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retour à la nature

Quand nous nous retirons du bruit de la vie moderne, nous ne  découvrons pas simplement un monde intérieur, mais aussi une conscience plus profonde des instincts que nous avons perdus. Nous mettre à leur diapason exige du temps et du silence. Etre présent avec tous nos sens nous permet d'imaginer et d'habiter le monde autrement. Cette intuition réside en chacun de nous. Se connecter à nous-mêmes nous permet de nous enfoncer dans nos instincts plus sauvages et dans notre moi plus profond, sans inhibitions.

Auteur: Calidas Tamsin

Info: Je suis une île

[ décrochement social ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

désillusion

En effet, nous vieillissons tout doucement, dit le général. Tout d'abord, c'est notre joie de vivre et de voir nos semblables qui s'émousse. Peu à peu, le sens de la réalité prédomine en nous. Nous pénétrons mieux le sens des choses et nous assistons avec ennui à la succession d'événements qui se répètent. Le noter est déjà un signe de vieillesse. Quand nous avons bien compris par exemple qu'une coupe n'est qu'une coupe et que les pauvres humains - quoi qu'ils fassent - ne sont que des créatures éphémères, c'est que nous sommes alors vraiment bien vieux.

Auteur: Márai Sándor

Info: Les Braises

[ déprime ] [ déclin ]

 

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flétrissement solipsiste

Si vieilles, si déchues qu’elles soient, les choses, elles trouvent encore, on ne sait où, la force de vieillir. Tout avait bien changé autour de nous. Pas les objets de place, bien sûr, mais les choses elles-mêmes, en profondeur. Elles sont autres quand on les retrouve les choses, elles possèdent, on dirait, plus de force pour aller en nous plus tristement, plus profondément encore, plus doucement qu’autrefois, se fondre dans cette espèce de mort qui se fait lentement en nous, gentiment, jour à jour, lâchement, devant laquelle chaque jour on s’entraîne à se défendre un peu moins que la veille.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info:

[ intensité ] [ fusion dans le monde ] [ perméabilité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

transpiration

Je ne le lui ai jamais dit : il sent la sueur de nègre, cette odeur si particulière, mélange de cire et du jaque trop mûr en février quand les guêpes y font des trous – comme la sueur blanche sous le Tropique sent le vieux crustacé. A chaque fois qu’il vient, cette odeur vient avec lui. Il ouvre la porte, elle le précède. Elle s’installe avec lui. Elle dort et se réveille avec lui. La maison en est envahie. Elle se déplace à son pas sur les sentiers de la colline, et alors tous les parfums se retirent très loin de nous.

Auteur: Masson Loys

Info: "Les tortues", éditions de l'Arbre vengeur, 2021, page 194

[ noir ] [ odorat ] [ persistante ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

orphelins

Chaque personne qui visite le Centre est un parent potentiel, et nous on doit faire bonne figure. Vu que nos géniteurs nous ont abandonnés, je suppose que les gens nous considèrent comme des miraculés et se félicitent, au nom de la société, d'avoir participé au miracle collectif, même quand ils n'ont rien fait pour nous. Ca doit être pareil pour les réfugiés, quand ils arrivent dans un pays et qu'on leur ouvre la frontière. Quand on est les fils de personne ou qu'on n'a plus de pays, il faut toujours s'excuser de se trouver là où on se trouve ou tout simplement d'être en vie.

Auteur: Trouillot Lyonel

Info: Yanvalou pour Charlie

[ exilés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

christianisme

La virginité est le silence de l’esprit. Et quand on dit que Marie est vierge, cela signifie que le Verbe va se concevoir dans ce silence. Quand on parle de l’Immaculée Conception, cela veut dire que le Logos naît de l’Immaculé, du silence qui est en nous. Et cela est une expérience, car, comme le dit Maître Eckhart "nous sommes tous appelés à devenir mère de Dieu".
Nous avons à devenir vierges, à entrer dans le silence du mental et du cœur et, à ce moment, une autre conscience, le Logos va pouvoir naître. Il y a là une expérience spirituelle qu’on réduit souvent à des catégories charnelles.

Auteur: Leloup Jean-Yves

Info:

[ sens métaphorique ] [ interprétation ] [ abandon ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pensée-de-femme

Il y a de la beauté en chacun de nous. Chez Ky, ce sont ses yeux que j'ai remarqué en premier. Et ils me plaisent encore. Mais quand on aime, on ne cesse de contempler l'autre, encore et encore. On remarque le dos de la main, la courbure de la nuque, la démarche. Au début, on est aveuglé, on voit l'être aimé dans son entier, un tout magnifique ou la somme magnifique de détails non moins magnifiques. Mais ensuite, on détaille celui qu'on aime: on commence à voir des pourquoi: pourquoi il marche comme ci, pourquoi il ferme les yeux comme cela...et on apprend à aimer également ces détails, d'un amour plus subtil et plus complet.

Auteur: Condie Ally

Info: Matched, tome 2 : Insoumise

[ amour ] [ approfondissement ]

 

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fuite

Depuis que je suis enfant, mon unique pensée au sujet de  l'apocalypse, du désastre ou de la guerre, c'est que je n'ai  ni vrai instinct, ni profond désir, de survivre, surtout si ce qui se trouve de l'autre côté de cette survie, c'est moi. Un livre comme La Route m'est aussi incompréhensible qu'un cycle de mythes nordiques en langue originale. Le suicide me tendrait sa main tranquille dès le premier jour, dès la première heure. Et pas le suicide courageux de l'autodestruction, mais simplement la mort passive qui survient lorsque tu restes sous le lit pendant qu'ils montent les escaliers, ou quand on s'allonge dans le champ de maïs alors que l'avion équipé de mitrailleuses se dirige vers nous.

Auteur: Smith Zadie

Info: Intimations : Six Essais

[ indifférence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

apogée

Je ne sais pas si c’est l’incertitude de cette époque qui conférait une dimension importante à ces soirées, ou si pour tout le monde il existe un moment où l’on a l’impression de faire partie des élus, de resplendir d’un éclat plus vif, plus chaud et plus farouche que cela n’a été ou ne sera le cas pour qui que ce soit. Mais il me semble maintenant, qu’à un niveau phéromonal, nous sentions déjà les changements à venir. Aujourd’hui, quand je repense à ces soirées depuis l’immobilité cloîtrée de cette clairière, il me semble que l’air même était chargé d’un sentiment d’urgence, et je me souviens que j’éprouvais une espèce de pitié pour tous ceux qui n’étaient pas nous.

Auteur: Hegland Jean

Info: Dans "Dans la forêt", pages 77-78

[ adolescence ] [ force ] [ grande santé ]

 

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concept transcendantal

Jnana est traduit généralement par "connaissance", mais "intuition" serait plus exact. On peut parfois le traduire par "sagesse transcendantale", spécialement quand il est précédé du préfixe pra comme dans prajna. Car il est vrai que dans l’intuition, l’objet est tenu devant nous. Nous le sentons, le percevons, le voyons. La dichotomie sujet-objet n’existe pas encore. Dans prajna elle a disparu. Prajna n’est pas concernée par un objet fini en tant que tel. Elle est la totalité des choses devenues consciente en tant qu’elle-même et cette totalité ne connaît pas de limite. Une totalité infinie dépasse les normes de l’entendement humain. Mais l’intuition – prajna est cette "incompréhensible" intuition globale de l’infini qui n’a pas place dans notre expérience quotidienne, limitée aux objets ou aux événements finis.

Auteur: Suzuki Daisetz Téitaro

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", page 63

[ défini ] [ étymologie ] [ instinct ]

 

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