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femmes-par-homme

A la finesse, à la sûreté de jugement avec lesquelles je vois les femmes saisir certains détails, je suis plein d’admiration ; un instant après, je les vois porter au ciel un nigaud, se laisser émouvoir jusqu’aux larmes par une fadeur, peser gravement comme trait de caractère une plate affectation. Je ne puis concevoir tant de niaiserie. Il faut qu’il y ait là quelque loi générale que j’ignore.

Auteur: Stendhal

Info: De l'amour

[ aveuglement ] [ mauvais jugement ] [ amoureuses ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

tromperie

La confidence écrite ne garde qu'un moment l'éclat du neuf. Quelques années encore et sous le vernis de l'ouvrier, la niaiserie percera de toutes parts ainsi qu'une moisissure. C'est par leur sincérité que se corrompent plus vite les oeuvres et les hommes, le mensonge seul échappe à la pourriture, se dessèche sans pourrir, prend peu à peu le poli et la dureté de la pierre. Le mensonge est minéral.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Les Enfants humiliés, 1940, Essais et écrits de combats I, la Pléiade, nrf Gallimard 1971 p.873

[ masque ] [ écriture ] [ postérité ]

 

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être humain

Le drame du monde moderne, c'est que l'indispensable n'est pas garanti et le superflu n'a pas de limite. Qu'est-ce qui ruine la planète ? Ce n'est certainement pas la nécessité. Je ne comprends pas pourquoi l'on donne tant de valeur aux diamants, à l'or et à toutes ces choses. C'est infantile. Tant que l'on continuera à donner à l'argent plus d'importance qu'au destin collectif et à la nature, nous resterons dans ces niaiseries-là.

Auteur: Rabhi Pierre

Info:

[ peureux ] [ avare ] [ fausses valeurs ]

 

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critique littéraire

Ce Testament français [d’Andreï Makine] est un livre extra-doux. On ressort de sa lecture dans un drôle d’état : vaguement navré, embarbouillé, tout confus de niaiserie, tout attiédi et ramolli. L’ingénuité préméditée de chaque phrase vous est tombée dessus comme une bruine transperçante qui poisse jusqu’à l’os. Dans quoi avez-vous dérapé, au fil des chapitres ? Sur quelle pente de stéréotypes huilée de "sagesse asiatique" pittoresque, de spiritualité fatigante, d’extase vitale automatique, de sensibilité en excès, d’évanescences contemplatives ?

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 228

[ écrivain-sur-écrivain ] [ vacherie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

croyance

Un mythe n'était qu'un ramassis de niaiseries, de fadaises, de contes de fées, semblables aux innombrables racontars qui circulaient parmi les extracteurs et les mineurs. Le mythe égarait, fourvoyait, mettait en scène des esprits, des chimères, des créatures grotesques, des sorcières sur leurs balais, des nains, des dieux porteurs de foudre, irascibles, intolérants, crétins jusqu'à la moelle. Le mythe était l'obscurantisme incarné, l'inutilité même, vecteur d'autant d'inanité que la poésie ou encore la littérature. Il menait à une impossibilité d'évolution, au statu quo, à la régression de la rationalité.

Auteur: Suhner Laurence

Info: QuanTika, Tome 2 : L'Ouvreur des Chemins

[ légende ] [ pouvoir ] [ conservation ]

 

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fête

Puis il y eut les noces et après, allez savoir !… De partout les curieux s’étaient vite rassemblés, la lune et le soleil au firmament riaient… On convia la reine fourmi, la reine abeille et la reine des fées, merveille des merveilles ! Sans compter dames, princes et hobereaux, ces gens comblés par la fortune, et un conteur de niaiseries, couvert d’argent comme un crapaud de plumes. Une grande félicité dans l’assemblée régnait et même la populace mangeait et s’amusait. Ce beau festin tint des années, d’ailleurs, il dure toujours !

Auteur: Creanga Ion

Info: Contes, L’histoire d’Esclave-Blanc

[ festivités ] [ éternelles ] [ nouveau riche ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

contentement

La torpeur moderne vient du respect illimité que l’homme a pour lui-même. Quand je dis respect, non, culte, fétichisme. Le rêve du socialisme, n’est-ce pas de pouvoir faire asseoir l’humanité, monstrueuse d’obésité, dans une niche toute peinte en jaune, comme les gares de chemin de fer, et qu’elle soit là à se dandiner sur ses couilles, ivre, béate, les yeux clos, digérant son déjeuner, attendant son dîner, et faisant sous elle ? – Ah ! Je ne crèverai pas sans lui avoir craché à la figure de toute la force de mon gosier.

Auteur: Flaubert Gustave

Info: Lettre

[ niaiserie ] [ haine ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

courtoisie

La politesse repose sur une convention tacite de ne pas remarquer les uns chez les autres la misère morale et intellectuelle de la condition humaine, et de ne pas se la reprocher mutuellement ; d'où il résulte, au bénéfice des deux parties, qu'elle apparaît moins facilement. Politesse est prudence ; impolitesse est donc niaiserie ; se faire, par sa grossièreté, des ennemis, sans nécessité et de gaieté de coeur, c'est de la démence ; c'est comme si l'on mettait le feu à sa maison. Car la politesse est, comme les jetons, une monnaie notoirement fausse : l'épargner prouve de la déraison ; en user avec libéralité, de la raison.

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: Aphorismes sur la sagesse dans la vie, 1851/Collection Quadrige/PUF1943 <p.141>

[ courtoisie ]

 

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vacherie

Cet épouvantable imbécile, cette très subalterne canaille de Guillaume Apollinaire, dont on a vu le rôle suspect dans les récentes affaires des tableaux volés au Louvre, me montrait un jour avec cette niaises suffisance, cet émerveillement stupide, peints sur sa figure de domestique, ce qu'il appelait "sa galerie" et cela avec les boniments ultra modernistes appropriés à la circonstance. Inutile d'inventorier les épouvantables horreurs dont il désignait ainsi l'absurde accumulation par ses soins, et l'insignifiance absolue...
- Eh bien, me dit-il, en présence de mon mutisme visiblement méprisant, maintenant c'est ça l'art...
- Eh bien, répondis-je fort tranquillement, si c'est ça l'art, je n'aime pas l'art !... C'est bien simple !...

Auteur: Groux Henry de

Info: Journal

[ beaux-arts ]

 

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régression

Notre société a choisi le retour à l’enfance pour se rendre la vie supportable. La lucidité, la “mort de Dieu”,le nihilisme début de siècle, le penchant pour le Rien et le Vide, la confrontation avec le Néant, mais aussi, et paradoxalement, l’héritage des Lumières, le rêve hégélien, le progrès en marche, les sciences et les techniques font peur et déçoivent. Alors, l’humanité préfère retomber en enfance. Ce sont donc les valeurs de la maternelle qui prédominent : la quête de l’innocence, le goût de la fable et du merveilleux, la pensée manichéenne, l’hypersensibilité à l’injustice, l’obsession du jeu, pour donner le change, faire semblant. Le réel est décidément trop dur. Mieux vaut Disneyland que Verdun.

Auteur: Bardolle Olivier

Info: Dans "Le monologue implacable", 2003

[ cocooning ] [ niaiserie ] [ bons sentiments ] [ confort refuge ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson