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omphaloscopie

Dans sa cellule, l’hésychaste, la tête entre les genoux, regarde fixement son nombril, pendant qu’il invoque Jésus jusqu’à l’introspection dans son cœur, c’est-à-dire jusqu’à ce que Dieu lui fasse voir, à l’intérieur de ses propres entrailles, sa lumière merveilleuse, porteuse de joie céleste ; c’est alors qu’il sera rendu invulnérable aux attaques de l’ennemi.

Auteur: Danann Alexandre de

Info: Dans "Mémoire du sang", Archè, 1990, page 136

[ dévotion ] [ protection divine ] [ diable ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cadavre

Elle était moyenne avec intensité, plus commune qu'une fosse, et d'une banalité de nougat en plein Montélimar.

Malgré le grand couteau à viande qui l'avait saignée à blanc en la perforant du plexus au nombril et qui restait planté là, dans son ventre triste, elle conservait dans la mort cet air con des mercières mesurant l'élastique à culottes.

Auteur: Desproges Pierre

Info: Des femmes qui tombent

[ humour ] [ femme-par-homme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

narcissisme

Il voyait d'avance son corps pâle bien étalé, nu, dans une chaleur d'eaux maternelles, onctueux et parfumé par le savon fondant, mollement baigné. Il voyait son torse et ses membres frôlés de l'eau, supportés, flotter faiblement, citrins ; son nombril, bouton charnu ; il voyait la sombre brousse de son pubis flotter, flottante barbe de fleuve autour du père indolent des postérités, languide et flottante fleur.

Auteur: Joyce James

Info: In "Ulysse", t. 1, Gallimard-folio, p. 128 - trad. Auguste Morel

[ contemplation ] [ sexe ] [ rêverie aquatique ] [ milieu utérin ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

joie

Heureux, nous déambulions tous deux dans la rue. J'affichais le sourire béat des amoureux après un premier baiser. Le printemps orchestrait les oiseaux avec brio, sous le regard chaleureux d'un soleil serein.
Au son de leurs mélodies légères, nous flottâmes jusqu'à chez moi et nous nous aimâmes toute la nuit.
Elle était celle que j'avais toujours espérée. Les chansons virevoltaient en nous, ma musique avait pris corps.

Auteur: Mounier Hubert

Info: Le nombril du monde

[ rencontre ] [ couple ] [ sexe ]

 

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prostituées

Les filles étaient sur pied de guerre, à douze devant chaque baraque.
Provocantes. Bruyantes. Agressives.
Les jupes au ras de la touffe. Les tee-shirts découpés au rasoir pour exhiber du sein et du nombril. Les visages passés au fond de teint blanc. Les paupières bleues. Les bouches rouges.
Des clowns de sexe.
Et partout, en groupe ou en solo, déjà ivres ou pas encore, excités ou fureteurs, des hommes.

Auteur: Poncet Thierry

Info: HAIG, Le Secret des Monts Rouges

[ appats ]

 

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animosité

Quand il n’est pas soumis à la culpabilité ou à la honte, l’esprit humain est égoïste, méchant, et la majeure partie de nos pensées, à tout instant, n’est pas destinée au public, soit parce qu’elles seraient blessantes, ou qu’elles nous feraient passer pour les monstres nombrilistes que nous sommes. En vérité, nous ne livrons pas nos pensées telles quelles, mais des versions aseptisées, édulcorées, adaptations hollywoodiennes d’idées apprivoisées pour être présentables à toute la famille.

Auteur: Tropper Jonathan

Info: C'est ici que l'on se quitte

[ agressivité mentale ] [ pulsions refrénées ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

Son propre sexe était un territoire sauvage, caché entre ses cuisses musclées par des jeux d’extérieur ; son sexe était un trait tiré droitement sous son ventre et elle n’imaginait pas qu’il faudrait bientôt écarter cette ligne pour y construire un enfant. Candre serait bientôt cet homme, cet ouvrier du corps. Il faudrait lui ouvrir son lit, ses bras, ses jambes, le trait deviendrait une fente chaude jusqu’à ce que l’avenir se dessine à la surface de son nombril.

Auteur: Coulon Cécile

Info: Seule en sa demeure, p. 52

[ génitrice ] [ vagin ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

charnel

Ce qui comptait, c'était le baiser et, comme j'avais aimé le premier, j'en ai repris un, plus long, plus doux, et une de tes mains a frôlé ma joue pour remonter jusqu'à mes cheveux. C'était une main toute simple, cinq doigts tout au plus, un seul poignet, mais le passage d'une murène le long de mon oreille n'aurait pas produit plus d'électricité, depuis la nuque jusqu'au nombril, et même plus bas, juste en-dessous, là où les frissons se concentrent et pétrifient le bassin...

Auteur: Ancion Nicolas

Info: Quatrième étage

[ émotion ] [ femmes-hommes ]

 

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avis extérieur

[…] ils [les Russes] estiment la France, moins pour son présent versatile que pour son passé révolutionnaire, mais ils n’approuvent ni le dédain de ses gouvernants ni celui de ses médias. La France, ils l’ont visitée ; ils y ont des amis. Ils connaissent sa littérature, sa peinture, sa musique, bien mieux que les Français ne s’informent de la culture russe. Les Français ? Ils les trouvent renfermés sur eux-mêmes, se méfiant les uns des autres, vivant sur leur passé, du temps où leur langue était partout parlée.

Auteur: Pajak Frédéric

Info: Dans "Manifeste incertain", volume 7, page 93

[ Gaule ] [ nombrilistes ] [ Europe ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Si nous étions, Madame, par exemple, vous et moi, des tamanoirs, au lieu de causer l'un avec l'autre dans cet angle du bar, peut-être me ferais-je davantage à votre silence, à vos mains posées sur le verre, à vos yeux de colin vitreux flottant quelque part sur ma calvitie ou sur mon nombril, peut-être pourrions-nous nous entendre dans une complicité de trompes inquiètes reniflant de concert sur le ciment des regrets d'insectes inexistants, peut-être nous unirions-nous, sous le couvert de l'obscurité, en coïts aussi tristes que les nuits de Lisbonne.

Auteur: Lobo Antunes Antonio

Info: Le cul de Judas

[ dialogue ] [ ironie ] [ spéculation ]

 

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