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beaux-arts

Le nouveau réalisme a rassemblé des artistes qui ont perçu, avant les autres, les problèmes posés par les rapports avec l'objet, l'objet produit, mécanique, rejeté, la production de masse, les affiches. Ils ont essayé de comprendre la civilisation dans ce qu'elle a de matériel, le problème de l'envahissement des slogans, de la publicité, de la machine, des supermarchés, le monde urbain et l'objet manufacturé.

Auteur: Arman Pierre Fernandez Armand

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[ consumérisme ] [ société de consommation ] [ vingtième siècle ]

 

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consommation

On revient ainsi, avec le crédit, à une situation proprement féodale, celle d’une fraction de travail due d’avance au seigneur, au travail asservi. Pourtant, à la différence du système féodal, le nôtre joue sur une complicité : le consommateur moderne intègre et assume spontanément cette contrainte sans fin : acheter afin que la société continue de produire, afin qu’il puisse continuer de travailler afin de pouvoir payer ce qu’il a acheté.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: " Le système des objets ", éditions Gallimard, 1968, page 224

[ tonneau des danaïdes ] [ cycle infini ] [ absurde ]

 

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fric

Je voudrais rappeler une thèse qui est bien ancienne, mais qui est toujours oubliée et qu’il faut rénover sans cesse, c’est que l’organisation industrielle, comme la "post-industrielle", comme la société technicienne ou informatisée, ne sont pas des systèmes destinés à produire ni des biens de consommation ni du bien-être, ni une amélioration de la vie des gens, mais uniquement à produire du profit. Exclusivement. Tout le reste est prétexte, moyen et justification.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Bluff technologique

[ profit ] [ objets prétextes ] [ marchandisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

asservissement mercantile

Je suis profondément convaincu que le vrai fascisme est ce que les sociologues ont trop gentiment nommé la ”société de consommation“, définition qui paraît inoffensive et purement indicative. Il n’en est rien. Si l’on observe bien la réalité, et surtout si l’on sait lire dans les objets, le paysage, l’urbanisme et surtout les hommes, on voit que les résultats de cette insouciante société de consommation sont eux-mêmes les résultats d’une dictature, d’un fascisme pur et simple.

Auteur: Pasolini Pier Paolo

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[ séduction par la marchandise ] [ oppression consumériste ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

avidité

(La consommation), Si elle était relative à l'ordre de besoins, on devrait s'acheminer vers une satisfaction. Or, nous savons qu'il n'en est rien; on veut consommer de plus en plus. Cette compulsion de consommation n'est pas due à quelque fatalité psychologique (qui a bu, boira, etc.) ni à une simple contrainte de prestige. Si la consommation semble irrépressible, c'est justement qu'elle est une pratique idéaliste totale qui n'a plus rien à voir (au-delà d'un certain seuil) avec la satisfaction des besoins ni avec le principe de réalité.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Le système des objets, ed. Gallimard, 1993, p.282

[ consumérisme ]

 

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surmoi consumériste

Entrer dans le cycle de la consommation et de la mode, ce n'est pas seulement s'environner d'objets et de services au gré de son propre plaisir, c'est changer d’être et de détermination. C'est passer d'un principe individuel fondé sur l'autonomie, le caractère, la valeur propre du moi à un principe de recyclage perpétuel par indexation sur un code où la valeur de l'individu se fait rationnelle, démultipliée, changeante : c'est le code de la "personnalisation", dont nul individu en soi n'est tributaire, mais qui traverse chaque individu dans sa relation signifiée aux autres.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: La société de consommation

[ transitoire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

famille

...à sept dans cette maison minuscule dans laquelle ma mère a grandi, à sept sur le plus petit espace, ils vivaient en autarcie, parfaitement bio, sans poisons dans le jardin, sans poisons pour les animaux, sans électricité dans la maison, sans voiture, sans voyages en avion, sans portable, sans consommation, on achetait des objets pour la vie, on faisait attention à eux, on ne les remplaçait pas. Ils vivaient à sept dans cette pièce, ils partageaient les lits, les armoires et la table, mais ma mère le dit aujourd’hui encore : Personne n’était plus riche que nous.

Auteur: Bànk Zsuzsa

Info: Mourir en été

[ tribu ] [ terrier ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

consumérisme

Vivre devient peu à peu l'équivalent de consommer, l'identité se construit à l'aide d'objets marchands, et le bonheur, ou le "souverain bien" d'Aristote, se réduit à une liste de courses dans le panier du consommateur. Les clips de rap sont l'une des meilleures illustrations de cette culture populaire de la consommation généralisée : les rebelles, les marginaux, les voyous, se distinguent par les grosses bagues et les voitures de sport aux couleurs criardes, les femmes-objets servant d'ustensiles de décor à cette promotion du "bling-bling", le "dealer", le marchand, prenant la place du drogué, le client, comme idole sulfureuse et modèle d'identification pour des adolescents.

Auteur: Matysiak Jean-Claude

Info: Le désir malade, Lattès 2011, p. 119, pp. 121-122. Ecrit avec Marc Valleur

[ religion ] [ propagande ] [ manipulation ] [ jeunesse ]

 

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société de consommation

C’est dans la mesure où tout un éventail lui est offert que l’acheteur dépasse la stricte nécessité de l’achat et s’engage personnellement au-delà. D’ailleurs nous n’avons même plus la possibilité de ne pas choisir et d’acheter simplement un objet en fonction de l’usage – nul objet aujourd’hui ne se propose ainsi au "degré zéro" de l’achat. De gré ou de force, la liberté que nous avons de choisir nous contraint à entrer dans un système culturel. Ce choix est donc spécieux : si nous le ressentons comme liberté, nous ressentons moins qu’il nous est imposé comme tel, et qu’à travers lui c’est la société globale qui s’impose à nous.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: " Le système des objets ", éditions Gallimard, 1968, page 197

[ abondance ] [ illusion d'alternative ] [ structurel ]

 

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achat

"Le produit le plus demandé aujourd’hui", dit Riesman, "n’est plus une matière première, ni une machine, mais une personnalité". C’est en effet une véritable contrainte d’accomplissement personnel qui hante le consommateur actuel, dans le contexte de mobilité obligée qu’institue le schème modèle/série (qui n’est d’ailleurs qu’un aspect d’une structure beaucoup plus large de la mobilité et de l’aspiration sociale). Dans notre cas, cette contrainte est aussi un paradoxe : dans l’acte de consommation personnalisée, il est clair que le sujet dans son exigence même d’être sujet, ne fait que se produire comme objet de la demande économique. Son projet, filtré et morcelé d’avance par le système socio-économique, est déçu dans le mouvement même qui tend à l’accomplir.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: " Le système des objets ", éditions Gallimard, 1968, page 213

[ démarcation ] [ petite différence narcissique ] [ jeu structurel ]

 

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