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prêt-à-penser

L'habitude qu'a le cerveau de matérialiser les métaphores - la tendance à considérer les gens comme ayant une personnalité plus "chaleureuse" lorsqu'ils tiennent une tasse de café, l'utilisation du lavage des mains par les Bicaméraux pour atténuer les sentiments de culpabilité et d'incertitude - sont également des faits neurologiques établis.

Auteur: Watts Peter

Info: Echopraxia

[ langage ] [ catachrèse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vacherie

Parmi ce foisonnement de découvertes neurologiques et psychologiques, qui démontrent à quel point notre vie est dominée par des mécanismes inconscients, la contribution personnelle de Freud paraît maigre. Il ne serait guère exagéré d'affirmer que dans son oeuvre, les idées solides ne sont pas les siennes, tandis que les idées qui sont les siennes ne sont pas très solides.

Auteur: Dehaene Stanislas

Info: Le code de la conscience

[ psychanalyse ]

 
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racisme

Né catholique alsacien, le comédien français Harry Baur fut, dénoncé comme juif par des journaux antisémites fut arrêté et tourmenté. Alors que les coups pleuvaient sur son visage tuméfié il se leva de sa chaise. - Qu'est-ce qu'il te prend, hurla un des fonctionnaires allemands, pourquoi fais-tu ça ? - Je fais ça pour vous, c'est moins lâche de frapper un homme debout. Libéré, de plus de cent kilos, il était tombé à quarante, et les coups assénés sur le crâne avaient provoqué des troubles neurologiques. Il ne se remettra pas de ce qu'on lui avait fait subir et mourut moins d'un an plus tard. Les milieux du cinéma parisien, craignant alors de se compromettre, peu d'acteurs assistent à ses funérailles à Saint-Philippe-du-Roule.

Auteur: Baur Harry Henri-Marie

Info:

[ bêtise ] [ malentendu ] [ anecdote ]

 

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révélateur

Ce sont les comportements que nous apprenons au cours des apprentissages de base: propreté, marche, alimentation, sous-tendues par des structures neurologiques qui seront en plein développement. Ces acquisitions formeront une personnalité, notre style, notre silhouette, notre aisance ou notre maladresse. La plupart du temps à notre insu, ces comportements et attitudes renseignent les autres sur les aspects de notre personne. La motricité globale, celle de l'axe corporel et des grands segments (tronc, jambes), est le siège de ces signes corporels. D'une culture à l'autre, de la cour d'Espagne aux tribus d'Amérique du Sud, les chefs comme le roi se signalaient par un port de tête, une mesure dans les gestes, un redressement majestueux. Le corps donne à lire, met en scène, aussi bien la personnalité que le milieu dans lequel elle s'est éduquée.

Auteur: Coste Jean-Claude

Info: La Psychomotricité

[ posture ] [ gestuelle ]

 

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mimétisme

Quelques années plus tôt, à Parme, l'équipe de Giacomo Rizzolatti avait effectué des tests sur les motoneurones dans le cortex prémoteur d'un macaque. Chaque fois que le singe bougeait le bras, ces neurones étaient stimulés. Puis un jour, entre deux mesures, les motoneurones du primate reliés aux muscles de son bras se mirent à s'emballer, alors même que l'animal restait parfaitement immobile. Après plusieurs expériences, on parvint à cette conclusion ahurissante : les motoneurones du macaque entraient en action dès que l'une des personnes présentes dans le laboratoire remuait le bras. Les neurones qui servaient à déclencher ce même mouvement s'activaient du seul fait que le singe voyait un autre être vivant exécuter ce geste, et, par sympathie, ils levaient un bras imaginaire dans un espace symbolique.
Une partie du cerveau dédiée à des fonctions motrices se trouvait cannibalisée, mise au service de représentations imaginaires. Au moins la science avait-elle établi les bases neurologiques de l'empathie : une cartographie à l'intérieur du cerveau pour cartographier d'autres cerveaux cartographes.

Auteur: Powers Richard

Info: La chambre aux échos

[ empathie ] [ sciences ]

 

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ouverture

La compréhension des caractéristiques physiologiques et neurologiques des expériences spirituelles ne doit pas être interprétée comme une tentative de discréditer leur réalité ou de les expliquer. Cela démontre plutôt leur existence physique en tant qu'élément fondamental et intégré de la nature humaine. Les expériences spirituelles ne peuvent être considérées comme irrationnelles, puisque nous avons vu que, compte tenu de leur fondement physiologique, les descriptions qu'en font les personnes qui les ont vécues sont parfaitement rationnelles. Toutes les perceptions humaines de la réalité matérielle peuvent être documentées in fine comme des réactions chimiques au sein de notre neurobiologie ; toutes nos sensations, pensées et souvenirs sont en fin de compte réductibles à la chimie, et pourtant nous ne ressentons pas le besoin de nier l'existence du monde matériel ; il n'est pas moins réel parce que les perceptions que nous en avons sont basées sur un mécanisme biologique. Il n'est pas rationnel de supposer que la réalité spirituelle des expériences fondamentales est moins réelle que la réalité matérielle, plus scientifiquement documentable.

Auteur: Magliocco Sabina

Info: Witching Culture : Folklore and Neo-Paganism in America

[ plasticité cérébrale ] [ neuroscience ] [ animisme ] [ phénomonologie  ] [ secondéité interprète ] [ subjectivités ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

outils numériques

Bilan : sur les 53,6 millions de tonnes de déchets électroniques de 2019, "on ignore ce que sont devenus 82,6 % ou 44,7 millions de tonnes", reconnaît l’OMS dans un rapport le 15 juin 2021.

En fait, on s’en doute un peu. Une bonne part finissent à Guiyu dans la province chinoise du Guandong, où se trouve la plus grande décharge électronique du monde. Tellement importante qu’elle a sa propre page Wikipedia. Un autre cyber-cimetière mondial se trouve à Agbogbloshie dans la banlieue d’Accra, capitale du Ghana, où enfants et adultes brûlent les plastiques pour en extraire les métaux. Une chaîne de désassemblage bien rôdée employant 10 000 personnes, bien utile à l’Union européenne, première exportatrice de ces carcasses électroniques au Ghana. La circulation de ces déchets est pourtant interdite par la convention de Bâle depuis 1992, mais la croissance des trafics illégaux suit celle de la production et de la consommation. Les articles de presse sur les décharges Agbogbloshie et de Guiyu, ou sur le recyclage et l’incinération sauvages en Inde, se suivent et se ressemblent. Étrange impression de déjà-vu, déjà écrit, il y a 15 ans. Il faut croire qu’on radote.

L’ONU évalue à 50 tonnes par an le volume de substances toxiques lâchées par ces déchets dans la nature : mercure, retardateurs de flamme bromés, cadmium, plomb, PCB, etc. Lesquelles provoquent atteintes au système nerveux, cardiovasculaire et immunitaire, aux poumons, aux reins, troubles neurologiques, cancers, diabète, parmi une liste de dommages plus longue que celle de vos followers sur Twitter.

Les décharges électroniques contaminent l’eau, l’air, les sols et les habitants. Le dernier rapport de l’OMS alerte sur "un tsunami de déchets électroniques" qui "affectent la santé de millions d’enfants", recensant plus 1000 substances nocives dégagées par les décharges. "Un enfant qui mange un seul œuf de poule d’Agbogbloshie absorbe 200 fois plus de dioxines que la limite journalière fixée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments", avertit Marie-Noël Bruné Drisse, responsable du département environnement et santé infantile à l’OMS. Curieusement, nul gouvernement n’a déclaré d’état d’urgence sanitaire pour stopper les maladies provoquées par ces poisons. Mais quoi, "c’est à ce prix, dit le gosse du Ghana, que vous avez des smartphones en Europe".

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/cycle_silicium.pdf

[ coûts cachés ] [ pollution ] [ rebuts ] [ résidus ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

polyglottes

Comment le cerveau des bilingues bascule d'une langue à une autre. Une nouvelle étude scientifique met en évidence la facilité déconcertante avec laquelle ce processus s'opère.

Le bilinguisme, soit l'utilisation régulière, au quotidien, de deux langues, n'est pas un phénomène marginal dans le monde. Même si les estimations varient, plusieurs sources démontrent que près de la moitié de la population mondiale serait bilingue. Cette compétence, qui offre selon certains scientifiques un avantage cognitif, a été étudiée dernièrement par Sarah Frances Phillips, linguiste et étudiante diplômée à l'université de New York, et sa conseillère Liina Pylkkänen. Elles se sont plus spécifiquement intéressées au cerveau des personnes bilingues pour comprendre les mécanismes qui s'opéraient lorsqu'elles passaient d'une langue à une autre. 

L'étude met en évidence à quel point le changement de langue, aussi appelé "commutation de code", est normal et naturel pour le cerveau des multilingues. L'organe ne fait face à aucune difficulté et utilise les mêmes schémas neurologiques que le cerveau des personnes monolingues.

Sarah Frances Phillips, qui a elle-même grandi dans une famille bilingue, détaille son travail. Elle explique que le bilinguisme n'est bien compris "ni d'un point de vue linguistique, ni d'un point de vue neurobiologique". Un champ libre s'ouvrait donc à elle. Pour mener son étude, elle a recueilli les données d'une vingtaine de participants bilingues anglais-coréen. Tous étaient capables de lire, écrire, parler et écouter les deux langues.

Plus de 700 essais ont été réalisés afin d'observer les changements qui s'opèrent dans le cerveau. La technique appelée magnétoencéphalographie (MEG) a été utilisée pour suivre l'activité cérébrale. "Nous avons présenté aux participants un sujet et un verbe intransitif", explique la linguiste. Des mots comme "glaçons" et "fondre" ont par exemple été proposés, puis "glaçons" et "sauter". 

Dans le premier cas, les cerveaux des monolingues et des bilingues entraient en forte activité (dans le lobe temporal antérieur gauche). Mais lorsque les mots n'avaient pas de lien, ce pic n'était pas observé. "Nous avons trouvé cela à la fois dans le changement de langue [entre l'anglais et le coréen] et dans l'orthographe [avec des caractères romains et coréens]. Nous manipulons donc le langage, mais aussi la représentation de ces mots", commente Sarah Frances Phillips. 

Le fait que le lobe temporal antérieur gauche soit capable de combiner ces concepts de manière significative sans ralentir, sans être affecté par l'origine des concepts ou la façon dont ils nous sont présentés, nous dit que notre cerveau est capable de faire ce genre de processus naturellement, détaille la linguiste.

"En bref le changement de code est très naturel pour les personnes bilingues", conclut-elle. Seule ombre au tableau pour les bilingues: lorsqu'ils doivent se contenter d'utiliser une seule langue, leur cerveau doit fournir davantage d'effort pour supprimer l'autre langue de sa base de données.

Auteur: Internet

Info: Scientific American, 3 décembre 2021 à 6h30, via Slate.fr

[ diglossie ] [ transposition ] [ traduction ]

 

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empathie

Olivier Collignon et ses collègues ont démontré que les femmes étaient supérieures aux hommes dans le traitement des informations émotionnelles émanant de sources auditives, visuelles et audio-visuelles. Les émotions à l'étude étaient la peur et le dégoût.
Pour cette étude, des modèles vivants, soit des acteurs et des actrices, ont été utilisés pour simuler la peur et le dégoût, plutôt que de simples photographies. "Les mouvements faciaux jouent un rôle important dans la perception de l'intensité d'une émotion et stimule différemment les zones du cerveau impliquées dans le traitement de ces informations", explique Collignon, chercheur à l'Institut de neuroscience à l'Université catholique de Louvain en Belgique. L'étude a aussi mis l'accent sur l'utilisation de stimuli bimodaux: une expression faciale animée jumelée à une voix non verbale.
L'équipe de chercheurs a demandé aux participants de l'étude, 23 femmes et 23 hommes âgés de 18 à 43 ans sans problèmes neurologiques ou psychiatriques, d'identifier l'émotion de la peur et du dégoût le plus rapidement possible par la présentation d'un stimulus auditif, d'un stimulus visuel, d'un stimulus audio-visuel congruent et, finalement, d'un stimulus audio-visuel non congruent, par exemple un visage de peur jumelé à une voix de dégoût, et vice versa. Les femmes différencient plus facilement le dégoût de la peur.
Non seulement les femmes traitent plus efficacement l'information émotionnelle uni sensorielle (expression faciale ou voix), mais sont aussi plus efficaces pour traiter l'intégration de la voix et de l'expression faciale.
Les émotions de la peur et du dégoût ont été privilégiées dans cette étude, car elles ont des fonctions de prévention dans les situations menaçantes et sont donc liées à la survie de l'espèce humaine.
Ces études inter sexes sont nécessaires pour aider les chercheurs à mieux comprendre les maladies mentales qui ont une composante inter genre importante, c'est-à-dire qui affectent différemment les hommes et les femmes. Par exemple l'autisme affecte beaucoup plus d'hommes que de femmes et une de ces caractéristiques est la difficulté à reconnaître l'expression des émotions.
Les chercheurs Baron et Cohen ont mis de l'avant en 2002 une théorie provocante selon laquelle l'autisme pourrait être l'exacerbation du cerveau masculin. Ils ont suggéré que l'autisme et le syndrome d'Asperger seraient l'extrême pathologique du comportement cognitif et interpersonnel mâle, caractérisé par une capacité d'empathie plus limitée et une systématisation accrue. "Nos résultats de recherche démontrant que les hommes identifient et expriment les émotions moins efficacement, renforcent, du moins en partie, cette théorie", reconnaît Olivier Collignon.
Les femmes sont-elles programmées ainsi dès la naissance ou est-ce le résultat de l'expérience de vie? Le fait que certaines différences soient décelables très tôt chez l'enfant alors que les expériences de socialisation sont peu nombreuses laisse croire que la biologie joue un rôle. La psychologie de l'évolution propose comme hypothèse que la femme est dotée de cette disposition biologique à traiter plus efficacement l'information émotionnelle en tant que mère prodiguant les soins aux nouveau-nés et aux enfants en bas âge: elle peut ainsi décoder rapidement la détresse d'un enfant qui ne parle pas encore ou d'un adulte menaçant, augmentant les chances de survie de sa progéniture. "Cela ne doit pas occulter le rôle important de la culture et de la socialisation dans cette différence inter genre", prévient cependant Olivier Collignon.

Auteur: Internet

Info:

[ psychose ] [ femmes-hommes ]

 

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énigme

Le mystère de l'enfant aux bois de cerf
En juillet 1965 débarque en Israël un jeune préhistorien qui n'a même pas trente ans, Bernard Vandermeersch. Il est là pour étudier la grotte de Qafzeh, à deux kilomètres de Nazareth, dans le nord du pays. Il ne le sait pas encore, mais il va y faire l'une des plus importantes découvertes de sa vie. Avec un chercheur israélien, il met au jour en effet des squelettes d'hommes anciens, à l'anatomie semblable à la nôtre. Stupeur : ceux-ci semblent avoir manipulé les mêmes outils que les néandertaliens. Allons donc... Des outils archaïques dans les mains d'une espèce évoluée comme la nôtre ? L'annonce fait lever de nombreux sourcils chez les paléoanthropologues.
Ces derniers ne sont pas au bout de leurs surprises. Car en 1988, la nouvelle tombe : les fossiles de Qafzeh ont plus de 90 000 ans. Eux qu'on voyait comme des cousins orientaux de l'homme de Cro-Magnon sont près de soixante mille ans plus anciens. L'histoire de notre espèce, les Homo sapiens modernes, se révèle bien plus longue que prévu. Elle plonge ses racines en Afrique, et bien plus loin dans la Préhistoire que ne le pensaient les chercheurs.
Et ce n'est pas fini. Car plusieurs années auparavant, ce site extraordinaire avait dévoilé un autre de ses trésors. Le 17 août 1969, l'équipe met en effet au jour une des plus anciennes sépultures du monde, et peut-être la plus frappante de la préhistoire. Elle est, encore aujourd'hui, sans véritable équivalent à une époque aussi ancienne.
C'est un adolescent, de douze ou treize ans. Il est sur le dos, au fond d'une petite fosse creusée dans un calcaire tendre. Ceux qui l'ont enterré lui ont replié les jambes et mises sur le côté. Sur ses hanches, ils ont déposé un gros bloc de calcaire. Ils lui ont allongé les bras sur la poitrine. Et entre ses mains, posées près de son cou, ils ont laissé une curieuse offrande : les bois d'un cerf, ou d'un grand daim, encore attachés à un morceau du crâne de celui-ci.
Les archéologues remarquent que l'adolescent a une fracture sur le front. Sans doute causée par un coup, ou une pierre. Ils décident de confier les restes à un médecin pour qu'il les examine. Ce dernier constate que la lésion a cicatrisé. Ce qui veut dire que l'enfant a survécu. Le médecin penche donc plutôt pour un choc léger, sans grande conséquence.
Mais l'une des anthropologues de l'équipe, qui a elle aussi étudié les restes, a toujours conservé un doute. Or au cours des années 1980, des chercheurs commencent à utiliser des scanners sur des crânes d'hommes fossiles. Au milieu des années 2000, les progrès de la technique permettent de réaliser des empreintes 3D extrêmement précises de l'intérieur de crânes fossiles. Une sorte de moulage virtuel du cerveau. D'où l'idée des chercheurs d'appliquer la technique à l'enfant de Qafzeh. Le fossile est envoyé pour cela dans un hôpital de la côte, à Haïfa.
Et ces techniques montrent que la blessure de l'adolescent était beaucoup plus grave qu'on ne l'avait pensé. D'abord parce qu'elle a entraîné un retard de croissance majeur. "Son cerveau a la taille de celui d'un enfant de six ans" explique Hélène Coqueugniot, du CNRS, qui a conduit l'étude. Autrement dit, il a reçu ce coup dans l'enfance. D'où des séquelles irréversibles. Après, savoir exactement quelles en ont été les conséquences neurologiques reste un exercice périlleux. D'après les zones du cerveau touchées, il pouvait avoir du mal à contrôler ses mouvements, à réaliser certaines tâches, et/ou à fixer son regard.
Bref, il avait très certainement une personnalité singulière, un comportement étrange pour le groupe d'hommes et de femmes avec qui il vivait. Est-ce pour cela qu'à sa mort, il a bénéficié d'un traitement spécial ? Car sa tombe est unique. Toutes les autres sépultures de la grotte sont beaucoup plus simples. Au mieux une fosse, et jamais d'offrandes. Incontestablement, cet adolescent qui n'était pas comme les autres, incarnait quelque chose pour le groupe venu l'enterrer dans cette grotte, il y a près de cent mille ans.

Auteur: Constans Nicolas

Info: sur Internet

[ différence ] [ rapports humains ] [ historique ]

 

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