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bébé réconforté

La signification se rattache aux phénomènes transitionnels, et ensuite au fait de vivre et de jouer de façon créatrice.

Auteur: Davis Madeleine

Info: Winnicott. Introduction à son oeuvre de Madeleine

[ pont avec la réalité ] [ doudou ] [ peluche ] [ nounours ]

 

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nurse

Elle savait que beaucoup de gens la trouvaient bizarre, avec son  incapacité à soutenir le regard, sa mine sombre et sa réticence à discuter avec ses employeurs. Mais elle n’avait pas son pareil pour s’occuper des enfants : elle était une nounou attentive et efficace, qui trouvait toujours le moyen de se faire obéir…

Auteur: Yueran Zhang

Info: L'hôtel du cygne

[ bonne d'enfant ] [ instinct maternel ]

 

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justification pour rompre

Mon gros Nounours, je ne suis plus ton petit Pigeon, ton Canard, ta Poule, ta Poulette, ta Souris, ton Poussin, ta Colombe, ta Biche, ta Chatte, tu as fait trop l'Ane, tu as été souvent Vache, tu m'a cherché les Poux, je pars aux Canaries, et ne verse pas de larmes de Crocodile, Adieu ! Ta petite Punaise.

Auteur: Internet

Info:

 

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nounours

D’abord, il n’existe qu’une seule personne : la propriétaire de ce sein qui nous nourrit ; puis apparaît un autre être, dangereux, étranger : notre père ; puis un frère ou une sœur, un chat ou un chien, et presque en même temps une peluche, un doudou qui n’est ni sujet ni objet, ni animé ni inanimé – et qui débute cette mystérieuse relation que nous entretiendrons pendant des années avec les jouets.

Auteur: Amigorena Santiago H.

Info: Le premier exil, pp 119-120

[ objet transitionnel ]

 
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s'endormir

Elle se love sous la couette, toujours de la même façon: sur le dos, tête tournée vers le mur, jambes en travers appuyées contre mes cuisses. Ses orteils tièdes pincent mes mollets en rythme alternatif, comme les coussinets des chatons qui tètent. Elle suce son pouce et tend l'autre bras vers ma tête pour plonger ses doigts dans mes cheveux. Y promène sa main comme si elle caressait son nounours Toroto.
...
Et quand son souffle tourne au ralenti, que les minuscules orteils s'immobilisent sur ma peau, je n'ai enfin plus peur.

Auteur: Saintin Maud

Info: Je ne suis que son nègre

[ maman ] [ enfant ] [ sérénité ] [ nuit ]

 

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combat

Hexa': Les ours ont déclaré la guerre, ils m'ont envoyé une troupe de soldats. Ils sont très nombreux. Mais ils ne connaissent pas ma force ni ma fureur ! Je leur arrache la tête, les bras, les jambes de mes propres dents. Je les démembre, et laisse quelques particules de leur modeste corps geindre sur le sol et devenir poussière. Je n'en fais qu'une bouchée, mais il est trop tard pour eux; ils y passeront tous. Un courageux a décidé de sauter et a espéré fuir; je l'ai rattrapé et l'ai achevé.
Hexa': Autrement dit, je mange des chips nounours.

Auteur: Internet

Info:

[ boucherie ] [ nourriture ] [ humour ] [ dialogue-web ]

 

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réconfort

La soupe de courge dégageait des volutes de chaleur. Yu Ling s'essuya les yeux, baissa le feu et s'accroupit. Dada entra à sa suite et vint se placer derrière elle. "Ling, je te promets que je ne jouerai plus jamais au bord de l'eau" souffla-t-il en collant sa tête tout contre son dos. Elle resta sans bouger, sensible à la moindre bouffée d'air chaud qui s'échappait de sa bouche. Il reposait contre elle de tout son poids. Elle ne savait pas de quoi demain serait fait mais il y avait au moins une chose dont elle était sûre : il avait besoin d'elle. Pas comme un enfant peut avoir besoin d'une nounou ou une femme d'un homme. A vrai dire, elle ne savait pas trop ce que c'était. Mais elle était heureuse qu'on ait besoin d'elle de cette manière-là. Amy avait dit "On est tous aussi démunis quand vient la souffrance", ce à quoi elle aurait aimé ajouter "On est tous aussi forts quand vient le bonheur". Un courant de chaleur lui traversa le coeur et, à cet instant précis, elle se sentit capable de porter le monde sur ses épaules.

Auteur: Yueran Zhang

Info: L'hôtel du cygne

[ chaud au coeur ]

 

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nounours

Je parie que mon père conduit le flic dans ma chambre. A sa demande. Pour une fouille organisée.
Je m'en fous, je suis clean. A part une vieille peluche sur une étagère (un dinosaure à qui il manque un bout de la queue), j'ai la chambre classique d'un mec de dix-sept ans : un lit, un ordi, une console, le tout consciencieusement entouré d'un bordel généralisé. Ça devrait jouer en ma faveur, cette peluche verte aussi grosse qu'un chat, perchée au-dessus de mon bureau. Me donner un soupçon d'innocence, comme si j'avais gardé un pied dans l'enfance. A moins qu'ils me prennent pour un pervers qui l'aurait torturée en lui sectionnant la queue. J'avais dix ans, j'étais curieux : je voulais savoir avec quoi on l'avait rembourrée pour que ce soit aussi mou tout en étant ferme. J'ai pas été déçu. On avait gavé Billy, c'était son nom, de granulés de plastique blanc. Depuis il fuyait, mal rabiboché par mes soins car ma mère avait refusé de le recoudre. Elle m'avait généreusement fourni l'aiguille et le fil, en me précisant que ça me servirait plus tard de ne pas prendre ma femme pour une bonniche et d'exécuter moi-même mes ourlets de pantalons. J'avais rafistolé Billy au plus simple.

Auteur: Abier Gilles

Info: Accrocs, p. 15-16

[ culpabilité ] [ inquiétude ]

 

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psychanalyste-sur-psychanalyste

Mais, le pauvre, il n’avait eu que six mois d’analyse à cause de la guerre, et il a dû assumer le transfert de gens très malades sans avoir eu suffisamment d’analyse pour lui-même. Il a voulu y faire face en se mettant à distance. [...]

Il me paraissait avec ses suivants comme une nounou et ses petits, ou comme ces évêques des peintures de la Renaissance qu’on voit avec beaucoup de petits clercs sous leur manteau ! Pas un de ses élèves ne pouvait le lâcher ni penser par lui-même ! Il ne le supportait pas, et ne s’en rendait pas compte. C’était, sans doute en lui, le non-analysé.

Il était très maternel, et aussi vraiment compatissant à ceux qui souffraient. Il a énormément apporté à chacun. Il disait : "Ne faites pas comme moi !" Et tout le monde l’imitait en croyait qu’il était l’image de la vertu. Un papa-maman tout sachant, un "maître" ! Lacan provoquait ce genre de transfert. Il voulait transmettre le fruit de ses recherches, mais ne pouvait supporter qu’on ne le suive pas. Il a beaucoup souffert de la solitude, lui qui n’avait pas un instant à lui, harcelé par ses suiveurs. Il s’était tragiquement enfermé dans le silence, à la fin de ses jours.

Auteur: Dolto Françoise

Info: A propos de Jacques Lacan dans "Le féminin", éditions Gallimard, 1998, pages 276-277

[ portrait ] [ contradictions ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

matriarchie

Elles sont déjà là, en réalité, toutes les déesses-mères, elles sont de retour même si elles ne s’appellent pas Isis ou Astarté. Elles occupent toute la place qui leur est due dans le "ciel" du nouveau matriarcat profondément anti-biblique, anti-judaïque et anti-chrétien, les nouvelles matrones tutélaires implacables, les Grandes Nounous garantes de la réasexuation de la société et de la réinfantilisation des humains, voire de leur bestialisation douce dans une vaste nursery high-tech parfaitement télésurveillée de partout, avec des pornos à toute heure, pour assurer la disparition du désir, et la lecture collective et quotidienne au réfectoire, pour les mêmes raisons, d’un chapitre de La vie sexuelle de Catherine M. par la Mère supérieure, en alternance avec un passage du Bébé de Darrieussecq. Toutes ces choses vont très bien ensemble. Le Panoptikon de l’avenir est indifféremment une pouponnière, une crèche, une couveuse, un bordel, mais les véritables aventures s’y résument, au nom du principe de précaution, à prévenir diarrhées, rubéoles, varicelles, scarlatines et oreillons des petits pensionnaires. L’univers qui s’installe est un jardin d’enfants où patrouillent de sévères puéricultrices veillant à ce que leurs jeunes protégés ne soient pas dès leur âge le plus tendre conditionnés à des rôles sexués […]. L’art du passé au premier chef doit être nurseryfié, car cet art du passé représente ce qu’a pu être l’affirmation virile et adulte la plus haute de la période historique. C’est la raison pour laquelle un musée qui n’aurait pas son service poussettes et le nombre de chauffe-biberons réglementaires devrait fermer ses portes instantanément. Je me souviens, l’année dernière, avoir visité l’exposition "Picasso érotique" littéralement suivi, de salle en salle, par une jeune femme qui poussait un landau démoniaque dont les roues grinçaient. Allant ainsi d’œuvre en œuvre avec son landau vide (le bébé était promené par son père, une espèce de forçat à la traîne, livide et ahuri), par sa seule présence décidée elle effaçait la beauté sexuelle des œuvres de Picasso. Et il était impossible de penser qu’elle ne savait pas très bien ce qu’elle faisait ; ni que c’était pour cela seulement qu’elle était venue.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, pages 134-135

[ désérotisation ] [ critique de l'idéalisme féministe ] [ hommes-femmes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson