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Justification pour devoir détruit ou disparu

Les nettoyeurs ont cru que c'était du déchet et l'ont jeté.

Auteur: Internet

Info:

 

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réseaux sociaux

Sur certains sujets "sensibles", la censure – des robots qui réagissent aux mots interdits – supprime plus de 95 % des commentaires (Le Parisien, 18 juillet 2014). Quand l’inquiétude populaire cherche à s’exprimer, on lui envoie nos robots nettoyeurs.

Auteur: Obertone Laurent

Info: La France Big Brother, Ch. IV Journalitarisme, p. 174

[ modération ] [ pensée unique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

anti-christianisme

Le dieu de l'ancien testament est sans conteste le personnage le plus déplaisant de toutes les fictions: Jaloux et fier de lui; Insignifiant, injuste, impardonnable, maniaque du contrôle; un personnage vindicatif, un nettoyeur ethnique avide de sang; un misogyne, homophobe, raciste, infanticide, génocide, mégalomane, sado masochiste; un tyran malveillant capricieux.

Auteur: Dawkins Richard

Info:

[ dénigrement ] [ judaïsme ]

 

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méditation

Lukastik posa le livre mince sur la table, contempla un instant sa jaquette usagée, plaça sa main sur la surface rouge et se sentit incroyablement paisible. Autour de lui se fit un silence où seuls les mots et les phrases du "Tractatus" crépitaient légèrement. (...) Lukastik sourit. Dans son crâne, le poisson nettoyeur nageait, tranquille.

Auteur: Steinfest Heinrich

Info: Requins d'eau douce

[ lecture ] [ imagination ]

 

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science-fiction

Son vaisseau se trouvait entre deux vortex de gravitation nommés Bakhrida et Scintilla. Bakhrida accélère le temps, Scintilla le ralentit, et entre eux se trouve une zone de stagnation dans laquelle le présent, encalminé, ne coule ni vers l'arrière ni vers l'avant. Là Heptodius gèle vivant et demeure à ce jour, avec d'innombrables frégates, galions, astro-marins, pirates et autres nettoyeurs d'espace, sans plus vieillir, suspendu dans le silence et l'ennui atroce qu'est l'éternité.

Auteur: Lem Stanislaw

Info: How Erg the Self-Inducing Slew a Paleface 1965, translated by Michael Kandel 1977

[ temps suspendu ] [ immortalité ] [ immobilité ]

 

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anticipation

Ce matin du jeudi 23 janvier 2031, M. Lavenir s’éveille, stimulé par les délicats parfums de son nanoréveil olfactif. Deux minutes plus tard, il termine son premier check-up de la journée : analyse de sang, cholestérol, tension, électrocardiogramme. Tout est OK, dit le nanolabo. Lavenir ordonne alors aux nanorobots nettoyeurs de se secouer les puces, enfile son tee-shirt téléphonique bardé de composants nano-électroniques et appelle sa femme. Le son est parfait. Décidément, sa nouvelle oreille bionique est au point.
Après avoir vérifié sur son ordinateur moléculaire que ses enfants étaient bien à l’école (le nanosystème GPS greffé sous leur peau date un peu...), contrôlé machinalement la qualité de l’air et de l’eau dans la maison, M. Lavenir se vautre dans son canapé en tissu nanomodifié, matière qui a rendu obsolète le mot "tache" en 2012. En toute quiétude, il peut regarder l’hologramme 3D haute définition du Championnat du monde d’échecs opposant Fritz 999 à Hal-02. Cela fait bien vingt ans que les hommes ont abandonné aux machines le jeu des rois.

Auteur: Télérama

Info: Télérama 07/01/04

[ journée type ] [ nanotechnologie ] [ campagne de communication ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sauveur

Soleil fanfaron tes tiédeurs m’indifférent – bonjour, à plus tard !



Tu n’éclaires qu’en surface : moi, surface comme abîme je les transperce !



Dis-moi Terre ! On dirait que tu attends quelque chose de mes mains,

Dis-moi, vieille toque, qu’escomptes-tu ?

 

Vous, femmes et hommes, j’aimerais tellement vous dire mon amour et c’est impossible !

Tellement vous dire cette chose en moi et en vous, et c’est impossible !

Tellement vous faire sentir cette fièvre en moi, ce battement de mes nuits et mes jours !



Sachez-le, je ne dispense ni leçons ni charité médiocre,

Quand je donne c’est moi-même que je donne, sans hésiter.



Toi l’impotent, qui branle des rotules,

Enlève-moi ce foulard autour des joues que je t’injecte du remontant dans le gosier,

Ouvre grand les paumes, relève le rabat de tes poches,

Allez pas de chichis, j’ai dit, j’ai des réserves inépuisables,

Tout ce qui est à moi j’en fait cadeau.



Peu m’importe qui tu es, pour moi là n’est pas l’essentiel,

Ce que tu feras ou seras viendra seulement de ce que je t’inculquerai.



 Sur l’esclave des champs de coton, le nettoyeur de toilettes, je me penche,

Leur applique un baiser familial sur la joue droite.

Passe serment au fond de mon cœur de ne jamais les renier.



 Les femmes mûres pour la grossesse je leur fais des enfants deux fois plus forts, deux fois plus vifs

(A l’heure qu’il est j’éjacule le sperme de républiques mille fois plus arrogantes).



Y a-t-il un moribond, vite je me hâte, vite je tourne la poignée de la porte,

Repousse les draps au bout du lit,

Renvoie chez eux prêtre et médecin.



Je passe mes bras autour de l’affaibli, avec ma volonté de fer je le redresse,

Tiens, prend mon cou, désespéré,

Je jure que tu ne sombreras pas ! suspends tout ton poids à mes épaules !



 Mon souffle conquérant te dilate, flotte ! Je suis ta bouée,

D’une force en armes j’investis la moindre de tes chambres,

Ils sont mes amants, mes négateurs de tombes.



Tu peux dormir – nous monterons la garde toute la nuit eux et moi,

Doute ni décès ne s’essaieront à t’atteindre,

Tu es dans mon étreinte, remis en ma possession,

Et lorsque à l’aube tu renaîtras tu verras de tes propres yeux ce que je dis.

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Chanson de moi-même, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, pages 121-122

[ surhomme ] [ vitalité conquérante ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson