Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 28
Temps de recherche: 0.048s

charnel

Ce qui comptait, c'était le baiser et, comme j'avais aimé le premier, j'en ai repris un, plus long, plus doux, et une de tes mains a frôlé ma joue pour remonter jusqu'à mes cheveux. C'était une main toute simple, cinq doigts tout au plus, un seul poignet, mais le passage d'une murène le long de mon oreille n'aurait pas produit plus d'électricité, depuis la nuque jusqu'au nombril, et même plus bas, juste en-dessous, là où les frissons se concentrent et pétrifient le bassin...

Auteur: Ancion Nicolas

Info: Quatrième étage

[ émotion ] [ femmes-hommes ]

 

Commentaires: 0

adoption

"Maman, à quoi sert le nombril ? - A rien, maintenant, plus à rien. Mais quand le bébé est dans le ventre de sa maman, c'est par le nombril qu'elle lui donne à manger. - Donc, tu m'as donné à manger par là ? - Non, Kim, tu sais bien, c'est ta maman de Corée qui te portait dans son ventre et qui te donnait à manger par 'là'..." Le nombril, la seule trace évidente laissée par sa maman de ventre. Une trace si anodine pour les autres, si compliquée pour lui.

Auteur: Jung Henin Sik Jun Jung

Info: Le voyage de Phoenix p. 73-75

[ questions ] [ enfant ]

 

Commentaires: 0

homme-par-femme

En fait, André il n'était pas du tout le nombril du monde comme il croyait ; au contraire, c'est lui qui habitait chez moi, c'était lui la petite planète qui me tournait autour. Et même si on y regarde vraiment, il était encore moins qu'une planète, plutôt un parasite. C'est ça, un parasite. Comme une tique sous la peau. Il m'a laissé croire qu'il avait plein de choses à m'apprendre, que j'avais de la chance d'être avec lui. En fait c'était un parasite qui occupait mon appartement. Un coucou. Un bernard-l’ermite. Un profiteur.

Auteur: Gault Vanessa

Info: Jeu de dupes

[ écornifleur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

tantrisme

J'ai rencontré à environ 3 000 mètres d'altitude sur les chaînes de l'Himalaya un moine bouddhiste qui pratique le toumo. Il a pris mon mouchoir trempé dans de l'eau et essoré, et l'a disposé sur sa nuque. Après quinze minutes, le mouchoir était presque sec. Or la température extérieure était de 5°C. À ma surprise, le corps a conservé durant l'expérience une température qui oscillait autour de 37°. Le moine entre en méditation et concentre toute son énergie sur un point autour du nombril [maṇipūra cakra]. Cette pratique du toumo lui permet, durant l'hiver, de n'avoir jamais froid.

Auteur: Bastiani Raphaël

Info: Des prodiges et des hommes (1989)

[ yoga ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

prostitution

Ils jouaient. Ils fumaient. Ils gueulaient. Après minuit, ils allaient se coucher dans les baraquements, ou bien ils faisaient la queue pour les trois ou quatre femmes qui ouvraient leurs bras aux arrivants, de sacrées gonzesses, de vraies garces, vous pouvez me croire. Des hommes avec une barbe de trois jours, éreintés, qui concassaient tout ce qu'on leur donnait entre leurs mâchoires puissantes, et étreignaient avec la même énergie sauvage et indifférente leurs putains-du-rail, ces femmes qui sentaient l'oxyde de carbone, avec leurs mamelles de fonte, un rivet à la place du nombril, et une douille en acier à l'endroit crucial.

Auteur: Bujda Ûrij Bouïda

Info: Le train zéro

[ bordel ]

 

Commentaires: 0

écriture

Il n' y aurait plus chez nous que des écrivains et des auteurs nombrilistes qui ne feraient que parler d'eux-mêmes au lieu d'inventer de grandes histoires et de vrai personnages. C'est peut-être vrai mais je ne vois pas ce qu'on reproche à ces auteurs, et puis quel orgueil il faudrait avoir d'après nos critiques pour traiter de sa propre personne, quelle médiocre vanité.
C'est possible, je conçois qu'on tire quelque orgueil en effet d'avoir osé dire sa faiblesse, sa lâcheté, ses désirs, ses impuissances ou sa peur de la nuit et ce faisant d'en avoir éclairé peut-être et rendu presque arpentable qui sait quelque quartier de la nuit des autres et soulager un peu leurs peurs.

Auteur: Camus Renaud

Info: La nuit des autres. Relevé et "vendu" par C. de Consigny sur FR 2

[ confession ] [ partage ]

 

Commentaires: 0

seppuku

Lentement, des profondeurs internes, la douleur irradiait le ventre entier. Des cloches en folie sonnaient, mille cloches ensemble à chaque souffle, à chaque battement du pouls, ébranlant tout son être. Le lieutenant ne pouvait plus s’empêcher de gémir. Mais la lame était arrivée à l’aplomb du nombril et, lorsqu’il le constata, il fut content et reprit courage.

Le volume de sang répandu avait régulièrement augmenté et commençait à jaillir de la blessure au rythme même du pouls. La natte devant le lieutenant était trempée de rouge pas les éclaboussures du sang qui continuait à s’écouler des flaques que retenait de ses plis le pantalon d’uniforme. Une goutte unique s’envola comme un oiseau jusqu’à Reiko pour se poser sur ses genoux et tacher sa robe blanche. 

Auteur: Mishima Yukio

Info: Patriotisme, 1961, in La mort en été, trad. Geoffrey W. Sargent puis Dominique Aury, éditions Gallimard 1983, coll. Folio, 1988. Le terme seppuku signifie littéralement "coupure au ventre".

[ suicide rituel ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

apologue

Un moine tibétain, au cours d’une longue retraite méditative, commença à avoir des hallucinations : il voyait une araignée. Chaque jour, elle apparaissait et grandissait. Elle finit par atteindre la taille de l’homme et par le terrifier. A ce moment, le moine demanda conseil à son guru qui lui répondit : "La prochaine fois que l’araignée viendra, trace une croix sur son ventre puis, après mûre réflexion, prends un couteau et enfonce-le au milieu de la croix." Le lendemain, le moine vit l’araignée, traça la croix puis réfléchit. Comme il s’apprêtait à enfoncer le couteau, il baissa les yeux et vit avec stupeur que la croix était tracée sur son propre nombril. Il est évident que distinguer entre ses ennemis intérieurs et extérieurs est littéralement une question de vie ou de mort.

Auteur: Cooper David

Info: Mort de la famille

[ projections ] [ frousse ] [ frayeur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

déclarations d'amour

Que tes pieds sont beaux dans ta chaussure, fille de prince ! Les contours de tes hanches sont comme des joyaux, ouvrage des mains d'un artiste. Ton nombril est une coupe arrondie, où le vin aromatique ne manque pas ; ton ventre, un tas de froment, entouré de lis. Tes deux seins sont comme deux faons jumeaux d'une gazelle. Ton cou est comme une tour d'ivoire ; tes yeux sont comme les étangs [qui sont] à Hesbon, vers la porte de Bath-Rabbim ; ton nez est comme la tour du Liban, qui regarde vers Damas ; ta tête, sur toi, comme le Carmel, et les cheveux de ta tête comme la pourpre. Un roi est enchaîné par [tes] boucles. Que tu es belle, et que tu es agréable, mon amour, dans tes délices ! Ta taille ressemble à un palmier, et tes seins à des grappes. J'ai dit : Je monterai sur le palmier, je saisirai ses rameaux ; et que tes seins soient comme les grappes de la vigne, et le parfum de ton nez comme des pommes.

Auteur: La Bible

Info: Cantique des Cantiques, Extraits du Chapitre 7, 1 à 8

[ . ]

 

Commentaires: 0

cité imaginaire

Si je n'avais pas vu le nom de la ville en grosses lettres lorsque j'ai atterri à Trude, j'aurais pensé être arrivé au même aéroport que celui d'où j'étais parti. Les banlieues que l'on m'a fait traverser n'étaient pas différentes des autres, avec les mêmes maisons jaunes et vertes. En suivant les mêmes flèches on faisait le tour de parterres de fleurs similaires dans des quartiers identique. Les rues du centre présentaient des enseignes d'emballage de marchandises qui ne changeaient en rien. C'était la première fois que je venais à Trude, mais je connaissais déjà l'hôtel où je descendais au hasard ; j'avais déjà entendu et exprimé mes conversations avec les acheteurs et les vendeurs de ferraille ; d'autres journées comme celle-ci s'étaient terminées en regardant à travers les mêmes lunettes des nombrils similaires qui se balançaient. Pourquoi venir à Trude ? Me suis-je demandé. Et je voulais déjà partir. - Vous pouvez prendre un vol quand vous voulez, - m'ont-ils dit, - mais vous arriverez à une autre Trude, la même point par point, le monde est couvert par un unique Trude qui ne commence ni ne finit, seul le nom à l'aéroport change.

Auteur: Calvino Italo

Info: Villes invisibles

[ normalisée ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel