un calcaire tendre. Ceux qui l'ont enterré lui ont replié les jambes et mises sur le côté. Sur ses hanches, ils ont déposé un gros bloc de calcaire. Ils lui ont allongé les bras sur la poitrine. Et entre ses mains, posées près de son cou, ils ont laissé une curieuse offrande : les bois d'un cerf, ou d'un grand daim, encore attachés à un morceau du crâne de celui-ci.
Les archéologues remarquent que l'adolescent a une fracture sur le front. Sans doute causée par un coup, ou une pierre. Ils décident de confier les restes à un médecin pour qu'il les examine. Ce dernier constate que la lésion a cicatrisé. Ce qui veut dire que l'enfant a survécu. Le médecin penche donc plutôt pour un choc léger, sans grande conséquence.
Mais l'une des anthropologues de l'équipe, qui a elle aussi étudié les restes, a toujours conservé un doute. Or au cours des années 1980, des chercheurs commencent à utiliser des scanners sur des crânes d'hommes fossiles. Au milieu des années 2000, les progrès de la technique permettent de réaliser des empreintes 3D extrêmement précises de l'intérieur de crânes fossiles. Une sorte de moulage virtuel du cerveau. D'où l'idée des chercheurs d'appliquer la technique à l'enfant de Qafzeh. Le fossile est envoyé pour cela dans un hôpital de la côte, à Haïfa.
Et ces techniques montrent que la blessure de l'adolescent était beaucoup plus grave qu'on ne l'avait pensé. D'abord parce qu'elle a entraîné un retard de croissance majeur. "Son cerveau a la taille de celui d'un enfant de six ans" explique Hélène Coqueugniot, du CNRS, qui a conduit l'étude. Autrement dit, il a reçu ce coup dans l'enfance. D'où des séquelles irréversibles. Après, savoir exactement quelles en ont été les conséquences neurologiques reste un exercice périlleux. D'après les zones du cerveau touchées, il pouvait avoir du mal à contrôler ses mouvements, à réaliser certaines tâches, et/ou à fixer son regard.
Bref, il avait très certainement une personnalité singulière, un comportement étrange pour le groupe d'hommes et de femmes avec qui il vivait. Est-ce pour cela qu'à sa mort, il a bénéficié d'un traitement spécial ? Car sa tombe est unique. Toutes les autres sépultures de la grotte sont beaucoup plus simples. Au mieux une fosse, et jamais d'offrandes. Incontestablement, cet adolescent qui n'était pas comme les autres, incarnait quelque chose pour le groupe venu l'enterrer dans cette grotte, il y a près de cent mille ans.

Auteur: Constans Nicolas

Info: sur Internet

[ différence ] [ rapports humains ] [ historique ]

 

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