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analyse

En tout les cas, lorsque que vous avez affaire à un niveau non verbal, l'ambiguïté est inévitable. Mais c'est l'ambiguïté de tout art, d'une belle musique ou d'une peinture - vous n'avez pas besoin d'instructions écrites du compositeur ou du peintre accompagnant ces œuvres pour les "expliquer". Les "expliquer" n'est rien d'autre que de contribuer à une qualité "culturelle" superficielle, qualité qui n'a de valeur que pour les critiques et les enseignants qui doivent gagner leur vie.

Auteur: Stanley Kubrick

Info:

[ éducation ] [ beaux-arts ] [ journaliste ] [ examinateur ]

 

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langage corporel

Mimique des individus pudibonds ou vertueux, au choix, le pincement des lèvres exprime aussi le dégoût (ndr : avec disparition de pigmentation des lèvres, il exprime une grande cruauté). On pince les lèvres de cette manière quand on ne peut pas se boucher le nez en public. Le dégoût est synonyme d'une attitude globale de rejet. La misanthropie suscite ce genre de mimique, la misogynie aussi. L'ouverture sociale commence au bord des lèvres avec les mots qui nous permettent de communiquer. La fermeture s'inscrit logiquement au même endroit.

Auteur: Messinger Joseph

Info: Ces gestes qui manipulent, ces mots qui influencent

[ communication ] [ non verbal ]

 

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langage corporel

Ne plus rougir et accepter le regard des autres. Le rougissement du visage est une réaction banale et normale que tous les êtres humains à peau claire peuvent présenter. Physiologiquement, cette réaction s’explique facilement par la dilatation de tout petits vaisseaux au niveau des joues : le sang est alors plus visible sous la peau et la température de cette partie du visage augmente. Cette réaction est automatique et très peu contrôlable : vous ne pouvez pas décider de rougir d’une seconde à l’autre, et encore moins arrêter de rougir par la seule volonté.

Auteur: Pelissolo Antoine

Info:

[ non verbal ] [ cramoisir ] [ piquer un fard ]

 

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mutisme

Je m'aperçois que je me suis peu étendu jusqu'ici sur le paysage. C'est l'occasion de tâcher de m'expliquer, une fois pour toutes, sur mes rapports avec la nature, en général. Si je ne trouve jamais rien, ou à peu près, à en dire ni à lui dire, c'est sûrement pour les mêmes raisons profondes qui vous font demeurer coi dans l'intimité d'un être bien-aimé. On reste là, muet -- comme un peu engourdi -- mais bourré de sentiments intransmissibles et dans une pareille qualité de silence. C'est lorsqu'on se tait qu'on a le plus à dire.

Auteur: Calet Henri

Info: Poussières de la route, p 130

[ non verbalisation ] [ nature ] [ décor ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

lecture

La poésie nous conduit vers les sources non structurées de notre être, un inconnu, qui nous renvoie un moi rationnel et structuré rafraîchi. Après avoir fait l'expérience du mystère, de la plénitude, de la contradiction et du calme d'une œuvre d'art, nous avons renforcé et intégré une résistance aux slogans et à la propagande excessive et simplifiée qui ont souvent contribué à la destruction de la vie humaine. La poésie est un moyen verbal d'accéder à une source non verbale. C'est un mouvement vers le non-mouvement, vers le point calme de la contemplation et de la réalisation profonde.

Auteur: Ammons Archie Randolph

Info: "Set in motion : essays, interviews, and dialogues", Univ of Michigan 1996

[ initiatique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

source

En écho, la philosophie de la grammaire nous permet de percevoir, au travers des phrases ou versets, plusieurs niveaux de parole paśyantī-madhyamā-vaikharī, correspondant à la triade citée ci-dessus, intégrant les degrés intérieur, médian et extérieur. Selon le shivaïsme du Cachemire non dualiste, tous trois sont sous-tendus par un niveau plus subtil encore appelé Parole suprême, de l’ordre de l’ineffable. De plus, la théorie indienne du sens suggéré (vyañjana) vient ici nous rappeler que le sens déborde toujours le cadre verbal qui le véhicule, de là découlent l’infinie potentialité d’interprétations, la capacité de renouveler la compréhension d’une proposition qui semblait définitive. La route est libre pour celui qui aspire à la découverte.

Auteur: Poggi Colette

Info: L'art de l'illumination : Au coeur du Tantra

[ langage ] [ émergence ] [ ontologie ]

 
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processus

De cette fascination du sens par la parole l'inconscient nous réveille par l'attention à ce qui, au-delà de la disjonction entre le verbal et le non-verbal, a structure de langage : versant du signe, à prendre comme lettre.[...] Le signe n'est pas à lire dans son rapport à ce qui le précède ou le suit (versant du sens). Il est à déchiffrer comme venant à la place (an Stelle) d'un autre signe, qu'il rend ainsi saisissable (vernehmenlich) en vertu d'un procès de trans-fert (Ubertragung) ou transposition (Ubersetzung) : signe pour signe, lettre pour lettre. Tel est le travail de l'inconscient en ses formations, dont l'interprétation est l'opération à l'envers... pour un nouvel endroit.

Auteur: Julien Philippe

Info: Dans "Pour lire Jacques Lacan", pages 147-148

[ prisme ] [ code ] [ symboles ] [ synonymes ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

pouvoir sémantique

Le terme fascisme n’a maintenant plus de sens, sauf à désigner  "quelque chose dont on ne veut pas". Les mots démocratie, socialisme, liberté, patriotique, réaliste, justice ont chacun plusieurs sens différents qu’on ne saurait réconcilier. Dans le cas d’un mot comme démocratie, non seulement il n’existe aucune définition sur laquelle on s’accorde, mais tenter d’en trouver une, c’est rencontrer de toute part la même résistance. Il est presque universellement admis que lorsque nous qualifions un pays de démocratique, c’est pour nous en féliciter : il en résulte que les défenseurs de n’importe quel régime affirment qu’il s’agit d’une démocratie, craignant de devoir ne plus utiliser ce mot s’il impliquait un sens précis. Des mots de ce genre sont souvent utilisés de façon délibérément malhonnête.

Auteur: Orwell George

Info: Dans "Pourquoi j'écris ?", trad. de l'anglais par Marc Chénetier, éditions Gallimard, 2022, page 80

[ définition variable ] [ instables signifiants ] [ sculpture verbale de la réalité ] [ sens des mots ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

singularité verbale

Alors moi, je suis pour Saint Jean et son "Au commencement était le verbe", mais c'est un commencement qui en effet est complètement énigmatique. Ça veut dire ceci : les choses ne commencent, pour cet être charnel, ce personnage répugnant qu'est tout de même ce qu'il faut bien appeler un homme moyen, les choses ne commencent pour lui, je veux dire le drame ne commence pour lui que quand il y a le Verbe dans le coup, quand le Verbe , comme dit la religion - la vraie - quand le Verbe s'incarne. C'est quand le Verbe s'incarne que ça commence à aller vachement mal.
Il n'est plus du tout heureux, il ne ressemble plus du tout à un petit chien qui remue la queue ni non plus à un brave singe qui se masturbe. Il ne ressemble plus à rien du tout.
Il est ravagé par le Verbe

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans "La troisième"

[ fardeau ] [ point de bascule ] [ langage ] [ homme parlant ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

être humain

L'être qui se cache, l'être qui "rentre dans sa coquille" prépare "une sortie". Cela est vrai sur toute l'échelle des métaphores depuis la résurrection d'un être enseveli jusqu'à l'expression soudaine de l'homme longtemps taciturne. En restant encore au centre de l'image que nous étudions, il semble qu'en se conservant dans l'immobilité de sa coquille, l'être prépare des explosions temporelles de l'être, des tourbillons d'être. Les plus dynamiques évasions se font à partir de l'être comprimé et non pas dans la molle paresse de l'être paresseux qui ne peut désirer qu'aller paresser ailleurs. (...) Les loups encoquillés sont plus cruels que les loups errants. (...)

Enfermé dans l'être, il faudra toujours en sortir. A peine sorti de l'être il faudra toujours y rentrer. Ainsi dans l'être tout est circuit, tout est détour, retour, discours, tout est chapelet de séjours, tout est refrain de couplets sans fin. Et quelle spirale que l'être de l'homme.

Auteur: Bachelard Gaston

Info: La poétique de l'espace, Paris 1957

[ verbalisé ] [ contrastes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel