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systématisation

Dans la pensée scientifique nous adoptons la théorie la moins complexe pour expliquer tous les faits considérés, qui nous permettra aussi de prédire de nouveaux faits du même genre. La caractéristique de ce critère réside dans cette notion "du plus simple". C'est véritablement un canon esthétique qu'on trouvera implicitement dans nos critiques de la poésie ou de la peinture. Le non-spécialiste considère qu'une loi dont l'énoncé mathématique tel que x/t = k(2x/y 2) est moins simple que "ce qu'il transpire". Le physicien renverse ce jugement.

Auteur: Haldane John Burdon Sanderson

Info: On Being the Right Size and Other Essays. Science and Theology as Art-Forms (pp. 33–34). Oxford University Press, Inc. Oxford, England. 1985

[ conceptualisation ] [ rationalisation ] [ matheux vs littéraires ] [ vecteur ]

 

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arrogance

L'excès de confiance
(...) Il ne s'agit pas de savoir si une estimation est juste ou incorrecte en soi, mais de mesurer la différence entre ce que les individus savent vraiment et ce qu'ils pensent savoir.
Et le plus étonnant, c'est que les experts sont encore plus sujets à l'excès de confiance que les non-spécialistes.
Un professeur d'économie se trompe autant dans son estimation de l'évolution du prix du pétrole sur cinq ans que celui qui ne connait rien à l'économie.
Mais à la différence du profane, il le fait en manifestant une confiance excessive.

Auteur: Dobelli Rolf

Info: Arrêtez de vous tromper : 52 erreurs de jugement qu'il vaut mieux laisser aux autres...

[ savoir ]

 

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penseurs

Question : Gómez Dávila entretenait une méfiance vis-à-vis de la philosophie qu’il réduisait volontiers à une simple rhétorique. Pourquoi cette critique de la philosophie chez lui sachant que son œuvre n’est pas seulement un exercice littéraire mais bien la défense de vues proprement philosophiques ?

Réponse : En paphrasant Pascal, je dirai que se méfier de la philosophie, c’est vraiment philosopher. Cette méfiance, en dehors de son aspect proprement méthodologique, tient certainement à la fois à son scepticisme et à son fidéisme. Méfiant par tempérament des nouveautés philosophiques et des systèmes totalisants de la modernité ou post-modernité. Il s’agit là de la même défiance que l’on trouvait chez certains, dont il est l’héritier, à l’égard de ceux que l’on appelait les "Philosophes" au XVIIIe.

L’ "anti-philosophie", ou la critique des "philosophes" est une caractéristique des penseurs contre-révolutionnaires et réactionnaires – à commencer par Joseph de Maistre – mais aussi des penseurs non-systématiques, existentiaux pour ne pas dire "existentialistes" (Pascal encore une fois, Kierkegaard, Nietzsche, Wittgenstein, etc.). Sa méfiance dans les pouvoirs de la raison, ou du rationalisme, de parvenir, seuls, à une quelconque vérité également. Ici, c’est l’héritier du romantisme, allemand mais pas seulement si l’on se souvient des critiques de Rousseau contre le culte de la science et de la raison de ses contemporains, autre facette des anti-Lumières. À l’instar d’un Pascal et d’un Rousseau ou Novalis, Gómez Dávila place la foi d’une part, puis le sentiment, la sensibilité ou l’intuition d’autre part, au-dessus de la raison et surtout de la ratiocination. Mais par ailleurs et paradoxalement, c’est également un héritier des Lumières et surtout de Voltaire par la dimension critique et même sarcastique de son œuvre, la liberté de sa pensée et le "grand style" de son écriture.

Pour finir, justement à propos de style, ce n’est pas tant la rhétorique qu’il méprise chez certains philosophes que le "jargon" c’est-à-dire, "l’impureté", voire l’absence, de style propre à l’expression technique du spécialiste (je renvoie sur ce sujet au paragraphe 101 du Gai savoir de Nietzsche dédié à Voltaire). Or selon Gómez Dávila, ainsi qu’il l’exprime à plusieurs reprises, la philosophie a besoin, pour sortir de sa routine académique et se revivifier, d’amateurs, de non-spécialistes ou "aficionados" tels que Socrate, Descartes, Hume, Kierkegaard, Nietzsche, etc. Pour lui, ainsi que j’ai essayé de le démontrer dans l’ouvrage en suivant l’interprétation de Pierre Hadot, la philosophie est plus une manière de vivre qu’une profession ; ou, si elle était un métier, ce serait un "métier de vivre" pour reprendre la belle formule de Pavese. Il y a incontestablement une dimension existentielle de la philosophie qui échappe, par définition, aux universitaires.

Auteur: Rabier Michaël

Info: https://philitt.fr/2021/03/05/

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