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compétition

Se droguer pour exceller
Des étudiants prendraient des médicaments pour améliorer leur rendement scolaire. Le sujet, de plus en plus d'actualité, a fait l'objet d'un article du professeur Claude Rouillard, du Département de psychiatrie et de neurosciences, dans L'état du Québec 2012. Selon lui, le phénomène est réel, même si les statistiques fiables sur son ampleur sont assez rares. "Le pourcentage d'étudiants qui consommeraient de tels médicaments est probablement très variable d'une université à l'autre et d'une discipline à l'autre", explique-t-il.
Les substances en question sont le méthylphénidate, mieux connu sous le nom de Ritalin, et ses dérivés, ainsi que d'autres produits proches de l'amphétamine. Ces psychostimulants servent à traiter le trouble de déficit de l'attention, chez l'enfant comme chez l'adulte. Des étudiants utiliseraient ces produits dans le but d'augmenter leur concentration, d'améliorer leur mémoire et de renforcer leur capacité à rester éveillés, et ce, principalement en période d'examens. Selon Claude Rouillard, il s'agit d'un phénomène social. "Nous vivons dans une société qui valorise la performance à tout prix, dit-il. Tous les moyens sont donc bons pour être parmi les meilleurs. On croit également à tort que toute pilule est censée être un remède miracle sans effet secondaire."
Une lutte efficace contre ce phénomène commence par une information précise et de qualité. "Il faut savoir que des doses trop fortes peuvent causer plusieurs effets secondaires et affecter la concentration, soutient ce dernier. Des utilisateurs prétendent que ces psychostimulants améliorent de beaucoup leur performance scolaire. Pour moi, cette amélioration se situe approximativement entre 10 et 20 %. Avec une bonne alimentation, un sommeil de qualité et de l'exercice physique, on peut obtenir le même résultat."

Auteur: Internet

Info:

[ études ]

 

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pédagogie holistique

Le journal d’hier matin m’a fait chaud au coeur. La journaliste culturelle suédoise Ulrika Knutson y donnait une longue interview sous le titre "L’éducation peut se passer de livres". Elle y rappelait la coexistence, au début du XXe siècle, de l’éducation pratique et de l’éducation livresque. La méthode n’était pas réservée aux plus aisés, elle a même permis à la classe dite "inférieure" de développer ses compétences pratiques et esthétiques. Ce sont les mêmes compétences que beaucoup souhaiteraient aujourd’hui supprimer des programmes scolaires. Je suis convaincue que l’éducation devrait être plus rationnelle, plus rapide, et mieux prendre en compte les besoins du marché. Ulrika Knutson formule ainsi sa défense d’une éducation non livresque : "Nous ne sommes pas tous des lecteurs, mais nous pouvons tous nous former. On rencontre d’autres personnes, on écoute, on vit. Pour cette raison, je suis fascinée par ceux qui, au début du siècle dernier, ont mis l’accent sur le pouvoir du cerveau, du coeur et de la main."

Tout est dit. C’est ainsi ce que je voudrais répliquer aux sociologues qui nous parlaient des analphabètes, de ceux qui ignorent les théorèmes, les noms des plantes ou des animaux. Bien sûr, on peut apprendre toutes sortes de choses dans les livres, et c’est tant mieux. Mais la vie à laquelle j’aspire, c’est une union du cerveau, du coeur et de la main. C’est pour eux que je fais des recherches sur les neurosciences et que je me passionne pour tout et n’importe quoi. Pour eux que je vis intensément, entourée de nombreux amis. Pour eux que je tricote, nettoie, brode. Le cerveau, le coeur et la main.

 




Auteur: Antas Maria

Info: Faut que ça brille !

[ enseignement pratique ] [ apprentissage intégré ] [ intelligence multidimensionnelle ] [ travail manuel ] [ langage surévalué ] [ verbe surestimé ] [ transdisciplinarité ]

 

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homme-par-machine

L’affirmation selon laquelle la méthode utilisée par le cerveau humain pour encoder les relations entre les concepts n’est pas uniquement mathématique est fondée sur notre compréhension actuelle des neurosciences, de la psychologie cognitive et des complexités observables du comportement et de l’expérience humaine. S’il est vrai que de nombreux processus cérébraux peuvent être décrits mathématiquement dans une certaine mesure (par exemple, dans les modèles d’activité neuronale ou de traitement des signaux), la profondeur du traitement cognitif et émotionnel humain transcende la simple description mathématique. Voici comment nous pouvons étayer ce point de vue :

Preuves de l’existence de processus non mathématiques dans la cognition humaine

Observations neuroscientifiques : L’imagerie cérébrale et les études neurophysiologiques révèlent des schémas complexes et dynamiques d’activité cérébrale associés à la cognition et aux émotions. Si ces schémas peuvent parfois être modélisés mathématiquement, les modèles ne rendent pas pleinement compte des expériences subjectives, des intentions et de la conscience qui accompagnent ces processus.

Complexité psychologique : les pensées, les émotions et les souvenirs humains sont liés entre eux d’une manière qui ne repose pas uniquement sur des relations mathématiques observables ou quantifiables. Par exemple, la signification personnelle, l’impact émotionnel et le contexte culturel peuvent tous influencer la manière dont les concepts sont liés, au-delà de ce qui peut être réduit à de simples valeurs numériques ou équations mathématiques.

Propriétés émergentes : La conscience et l’expérience subjective sont des propriétés émergentes des processus cérébraux que nous ne comprenons pas encore tout à fait. La qualité subjective de l’expérience (qualia) n’est pas quelque chose qui peut être directement mesuré ou entièrement capturé en termes mathématiques, bien qu’il s’agisse d’un produit des processus cérébraux.



 

Auteur: chatGPT4

Info: Sur le blog de Paul Jorion, mars 2024

[ partialité ] [ esprit défini ]

 

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remémoration

Existerait-il une forme de mémoire génétique qui se transmet d'une génération à l'autre? Les résultats d'une recherche réalisée aux États-Unis sur un modèle animal laissent à penser que les comportements peuvent être influencés par des émotions ressenties lors de situations vécues par des générations précédentes, et qui seraient transmises par ce qui peut être décrit comme une mémoire génétique.

Les expériences menées par le Dr Brian Dias et ses collègues de l'Université Emory tendent à montrer qu'un événement traumatique affecte l'ADN dans le sperme et modifie le cerveau et le comportement des générations suivantes.

Dans leurs travaux, les chercheurs ont constaté que des souris entraînées à éviter une odeur transmettaient leurs aversions jusqu'à leurs "petits-enfants" .

Ces résultats, publiés dans la revue Nature Neuroscience, pourraient avoir d'importantes retombées dans le traitement de phobies ou de l'anxiété.

Les rongeurs étaient entraînés à craindre une odeur similaire à celle des cerisiers.

Les chercheurs ont ensuite observé les changements survenus à l'intérieur des spermatozoïdes pour découvrir qu'une partie de l'ADN impliquée dans la sensibilité de l'odorat aux cerises était plus active dans le sperme des souris.

Ainsi, les rejetons et leurs petits étaient par la suite très sensibles à cette odeur et l'évitaient, et ce, malgré le fait qu'ils n'aient jamais vécu d'expériences traumatisantes qui étaient liées à cette odeur.

Certains changements dans la structure cérébrale ont également été observés. Ce qui fait dire aux auteurs :

"Les expériences d'un parent, même avant la conception, influencent fortement la structure et la fonction du système nerveux des générations futures." 

Cette découverte montre donc l'existence d'une hérédité épigénétique transgénérationnelle, affirment les chercheurs.

Auteur: Internet

Info: Radio-Canada, 2 déc 2012

[ transgénérationnelle ]

 

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neuro-médiateurs

La prise de conscience que le cerveau utilise tant de types différents de produits chimiques, en plus des neurotransmetteurs classiques, pour communiquer entre les neurones ne fut que la première étape d'un changement conceptuel majeur en neurosciences. Beaucoup de ces substances sont des neuropeptides, et la plupart d'entre eux affectent l'humeur et le comportement. La spécificité de leurs effets ne réside pas dans la connectivité anatomique entre les neurones, mais dans la distribution des récepteurs au sein du cerveau. Différents récepteurs ont des schémas de distribution très hétérogène, et ces distributions diffèrent entre les espèces d'une manière qui est en corrélation avec les différences de comportement.

Le simple fait d'un décalage récepteur-peptide dans une zone particulière du cerveau pourrait n'avoir aucune grande importance. Il se peut que de nombreuses cellules aient une promiscuité dans les récepteurs qu'elles expriment : si certains récepteurs ne voient aucun ligand, le coût pour les cellules est négligeable. L'expression excessive des récepteurs pourrait contribuer à l'évolutivité des systèmes neuronaux et pourrait être courante parce que les organismes ayant une attitude libérale envers l'expression des récepteurs sont les plus susceptibles d'acquérir de nouvelles fonctions. Parce que la signalisation extrasynaptique ne nécessite pas de connectivité point à point précise, elle est intrinsèquement "évolutive" : une mutation mineure dans la région régulatrice d'un gène de récepteur peptidique, en modifiant le schéma d'expression, pourrait avoir des conséquences fonctionnelles sans nécessiter de recâblage anatomique. .

Le fait que les récepteurs peptidiques aient des modèles d'expression distinctifs et que les peptides produisent des effets comportementaux cohérents lorsqu'ils sont administrés assez grossièrement dans le cerveau suggère que la transmission de volume est utilisée comme mécanisme de signalisation par de nombreuses populations différentes de neurones peptidergiques. Il faut donc considérer les neuropeptides comme des "hormones du cerveau".

Auteur: Leng Gareth

Info: Le cœur du cerveau : l'hypothalamus et ses hormones

[ polypeptides ] [ neuromodulateurs ]

 

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neuroscience

La potentialisation à long terme (PLT - ou LTP, Long-Term Potentiation) est un processus qui se produit dans le cerveau et qui est associé au renforcement des connexions entre les neurones, qui sont les cellules responsables de la transmission des informations dans le cerveau. La PLT est considérée comme l'un des mécanismes fondamentaux de l'apprentissage et de la formation de la mémoire. 

Elle se produit selon ce processus.

1 Les neurones du cerveau communiquent entre eux par l'intermédiaire de connexions spécialisées appelées synapses. Ces synapses sont constituées d'un neurone présynaptique (neurone émetteur) et d'un neurone postsynaptique (neurone récepteur).

2 Lorsque ces neurones s'activent ensemble de manière répétée et cohérente, ils déclenchent un processus de plasticité synaptique, en particulier le PLT. Cela se produit généralement lors d'une stimulation à haute fréquence du neurone présynaptique.

3 Au cours de la PLT, certains changements se produisent au niveau de la synapse. L'un des principaux changements est l'augmentation de la force de la connexion synaptique. Cela signifie que le neurone postsynaptique devient plus sensible aux signaux du neurone présynaptique.

4 On pense que l'augmentation de la force de la synapse est due à différents mécanismes, notamment une augmentation de la libération de neurotransmetteurs (messagers chimiques) par le neurone présynaptique et des changements dans la réactivité des récepteurs sur le neurone postsynaptique.

5 Ces changements entraînent une transmission plus efficace des signaux entre les neurones, ce qui facilite la communication entre eux. Cette communication améliorée entre les neurones serait à la base de l'apprentissage et de la formation de nouveaux souvenirs.

Il doit être noté que le processus de PLT est complexe et qu'il implique divers événements moléculaires et cellulaires qui contribuent au renforcement des connexions entre les neurones, crucial pour apprendre et se souvenir.

Auteur: chatGPT4

Info: 27 juin 2023

[ capture synaptique ] [ mémorisation ] [ apprentissage ]

 

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réconfort mental

Croire en Dieu modifie le cerveau

Une zone du cerveau fonctionne au ralenti quand on croit en Dieu : le cortex cingulaire antérieur. Quel est son rôle ? Cette zone cérébrale sert à anticiper l’avenir, et à nous avertir si les événements qui ont lieu correspondent à ce que nous attendions.

Des neurologues de l’Université de Toronto au Canada ont placé des individus, croyants ou athées, dans un scanner, et leur ont fait passer des tests mentaux où il faut anticiper une réponse, et ensuite prendre connaissance de la réponse correcte. Chez les athées, le cortex cingulaire s’active fortement en cas d’erreur : il signale que le résultat n’est pas conforme à la prédiction.

Chez les croyants, il s’active nettement moins. Lorsqu’un événement non conforme à leurs attentes se produit, cela déclenche une réaction moins intense que chez les autres.

En quoi la religion réduit-elle les réactions à l’imprévu ? Dans la plupart des systèmes de croyance, un événement non conforme aux attentes peut toujours être reconsidéré, et interprété de façon à cadrer avec le canevas théorique de la foi. Si un ami a trouvé la mort sur la route, si on vient de découvrir une maladie incurable chez un autre, c’est que Dieu l’a voulu. Et si l’on ne trouve pas d’explication, cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas : c’est que les desseins du Seigneur sont impénétrables.

Cette vision du monde apporte évidemment des bénéfices inestimables : un cortex cingulaire antérieur qui fonctionne au ralenti entraîne moins de tension psychique ; on se préoccupe moins des incertitudes qui entourent l’avenir, on cherche moins à explorer les possibles et à guetter les signes qui confirment ou infirment ses prévisions. On est plus fataliste, mais moins stressé.

La religion est d’ailleurs considérée par nombre de chercheurs comme un anxiolytique, qui se serait répandu dans les différentes cultures en raison de cette vertu apaisante, aidant à affronter les craintes liées à la mort, au caractère imprévisible et incontrôlable de l’existence. À condition d’y croire...



 

Auteur: Internet

Info: https://www.pourlascience.fr. Sébastien Bohler, 13 mai 2009

[ neurosciences ] [ théologie ] [ refuge ]

 

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homme-animal

Les oiseaux ont des gène de langage en commun avec les humains
Le processus par lequel les bébé oiseaux apprennent à chanter ressemble par un certain nombre de traits avec celui par lequel les enfants en bas âge apprennent à parler.
Aujourd’hui les chercheurs ont identifié un gène commun aux les oiseaux et aux personnes qui est à la base de ces capacités. Cette découverte marque le début d'un effort pour explorer les sous structures génétiques de l'étude vocale.
L'apprentissage vocal est caractéristique chez certain nombre d'animaux, y compris les humains, dauphins, baleines et oiseaux. Pour sonder comment la génétique guide ce processus, Sebastian Haesler de l'institut Max Planck pour la génétique moléculaire à Berlin et Kazuhiro Wada du centre médical à Duke University et leurs collègues se sont concentré sur un gène connu sous le nom de FoxP2, dont la mutation est associée aux problèmes de langue chez les individus. "Chez les humains affectés, la mutation de Fox cause un dysfonctionnement très spécifique," explique le co-auteur d'étude Erich Jarvis de Duke University. "Ces personnes ont une coordination moteur en grande partie normale, mais présentent une incapacité à prononcer correctement des mots ou de les façonner en des phrases grammaticalement correctes. De plus, elles éprouvent des problèmes comprendre un langage complexe. "L'équipe a analysé l'expression du gène FoxP2 chez un certain nombre d'espèces d'oiseau, certains apprentis de l’aptitude vocale, d’autres non, ainsi qu’ avec des crocodiles, le parent vivant le plus proche des oiseaux.
Chez les humains et les oiseaux le gène est exprimé dans une région du cerveau connue sous le nom de "ganglions fondamentaux", rapportent aujourd'hui les chercheurs dans le Journal of Neuroscience. " Nous avons constaté que les niveaux de FoxP2 semblent augmenter par moment juste avant que l'oiseau ne commence à modifier ses chants," dit Jarvis. " Ainsi ceci confirmerait un rôle de cause à effet, sous-tendu par le gène, qui permettrait aux circuits cérébraux "chanson-étude" de devenir plus plastiques, il permet aussi aux oiseaux d'imiter des bruits.
"En revanche, chez les espèces qui n'ont pas d’apprentissage vocal, l'équipe n'a observé aucun niveau de localisation ou de différentiel de l'activité FoxP2. Les prochains plans à étudier par l'équipe seront de savoir s’il y a de petites différences de FoxP2 entre les oiseaux qui apprennent à chanter et les autres qui ne le font pas, et comment les mutations de ce gène affectent l'étude vocale. D'autres facteurs, tels que des raccordements entre le cerveau et les neurones moteur commandant la voix, contribuent également à l'apprentissage vocal. Mais il est intrigant, note Jarvis, "Qu'un gène antique comme FoxP2 puisse avoir quelque chose faire avec des vocalisations apprises chez l'homme et chez les oiseaux."

Auteur: Internet

Info: Sarah Graham, SCIENCE NEWS 31 Mars 2004

[ musique ] [ génétique ] [ ADN ]

 
Mis dans la chaine

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corps-esprit

TG : revenons à la question de l’immatérialité ; selon vous la conscience est immanente et immatérielle. Mais à la fin de votre ouvrage, vous affirmez que cette hypothèse est "potentiellement testable" Comment peut-on tester de l’immatériel ?

ER : Je crois opportun de rappeler que le mot "immatériel" a pour moi le sens précis de : "qui ne vérifie pas les mêmes lois comportementales (déterministes) de la matière". Ceci étant dit, il y a deux terrains privilégiés pour les tests expérimentaux : celui de la physique et celui des neurosciences. L’un comme l’autre nécessiteront la mise en oeuvre de moyens importants. En physique, il y a notamment le problème de la mesure et celui (en fait lié au précédent) de la dualité onde-corpuscule. Ce que j’en dis, qui se démarque de la vision officielle, est testable. Par exemple, quand je dis qu’un saut quantique ou une transition quantique est le même phénomène qu’une réduction du paquet d’onde, cette affirmation est potentiellement testable. La psychomatière, quant à elle, est un peu comme l’eau : elle peut être liquide ou solide. Une même substance peut avoir deux états, ou deux visages possibles. En l’occurrence, j’appelle les deux états de la psychomatière "l’état matière" (qui est son état normal) et l’état "paral"*. Cet état paral vérifie d’autres caractéristiques que la matière ordinaire : il est a-relativiste. Il est en plus discontinu, irréversible et aléatoire, car il est endo-causal** (c’est en ce sens précis qu’il est immatériel). Etre a-relativiste, cela implique notamment qu’il ne subit pas le champ de gravité. Si on arrivait à fabriquer une quantité importante de paral, on pourrait mesurer qu’il y a soustraction du champ de gravité par rapport à l’état matière (qui, lui, contribue évidemment au champ de gravité). Tout cela relève de la physique.

Dans le champ des neurosciences, si le paral est vraiment le matériau de la conscience, on peut aussi en tester les diverses implications. Voici quelques idées parmi d’autres. On peut envisager de tester les conditions de production de la conscience, telles que ma théorie les envisage. On peut notamment chercher à vérifier l’existence (ou non) des paralgènes. De même, on peut vérifier la validité de ce que je propose sur la nature de la mémoire, telle qu’elle découle de mon approche. Autre idée, on peut utiliser une propriété quantique connue pour créer des "communautés de conscience" non locales, dont l’unité psychique sera facile à vérifier….

AP : Vous prévoyez cela sur combien d’années ?

ER : Il y a plusieurs étapes à franchir. La première est d’intéresser les gens – et des chercheurs plus précisément – à cette théorie. Y parvenir est déjà là un challenge énorme, dont je souligne les difficultés dans la préface de mon deuxième livre (co-rédigé avec Tom Atham et intitulé Les racines physiques de l’esprit). Il faut qu’une idée nouvelle soit défraîchie pour qu’elle ait des chances d’être acceptée.

Auteur: Ransford Emmanuel

Info: Sur actu-philosophia, interview de Thibaut Gress, 7.1 2010. *L’état paral (ou porteur) est celui du psychisme actif, où ’psi’ se réveille et devient porteur d’un germe de conscience. Ce qui conduit à l’énoncé : La conscience est du paral supralé. La supralité étant l’équivalent, pour la psychomatière, d’une propriété quantique connue sous le vocable de non-séparabilité, ou de non-localité, ou d’intrication. **indéterministe

[ matière epsilon ]

 

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empathie

Olivier Collignon et ses collègues ont démontré que les femmes étaient supérieures aux hommes dans le traitement des informations émotionnelles émanant de sources auditives, visuelles et audio-visuelles. Les émotions à l'étude étaient la peur et le dégoût.
Pour cette étude, des modèles vivants, soit des acteurs et des actrices, ont été utilisés pour simuler la peur et le dégoût, plutôt que de simples photographies. "Les mouvements faciaux jouent un rôle important dans la perception de l'intensité d'une émotion et stimule différemment les zones du cerveau impliquées dans le traitement de ces informations", explique Collignon, chercheur à l'Institut de neuroscience à l'Université catholique de Louvain en Belgique. L'étude a aussi mis l'accent sur l'utilisation de stimuli bimodaux: une expression faciale animée jumelée à une voix non verbale.
L'équipe de chercheurs a demandé aux participants de l'étude, 23 femmes et 23 hommes âgés de 18 à 43 ans sans problèmes neurologiques ou psychiatriques, d'identifier l'émotion de la peur et du dégoût le plus rapidement possible par la présentation d'un stimulus auditif, d'un stimulus visuel, d'un stimulus audio-visuel congruent et, finalement, d'un stimulus audio-visuel non congruent, par exemple un visage de peur jumelé à une voix de dégoût, et vice versa. Les femmes différencient plus facilement le dégoût de la peur.
Non seulement les femmes traitent plus efficacement l'information émotionnelle uni sensorielle (expression faciale ou voix), mais sont aussi plus efficaces pour traiter l'intégration de la voix et de l'expression faciale.
Les émotions de la peur et du dégoût ont été privilégiées dans cette étude, car elles ont des fonctions de prévention dans les situations menaçantes et sont donc liées à la survie de l'espèce humaine.
Ces études inter sexes sont nécessaires pour aider les chercheurs à mieux comprendre les maladies mentales qui ont une composante inter genre importante, c'est-à-dire qui affectent différemment les hommes et les femmes. Par exemple l'autisme affecte beaucoup plus d'hommes que de femmes et une de ces caractéristiques est la difficulté à reconnaître l'expression des émotions.
Les chercheurs Baron et Cohen ont mis de l'avant en 2002 une théorie provocante selon laquelle l'autisme pourrait être l'exacerbation du cerveau masculin. Ils ont suggéré que l'autisme et le syndrome d'Asperger seraient l'extrême pathologique du comportement cognitif et interpersonnel mâle, caractérisé par une capacité d'empathie plus limitée et une systématisation accrue. "Nos résultats de recherche démontrant que les hommes identifient et expriment les émotions moins efficacement, renforcent, du moins en partie, cette théorie", reconnaît Olivier Collignon.
Les femmes sont-elles programmées ainsi dès la naissance ou est-ce le résultat de l'expérience de vie? Le fait que certaines différences soient décelables très tôt chez l'enfant alors que les expériences de socialisation sont peu nombreuses laisse croire que la biologie joue un rôle. La psychologie de l'évolution propose comme hypothèse que la femme est dotée de cette disposition biologique à traiter plus efficacement l'information émotionnelle en tant que mère prodiguant les soins aux nouveau-nés et aux enfants en bas âge: elle peut ainsi décoder rapidement la détresse d'un enfant qui ne parle pas encore ou d'un adulte menaçant, augmentant les chances de survie de sa progéniture. "Cela ne doit pas occulter le rôle important de la culture et de la socialisation dans cette différence inter genre", prévient cependant Olivier Collignon.

Auteur: Internet

Info:

[ psychose ] [ femmes-hommes ]

 

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