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homme-animal

Le comte de La Mirandole, mort à Lucques, en 1825, donna toute sa fortune à une carpe qu'il nourrissait depuis vingt ans dans une piscine antique.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ testament ]

 

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pensée-de-femme

Elle prit alors la décision d'adopter le lierre comme blason pour elle-même. (...) Le lierre avait toujours symbolisé le sexe féminin parce qu'il s'enroulait autour du tronc qui le nourrissait.

Auteur: Sawako Ariyoshi

Info: Les dames de Kimoto

[ femmes-hommes ] [ accouplés ]

 

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injustice

Mallock était bien placé pour savoir que son propre pays n'avait pas de leçons à donner. (...) La justice démissionnaire ne se nourrissait plus que d'idéologie réchauffée, de laxisme vertueux et de confusion des genres.

Auteur: Mallock

Info: Le cimetière des hirondelles

 

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sadisme

L'animal le plaqua au sol.
Pourquoi n'abroge-t-il pas mes souffrances ?
Maintenu à terre sous le poids du félin, Pietr comprit qu'il se nourrissait de sa peur avant de se repaître de sa chair comme un chat jouant avec une souris.

Auteur: Gaulon Pierre

Info: Blizzard : Le Secret des Esthètes

[ férocité ] [ proie ]

 

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cristallisation

Un homme qui vieillit est un homme plein d’images
Raides comme du fer en travers de sa vie,
N’attendez plus qu’il chante avec ces clous dans la gorge.
Autrefois la lumière nourrissait sa bouche,
Maintenant il raisonne et se contraint.

Auteur: Jaccottet Philippe

Info: A la lumière d'hiver. Leçons. Chants d'en bas. Pensées sous les nuages

[ balises ] [ repères ]

 

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femme-par-homme

A seize ans, Germaine savait aimer (non point rêver d’amour, qui n’est qu’un jeu de société)… Germaine savait aimer, c’est-à-dire qu’elle nourrissait en elle, comme un beau fruit mûrissant, la curiosité du plaisir et du risque, la confiance intrépide de celles qui jouent toute leur chance en un coup, affrontent un monde inconnu, recommencent à chaque génération l’histoire du vieil univers.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Sous le soleil de Satan

[ adolescente ] [ passionnée ] [ enthousiaste ]

 

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cimetière

Je n'aimais pas aller voir la tombe de Lilli. J'aurais supporté Lilli et moi, mais pas les fleurs rouges de sa tombe. Mon beau-père les qualifiait de tradescantias. Au marché, on les appelait des Viennoises, et pour moi c'étaient des sanguinaires. Rouges étaient les tiges, les feuilles et les fleurs, chaque plante était jusqu'aux extrémités une poignée de lambeaux de chair. Lilli les nourrissait et moi, je me plaçais à ses pieds et me fourrais les doigts dans la bouche pour ne pas claquer les dents.

Auteur: Müller Herta

Info: La convocation

[ imagination ] [ deuil ] [ désagréable ]

 

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bigamie

Sa femme devenait énorme, un tas à remuer ; et elle nourrissait, elle avait toujours Laure pendue aux tétines ; tandis que l’autre, la petite belle-sœur, sentait bon la chair jeune, de gorge aussi élastique et ferme que les pis d’une génisse. D’ailleurs, il ne crachait pas plus sur l’une que sur l’autre : ça lui en ferait deux, une molle et une dure, chacune agréable dans son genre. Il était assez bon coq pour deux poules, il rêvait une vie de pacha, soigné, caressé, gorgé de jouissance. Pourquoi n’aurait-il pas épousé les deux sœurs, si elles y consentaient ? Un vrai moyen de resserrer l’amitié et d’éviter le partage des biens, dont il s’épouvantait, comme si on l’avait menacé de lui couper un membre !

Auteur: Zola Emile

Info: Les Rougon-Macquart, tome 15 : La Terre

[ calcul ] [ avarice ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

manger

Depuis quelques jours, le ravitaillement du camp était assuré par l’armée américaine. […]
Mais le vieux Français ne devait pas y croire, il devait se méfier. C’était trop beau pour durer, devait-il penser. […] Il se nourrissait à tout hasard, même s’il n’avait plus réellement faim. Il étalait des couches épaisses de margarine sur les tranches de pain noir, il les découpait en tout petits carrés qu’il mâchait lentement, avec du saucisson. Probablement mangeait-il ainsi depuis longtemps. Probablement n’avait-il pas l’intention de s’arrêter avant d’avoir tout avalé, tout dégluti. Il mâchait lentement, faisait durer le plaisir. Mais ce mot ne convient certainement pas : il y a de la gratuité dans le mot plaisir. Il y a de la légèreté, de l’imprévisible. C’est un mot trop désinvolte pour parler du sérieux avec lequel le vieux Français accomplissait, quelque peu hystériquement, le rite de se nourrir.

Auteur: Semprun Jorge

Info: L'Ecriture ou la vie

[ sagesse ] [ gravité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

agonie

Une bête mourait dans une étable. J'allumai une lampe qui éclaira faiblement les murs lavés au grésil. Je pris la bête dans mes bras et me couchai près d'elle. Les yeux grands ouverts elle tremblait, ne luttant plus contre la mort et s'abandonnait avec une sorte de ravissement au sommeil inconnu qui ne l'effrayait pas. Depuis deux jours, elle n'avait rien mangé, n'en souffrant pas. La fièvre la nourrissait. Une colique sanglante maculait son arrière-train. Elle bêla, ferma les yeux: pas un cri de douleur, un cri d'appel. Je la berçais. Elle vomit dans mes mains, je la savais condamnée. Son cœur battait à coups rapides: le bruit même de la vie. Qu'avait-elle connu de la vie, cette brebis née en décembre ! Je chantai doucement, pour elle. Elle ne bougea plus. Avait-elle passé ? La vie reprit dans son corps chaud, mais faiblement, comme soutenue par ma présence; il me semblait mourir moi-même.
Elle mourut à six heures du soir, ses yeux grands ouverts.

Auteur: Augiéras François

Info: Le Voyage des morts

[ animal ]

 

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