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nationalisme

Le génie de la France sommeillait sur un oreiller de vipères. Il semblait qu'il allât périr, étouffer dans les noeuds dégoûtants de la guerre civile. Mais les cloches sonnent le tocsin, et voici que le dormeur se réveille dans un élan d'amour. Catholiques, protestants, israélites, socialistes, traditionalistes soudain laissent tomber leurs griefs. Les couteaux de la haine, par enchantement, disparaissent. L'innombrable querelle sous le ciel livide fait silence. Chacun dit : "Je ne me mettrai pas ne fût-ce par une pensée secrète, en travers de rien qui travaille au salut de la patrie.

Auteur: Barrès Maurice

Info: Les diverses familles spirituelles de la France, 1917

[ Gaule ]

 

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déclaration d'amour

D'une que jour et nuit j'invoque et je réclame.

C'est Le feu, c'est Le noeud, qui lie ainsi mon âme,
Qui embrase mon coeur, et le tient garotté
D'un lien si serré de ferme loyauté,
Qu'il ne sauroit aimer ni servir autre Dame.

Voilà le Feu, le Noeud, qui me brûle, et étreint:
Voilà ce qui si fort à aimer me contraint
Celle à qui j'ai voué amitié éternelle,

Telle que ni le temps ni la mort ne sauroit
Consommer ni dissoudre un lien si étroit
De la sainte union de mon amour fidèle.

Auteur: Jodelle Étienne

Info:

[ poème ]

 

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survie

Un homme mourait et, depuis le ciel, il contemplait sa vie qui se matérialisait comme une immense plage sur laquelle il voyait cheminer les marques de ses propres pas. À côté, il y avait d'autres traces de pas: celles de Dieu, qui l'accompagnait. Mais aux moments les plus difficiles de son existence, il n'y avait plus qu'une seule marque de pas. Alors l'homme demandait à Dieu pourquoi il l'avait abandonné quand il avait le plus besoin de lui. Et Dieu répondait: Je ne t'ai pas abandonné. Dans ces moments-là, c'est moi qui te portais.

Auteur: Sandrine Collette

Info: Des noeuds d'acier

[ dépassement ]

 

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spiritualité

- Pourquoi le mal est-il dans le monde ?

- Imaginons une mère en train de broder. Son petit enfant, assis sur un tabouret bas, la regarde travailler, mais par dessous, à l'envers. Il voit les noeuds de la broderie, l'enchevêtrement des fils... et il dit . "Maman, ton travail est tout embrouillé", alors sa mère abaisse le tissu et lui montre le bon côté de la broderie. Chaque couleur est à sa place, et la variété des fils se fond dans l'harmonie du dessin. Nous, nous voyons l'envers de la broderie. Nous sommes assis sur le petit tabouret...

Auteur: Padre Pio Francesco Forgione

Info: In Giovanni Gigliozi : I monili dello sposo, subiaco, 1958. Padre Pio m'a dit, Salvator, 2002 - Ruse de la raison hégelienne

[ bien issu du mal ] [ point de vue limité ] [ bien-mal ] [ mal nécessaire ] [ téléologie chrétienne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rêve

Les proches ont commencé à arriver et à se rassembler autour du cercueil ou du gâteau ou peu importe ce que c'était ; des femmes avec leurs petits et des bougies blanches, des hommes avec des noeuds noirs accrochés au revers de leur veste. Ils lui ont coupé la tête, dit La Voix. Un homme est sorti de la resplendeur de la cuisine et s'est mis à gratter les ongles du petit avec un couteau ; j'imagine qu'il lui en a extrait dix petits violons microscopiques. En outre, je suppose que l'homme était un ange. Le téléphone m'a réveillé.

Auteur: Polleri Felipe

Info: Baudelaire, p.15/16

[ onirisme ]

 

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naître

Elle avait espéré que la dernière étreinte serait aussi inféconde que les précédentes et elle attendait dans une anxiété inquiète le signe périodique du sang libératoire. Mais cette fois l'éternelle blessure d'Eve ne se rouvrit pas : le sang attendu était déjà un grumot de chair autour de moi, il était devenu le premier noeud indestructible de mon corps. Et pas seulement ce sang mais les vagues plus rouges de ses veines, le meilleur de sa nourriture, attirés vers moi, comme dans un tourbillon perpétuel et vorace. Tout ce que je lui dérobais devenait une partie de moi ; tout ce que je parvenais à lui soustraire augmentait ma propre force.

Auteur: Papini Giovanni

Info: La Vie de Personne

[ enceinte ] [ introspection ] [ littérature ]

 

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automatismes physiologiques

Chacun sait comment nouer un noeud de lacet jusqu'à ce que vous demandiez à une personne comme elle l'a fait ; et, à ce moment-là; cette personne ne semble pas en savoir beaucoup sur ce sujet. Et pratiquement tout homme sait nouer son noeud papillon sur lui-même jusqu'à ce que vous lui demandiez : "Maintenant, laquelle des deux mains se déplace la première " Et, bien sûr, vous connaissez ce délicieux poème d'Ogden Nash que j'aime citer en le déformant ; il y a un mille-pattes qui se porte sans problème jusqu'à ce que quelqu'un lui demande : "Quel pied vient après l'autre ?", et maintenant ce pauvre mille-pattes est couché dans le fossé !

Auteur: Erickson ​​​​​​​Milton Hyland

Info: L'hypnose thérapeutique

[ court-circuités ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cerveau

A peine étais-je devenu aveugle que j'avais oublié le visage de ma mère, celui de mon père, et généralement de tous les êtres que j'aimais. [...] Il m'était devenu subitement égal que les gens eussent les cheveux bruns ou blonds, les yeux bleus ou verts. Je trouvais même que les voyants employaient beaucoup trop de leur temps dans ces observations inutiles. [...] Les cheveux, les yeux, la bouche, le noeud de cravate et les bagues aux doigts comptaient si peu pour moi désormais que je ne pensais plus à eux, si bien que les gens n'en avaient plus. il se formait dans mon esprit des images d'hommes et de femmes sans tête, sans doigts [...]

Auteur: Lusseyran Jacques

Info:

[ imagination ] [ aveugle ] [ non-voyant ] [ témoignage ]

 

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morte saison

En hiver la terre pleure;

Le soleil froid, pâle et doux,

Vient tard, et part de bonne heure,

Ennuyé du rendez-vous.



Leurs idylles sont moroses.

- Soleil! aimons! - Essayons.

O terre, où donc sont tes roses?

- Astre, où donc sont tes rayons?



Il prend un prétexte, grêle,

Vent, nuage noir ou blanc,

Et dit : - C'est la nuit, ma belle! –

Et la fait en s'en allant;



Comme un amant qui retire

Chaque jour son coeur du noeud,

Et, ne sachant plus que dire,

S'en va le plus tôt qu'il peut.

Auteur: Hugo Victor

Info: En hiver la terre pleure

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

passion

Alexandre entra dans ma vie comme une boule de feu par la fenêtre d'un couvent. Il portait une veste framboise, un noeud papillon noir et des bretelles brodées d'oiseaux. Je marchais rue de Crussol quand sa beauté m'empêcha de passer. La nuit tombait mais nos sourires étaient si jeunes que nous nous reconnûmes comme si nous avions couché ensemble au paradis. Chacun ayant flairé en l'autre la part divine qui lui manquait, nous détonâmes comme la poudre. La première fois, dans le couloir à l'odeur d'ammoniaque de la ménagerie, le gitan me roula un baiser de tigre royal. Sa veste rouge avait la divine puanteur des bêtes.
Au second rendez-vous, il ôta de sa main pensive aux ongles rongés le diamant multicolore qu'il portait et me le donna.

Auteur: Dattas Lydie

Info: La foudre

[ coup de foudre ]

 

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