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modernité

10 ciseler la matière brute du langage, mais dans "l'art contre l'art"
11 ainsi tel poème dans sa verticalité pourra ressembler à une caresse pendue à un croc de boucherie après dépeçage
12 l'ancienne coupe : un repos ménagé entre les mots ; la nouvelle : une accélération des images, un chevauchement des pensées neuronales

Auteur: Jude Stéfan

Info: "Le ciseau d'Atropos", in "Revue de littérature générale", éd. P.O.L.

[ littérature ] [ violence ] [ inapaisement ] [ soustraction ] [ vitesse ] [ emballement ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

cognition

Nous avons constaté qu'il est possible de comprendre le comportement de groupe des cellules neuronales en se fondant uniquement sur la connaissance de ces paires d'interactions. À partir de ces communications par paires, un consensus apparaît pour déterminer quel message sera envoyé de l'oeil au cerveau. Message qui vient de nombreuses petites discussions, pas d'une grande...

Auteur: Bialek William

Info:

[ vision ] [ neurologie ]

 

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cognition

Comme nous le dit la neuroscience moderne, nous ne sommes jamais en contact avec le présent, car le traitement de l'information neuronale lui-même prend du temps. Les signaux prennent du temps à passer de vos organes sensoriels le long des multiples voies neuronales de votre corps à votre cerveau, et ils prennent du temps à être traités et transformés en objets, scènes et situations complexes. Donc, à proprement parler, ce que vous vivez comme le moment présent est en fait le passé.

Auteur: Metzinger Thomas

Info:

[ asynchrone ] [ décalage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

C'est un type qui n'est pas satisfait de ses performances intellectuelles apprend qu'un grand chirurgien parvient à accroître sensiblement le QI de ses patients en modifiant des connexions neuronales dans leur encéphale. Bien que l'opération soit à la fois assez coûteuse et relativement risquée, l'homme se fait opérer. Et là, il gagne dix points de plus au test. Cela lui permet de briller en société, de séduire des femmes, de mieux réussir dans ses affaires. Très intéressé il se fait opérer une deuxième fois et gagne encore dix points supplémentaires. Six mois après, il retourne chez le chirurgien et lui demande de l'opérer de nouveau. Mais le praticien lui répond aussitôt. - Je veux bien. Mais sachez qu'alors vous allez avoir vos règles....

Auteur: Anonyme

Info: Raconté par Carmela Farriols

[ femmes-hommes ] [ féministe ] [ quotient intellectuel ]

 

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humaines tiercités

(…) le langage n’est pas un instinct, basé sur un savoir transmis génétiquement et codé dans un ‘organe du langage’ localisé dans le seul cortex. Au lieu de cela, il s’agit d’une aptitude acquise, basée sur un système linguistique fonctionnel (Functional Language system, FLS) qui est distribué à travers de nombreuses aires du cerveau humain. Le FLS régule la compréhension et la production du langage oral qui n’a d’équivalenr dans aucune autre espèce vivante. En outre, le FLS est enrobé de systèmes sensori-moteurs qui ont évolué à l’origine pour faire d’autres choses et continuent actuellement à les faire. Bien que les bases neuronales du langage incluent le néocortex, certaines des structures clés du FLS sont des ganglions de la base subcorticale – notre cerveau reptilien. Celui-ci aussi à évolué depuis sa forme reptilienne primitive et peut constituer, de concert avec d’autres structures du cerveau, la clé du langage humain et de la cognition.

Auteur: Lieberman Philip

Info: Human Language and our Reptilian Brain, sous-titré The Subcortical Bases of Speech, Syntax, and Thought, 2000 : 1, trad. Jaques François

[ neurocognition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

inné-acquis

Les soldats inconnus, les clandestins de notre corps existent. Tout n’est pas écrit et donc déchiffrable, donc classifiable. Ce sont les expériences, les événements, les enseignements qui peuvent modifier la plasticité du génome, nous faire décider de devenir poètes, ingénieurs ou clochards. Ils donnent une forme aux "tendances". Tes romans, ou mes recherches, ne sont pas et n’étaient pas écrits dans notre ADN. Mais durant notre adolescence et notre jeunesse, la période au cours de laquelle se développent les connexions neuronales, les synapses, tout ce qui nous est arrivé, nos expériences, ce que nous avons mangé, vomi ou respiré, a donné une forme unique à notre génome – grâce à son extraordinaire plasticité. Nous sommes l’effet de deux causes associées, entremêlées : la rencontre de ces deux mètres d’ADN et de ce que nous avons vécu dans cette Naples qui nous rapproche. Ce qu’il y à comprendre, encore à découvrir, c’est dans quelle proportion les deux causes contribuent à ce que nous sommes. Et comment.

Auteur: Sassone-Corsi Paolo

Info: In Le cas du Hasard avec Erri De Luca

[ ascendants ] [ génétique ] [ épigénétique ]

 

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rêves

De nombreuses études chez l'animal montrent que les neurones de l'hippocampe et du cortex s'activent sans relâche au cours du sommeil. Leurs décharges neuronales "rejouent", à grande vitesse, les mêmes séquences d'activité que celles évoquées durant la journée précédente. Un rat court dans un labyrinthe, puis s'endort : les cellules de l'hippocampe qui codent pour les lieux de l'espace se réactivent immédiatement, avec une telle précision que l'on parvient à décoder quels endroits l'animal est en train d'explorer mentalement. Souvent, les décharges oniriques se déroulent plus vite que la réalité, parfois même en ordre inverse. Cette compression temporelle pourrait permettre au cerveau de traiter des informations dispersées dans le temps comme un seul épisode : accélérée, une séquence temporelle se transforme en une carte spatiale de neurones activés ou inhibés, qui permet la détection de régularités cachées, inaccessibles aux mécanisme normaux de l'apprentissage diurne. Quel qu'en soit le mécanisme ultime, il est clair que le sommeil est une période d'intense activité inconsciente qui consolide la mémoire et parfois, dans l'obscurité de la nuit, jette soudain la lumière sur des problèmes demeurés insolubles.

Auteur: Dehaene Stanislas

Info: Le code de la conscience

[ songes ] [ sciences ]

 

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prospective

Rappelez-vous les cartes de crédit et de débit qui sont passées du plastique lisse aux micro puce. Cela pourrait nous arriver d'ici quelques années. Plusieurs sociétés poussent à micropucer la race humaine. En fait, les puces implants pour les humains sont déjà sur le marché puisqu'une société américaine appelée Applied Digital Solutions (ADS) en a mis une au point un peu près la taille d'un grain de riz, qui a déjà été approuvé par la Food and Drug Administration aux USA pour la distribution et la mise en oeuvre.
Elon Musk a pesé sur le débat, se référant aux puces comme à des "dentelles neuronales", faisant valoir qu'elles seront "la chose qui compte vraiment pour que l'humanité réalise une symbiose avec les machines." Musk a exprimé son inquiétude que l'intelligence artificielle puisse prendre un jour l'avantage sur l'humanité et peut-être nous traiter ensuite comme une espèce de seconde zone. Il croit que la seule façon d'éviter ce type d'avenir réside dans ce genre de dentelle neurale.
Dentelle neuronale qui serait un type d'implant cérébral appelé à se développer dans le cerveau pour permettre neurones de se programmer, se fortifier, et même se renforcer, essentiellement augmenter pour l'intelligence humaine.

Auteur: Internet

Info: http://www.collective-evolution.com/2016/06/10/why-elon-musk-is-advocating-for-brain-chipping-the-human-race/

[ science-fiction ]

 

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homme-machine

Elisa Vianello, chercheuse au CEA et coordinatrice du programme Edge AI, a reçu une subvention de 3 millions d'euros du Conseil européen de la recherche (ERC) dans le but de développer des dispositifs de mémoire sur silicium à l'échelle nanométrique inspirés du système nerveux des insectes. Un des objectifs de ce projet ambitieux est la mise au point de la toute première puce intelligente associée à un module neuronal local capable de traiter les données sensorielles en temps réel. Cette innovation trouve des applications dans la robotique grand public, les puces implantables pour le diagnostic médical et l'électronique portable.

La communauté de l'intelligence artificielle (IA) a récemment proposé de puissants algorithmes qui devraient permettre aux machines d'apprendre par l'expérience et d'interagir de manière autonome avec leur environnement. 

Toutefois, pour concrétiser cette ambition, des nanosystèmes dotés d'architectures de pointe de moins en moins énergivores, et dont la mémoire devra être à très haute densité, à haute résolution et dotée d’une endurance illimitée, doivent être mis en place. Si cette capacité n'existe pas encore aujourd'hui, le projet d’Elisa Vianello pourrait en ouvrir la voie : elle a découvert que différentes fonctions du système nerveux de l'insecte ressemblent étroitement aux fonctions assurées par les mémoires déterministes, probabilistes, volatiles et non volatiles.

"Comme la mémoire idéale n'existe pas aujourd'hui, le projet vise à construire une synapse hybride qui intègre différentes technologies de mémoire." Elle précise pour ce faire, s’être appuyée sur les grillons qui pour échapper à leurs prédateurs, "prennent des décisions justes à partir de données peu fiables, imprécises et lentes envoyées par leurs neurones et synapses. En examinant de près leur structure biologique, nous avons identifié une diversité de fonctions de type mémoire impliquées dans leurs systèmes sensoriels et nerveux. En combinant ces différentes fonctions, le système de traitement interne du criquet parvient à atteindre des performances remarquables et efficaces energétiquement." 

Elisa et son équipe fabriqueront des réseaux de dispositifs de mémoires physiques à l'échelle nanométrique avec l’objectif de traduire les principes biologiques des insectes en principes physiques. Ceci permettra l’apprentissage à partir d'un volume très limité de données bruitées, telles que les données mesurées en temps réel par différents capteurs (caméras, radars, capteurs cardiaques (ECG), capteurs musculaires (EMG), flux de bio-impédance et potentiellement aussi de signaux cérébraux par le biais de capteurs EEG et de sondes neuronales). 

"Les travaux d'Elisa permettront d’ouvrir de nouvelles perspectives de recherche vers des projets d’intelligence embarquée moins énergivore et capable d'apprendre en ligne", a déclaré Jean-René Lequepeys, directeur adjoint et technique du CEA-Leti, laboratoire duquel dépend Elisa Vianello. "Il s'agit d'une véritable rupture technologique et applicative qui combinera les derniers développements de la microélectronique en utilisant de nouvelles générations de mémoires non volatiles et en s'inspirant du monde vivant. Ce travail de recherche s'inscrit pleinement dans les priorités de l'institut et ouvrira de belles perspectives de premières mondiales et de commercialisation."

Auteur: Internet

Info: Sur http:wwwcea. Fr, Mars 2022. Elle obtient une bourse pour développer des mémoires à l'échelle nanométrique inspirées du système nerveux des insectes

[ épigénétique ] [ logique floue ] [ homme-animal ] [ heuristique ]

 

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humain miroir

La perception humaine de l'espace s'étend tout comme l'univers réel !

Le cerveau humain a une façon intéressante d'évaluer la proximité ou la distance d'un objet dans l'espace. Si vous regardez la nuit depuis votre voiture, il y a de fortes chances que la Lune vous paraisse se déplacer à vos côtés. Une nouvelle étude neuroscientifique a permis de découvrir pourquoi la zone de la mémoire de notre cerveau perçoit les images proches et lointaines et comment ces exagérations peuvent créer davantage de connexions cérébrales à mesure que nous vieillissons.

L'hippocampe est une zone du cerveau impliquée dans l'apprentissage et la mémoire. Dans l'étude actuelle, les auteurs ont constaté que les neurones associés à la planification, à la mémoire et à la navigation spatiale transforment l'espace en une forme géométrique hyperbolique non linéaire - pensez à un sablier en expansion qui grossit à mesure que vous vous en éloignez. Pour en revenir à l'exemple de la lune, les jeunes enfants ont pu constater que la lune les suivait ou qu'elle était suffisamment proche pour qu'ils l'attrapent.

Bien sûr, la Lune ne se déplace pas et sa taille est déformée par sa distance. Les résultats ont montré que la taille de l'image augmente avec le temps passé dans un lieu. La taille perçue par notre cerveau est également directement liée à la quantité d'informations qu'il peut traiter : les jeunes cerveaux sont peut-être plus enclins à naviguer et à percevoir l'espace de manière linéaire. Avec de nouvelles expériences, l'hippocampe est capable d'affiner ses connexions neuronales et de traiter davantage d'informations sur l'image.

Le cerveau "s'élargit" avec l'expérience

Comprendre comment les réseaux neuronaux du cerveau traitent la navigation spatiale pourrait aider à étudier les troubles neurocognitifs. La maladie d'Alzheimer, par exemple, est une maladie dans laquelle l'hippocampe est l'une des premières zones du cerveau à être détruite, ce qui affecte la mémoire de la personne.

"Notre étude démontre que le cerveau n'agit pas toujours de manière linéaire. Au contraire, les réseaux neuronaux fonctionnent le long d'une courbe en expansion, qui peut être analysée et comprise à l'aide de la géométrie hyperbolique et de la théorie de l'information", explique l'auteur principal, Tatyana Sharpee, professeur à l'Institut Salk et titulaire de la chaire Edwin K. Hunter, dans un communiqué de presse. "Il est passionnant de constater que les réponses neuronales dans cette région du cerveau forment une carte qui s'élargit avec l'expérience, en fonction du temps passé dans un lieu donné. L'effet s'est même maintenu pour des écarts de temps minuscules, lorsque l'animal courait plus lentement ou plus rapidement dans l'environnement."

L'équipe de recherche a utilisé des méthodes informatiques avancées pour comprendre le fonctionnement du cerveau. L'une de ces techniques consiste à utiliser la géométrie hyperbolique pour disséquer les signaux biologiques. Des travaux antérieurs ont utilisé la géométrie hyperbolique pour étudier le fonctionnement des molécules odorantes et de la perception des odeurs.

La géométrie hyperbolique s'est avérée efficace pour comprendre les réponses neuronales et pour cartographier les molécules et les événements sensoriels. Les chercheurs ont recueilli leurs informations auprès de rats qui ont passé du temps à explorer un nouvel environnement. Plus le rat passe de temps dans une zone, plus il acquiert d'informations sur l'espace qui l'entoure. Cela a permis à leur carte neuronale de s'étendre et de se développer.

"Ces résultats offrent une nouvelle perspective sur la manière dont les représentations neuronales peuvent être modifiées par l'expérience", explique Huanqiu Zhang, étudiant diplômé du laboratoire de M. Sharpee. "Les principes géométriques identifiés dans notre étude peuvent également guider les futurs efforts de compréhension de l'activité neuronale dans divers systèmes cérébraux.

Auteur: Internet

Info: Nature Neuroscience, repris par Jocelyn Solis-Moreira ,7 janvier 2023

[ horizon grégaire intégré ] [ vieillir grandir ]

 

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