Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 183
Temps de recherche: 0.0472s

pluie

Au cimetière, il s'était mis à pleuvoir et les coiffures des dames s'étaient effondrées. Les larmes étaient devenues noires, bleues, vertes, brunes, orangées, violettes; toute la palette de Rimmel. Les visages des femmes ressemblaient à des dessins d'enfants : arbres rachitiques, toiles d'araignées, rayons de soleil, pluie bleue, blés noirs.Il y avait eu des sourires, quelques rires, et ce qui devait être triste était devenu léger et gracieux, comme l'âme d'une petite fille.

Auteur: Delacourt Grégoire

Info: On ne voyait que le bonheur, p 45

[ maquillage ] [ saynète ]

 

Commentaires: 0

deuil

Voilà, ce n'est qu'un enfant mort. Peut-être est-ce le premier que tu vois de ton existence, oui bien sûr, je le devine dans tes yeux, tu croyais qu'un enfant est éternel, nous le croyons tous avant qu'ils ne trépassent, parce que l'ordre des choses voudrait que les parents ne connaissent jamais la mort de leurs petits, mais il n'y a pas d'ordre dans le monde, pas de chronologie, pas d'obligation – et pas de justice.

Auteur: Sandrine Collette

Info: Les larmes noires sur la terre

[ gamin ] [ résignation ]

 

Commentaires: 0

malaise

J'étais en train de le regarder, lorsque le monde vira au noir et blanc. Une image en seize neuvièmes. Une surface élastique qui s'étirait à l'infini, avec des bandes noires en haut et en bas. Un écran de cinéma devenu fou. Puis, tout aussi soudainement, il rétrécit pour ne former plus qu'un minuscule point blanc.
- Elle va tomber, criait Barry.
Un minuscule point blanc, puis le noir.
Je m'évanouis dans les bras d'un policier.

Auteur: Unsworth Cathi

Info: Au risque de se perdre

[ évanouissement ] [ perdre connaissance ]

 

Commentaires: 0

usa

Le monde colonial dans sa totalité regarde les Noirs qui sont en Amérique [...] Nous sommes à l'intérieur du monstre. Nous sommes les seuls (à l'exception de la petite minorité de blancs de gauche) à pouvoir atteindre le coeur du monstre [...] Dès lors, la Révolution internationale est l'objectif avoué du Black Panther Party. Renverser le gouvernement américain et abattre le système capitaliste et oppresseur que les États-Unis ont instauré dans le monde entier.

Auteur: Van Eersel Tom

Info: Panthères noires : Histoire du Black Panther Party

[ subversion ] [ révolte ]

 

Commentaires: 0

non-voyant

Les sons, par exemple, vibrent en moi sous forme de couleurs. La musique classique c'est systématiquement blanc. Mais avec des nuances : Chopin est plus clair que Mozart, blanc cassé. Le jazz devient un mélange jaune doré, avec des rayures noires, le rock une couleur bois... Votre voix (la journaliste) s'apparente au bleu, celle du photographe à un noir un peu clair, gris. Je ne le contrôle pas. Ce doit être une combinaison culturelle et neurologique.

Auteur: Kerroumi Bachir

Info: interview suite au livre de Sophie Calle sur les aveugles

[ témoignage ] [ couleur ] [ synesthésie ]

 

Commentaires: 0

cauchemar

Rêve : je vais prononcer une conférence. Je l'ai beaucoup travaillée. Elle est écrite dans un français raffiné. Au moment de m'adresser à mon auditoire, je m'aperçois qu'il ignore le français. J'essaye de traduire la conférence de mon mieux. J'ai omis l'introduction au rêve. Une énorme tarentule velue pendue à un fil qui tombe du plafond, s'approchait de mon visage. Je la tuai. Elle tomba par terre, éclata et répandit des graines noires comme des pépins de pastèque...

Auteur: Nin Anaïs

Info: Journal 1951

[ araignée ] [ littérature ] [ songe ]

 

Commentaires: 0

littérature

Voilà comment Raskolnikov pourrait atténuer un tantinet la turpitude et l'isolement dans lequel chacun tient son prisonnier intérieur, sa vie durant. Les livres auraient donc le pouvoir de vous consoler un peu de vos terribles secrets ; pas seulement vous mon vieux, mais nous aussi qui sommes dans le même bateau ; personne n'est une île, mais plutôt une presqu'île, une péninsule, cernée presque de toutes parts par des eaux noires et rattachées aux autres presqu'îles par un seul côté.

Auteur: Oz Amos Klausner

Info: Une histoire d'amour et de ténèbres

[ lien ] [ liaison ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

ascétisme

Jamais plus tu ne toucheras les peaux blanches de tes soeurs épuisées de douleur
L'Amour est un fil de soie ou qu'on noue ou qu'on coupe
Souffrance seule vérité
L'Âme qui s'en va du seuil des fleurs au cycle des pierres noires
Ta joie sera dans l'étude... dans la mansarde nue, propre de bois, faite de solitude, vêtue
Rouge du soleil couchant, blanche de la lune calme, pourpre aux tourbillons des passions intérieures
L'Art commence où fuit la vie [...]

Auteur: Soutter Louis

Info: Extraits d'un poème relevé au dos d'un de ses dessins, non daté

[ quête ] [ création ] [ refuge ] [ poème ]

 

Commentaires: 0

introspection

[...] je réserve dans l'année un certain nombre de semaines, appelons-les blanches, appelons-les noires, où je n'accorde aucun intérêt, quel qu'il soit, au monde qui m'entoure. Quand j'émerge de cette abstinence médiatique, il s'avère toujours que je n'ai rien raté d'important. Nous vivons sous une pluie crépitant de désinformation et de rumeurs, avec un nombre très réduit de nouvelles décisives. Au cours de ces semaines d'abstinence, je me consacre à la recherche d'une autre sorte d'informations : celles que j'ai en moi.

Auteur: Mankell Henning

Info: Avant le gel, trad. Anna Gibson, p.340, Seuil/Policiers, 2005

 

Commentaires: 0

crépuscule

J'étais encore dans les bois lorsqu'est tombée la nuit, et avec elle, une soudaine fraîcheur. Le silence a semblé s'approfondir, et une sourde mélancolie m'a étreint. Bien des choses remuaient dans mes limbes. Sentiment de solitude, vague angoisse, retour des peurs de mon enfance, sensation du peu que représente toute vie, crainte des menaces qui nous cernent, idées noires à voir approcher la mauvaise saison... c'était l'automne qui faisait irruption en moi avec ses soleils éteints, ses brumes, ses journées atones, ses feuilles pourrissantes...

Auteur: Juliet Charles

Info: La lumière des saisons

[ soir ] [ spleen ]

 

Commentaires: 0