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humour

Jésus ayant des poux, Marie l'obligeait à porter une couronne d'épine pour l'empêcher de se gratter la tête.
M. Alacon s'explique par là-même l'impossibilité des coiffeurs de l'époque à lui couper les cheveux correctement.

Auteur: Internet

Info: les idées de Monsieur Alacon

[ religion ] [ blasphème ]

 

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absurde

Il suffit juste de vous regarder pour tout savoir de vous. Vous portez un tricot de peau sous votre chemise. Donc, vous aimez les concours de fléchettes et vous avez peur des vérandas. Vous avez une oreille plus grande que l'autre. Donc quand vous étiez petit, votre père vous obligeait à porter des robes. Je continue ?

Auteur: Barroux Olivier

Info: Mais qui a tué Pamela Rose ?

[ enquête ] [ réplique ] [ film ]

 

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législation

La loi n'est pas un pur acte de puissance. Toute loi inutile est une loi tyrannique : comme celle qui obligeait les Moscovites à se faire couper la barbe. Les choses indifférentes par leur nature ne sont pas du ressort de la Loi. Comme les hommes aiment passionnément à suivre leur volonté, la Loi qui la gêne est tyrannique, parce qu'elle gêne le bonheur public.

Auteur: Montesquieu Charles de

Info: Mes pensées/Oeuvres complètes, la Pléiade/nrfGallimard1949, 1950 p.1473

[ bon sens ]

 

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indépendance

Sa lucidité l'obligeait à reconnaître que, s'il était facile et séduisant de se dire de nulle part, il l'était beaucoup moins de vivre en se fichant de définir les contours d'une appartenance, même de pure convention. S'il était facile et séduisant aussi de croire qu'il suffit d'ériger des barrières entre soi et autrui pour défendre sa singularité, il l'était moins de vivre chaque jour son splendide isolement.

Auteur: Lê Linda

Info: Héroïnes, p 82

[ impossible ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déprime

Depuis quelques temps elle se sentait si... Comment dire ? Vide, abattue, à plat. ET cela ne faisait que s'accentuer de jour en jour. Le matin, c'était un cadavre qu'elle avait l'impression de traîner hors du lit. Dans son assiette, plus rien n'avait de goût. La moindre conversation l'obligeait à mobiliser tous ses muscles, à requérir ses dernières parcelles de force. Elle ne cessait de constater qu'il y avait bien peu de choses dont on pouvait parler en ce monde.

Auteur: Tyler Anne

Info: Quand nous étions grands

[ dépression ]

 
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conter

- Tous les enfants de la tribu m'entourent et me demandent comment c'était la France, Paris. Je leur invente un conte, je leur dis que c'est le pays de merveilles. Mais très tard, je raconte pour les Anciens. Je leur explique qu'on nous obligeait à danser nus, hommes et femmes; que nous n'avions pas le droit de parler entre nous, seulement de grogner comme des bêtes, pour provoquer les rires des gens, derrière la grille; qu'on insultait le nom légué par nos ancêtres.

Auteur: Daeninckx Didier

Info: Cannibale, p. 47

[ voyage ] [ modification ]

 

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narcissisme

Madame du Deffant était la personne la plus égoïste que l'on connût. Elle avait une maladie qui l'obligeait à passer dans son lit plus de la moitié de sa vie, ce qui ne l'empêchait pas de recevoir beaucoup de monde. Un jour plusieurs visites arrivèrent à la fois chez elle ; elle était couchée. On se plaignait en entrant de la fraîcheur de la chambre : " Comment, dit-elle, il fait donc bien froid ! " On l'assura qu'il gelait à pierre fendre; alors madame sonna précipitamment : on était charmé, on crut qu'elle allait demander du bois; point du tout : " Apportez-moi, dit-elle, un couvre-pied d'édredon. " Après avoir donné cet ordre, elle parla d'autre chose.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ égocentrisme ] [ anecdote ]

 

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résumé

Nul artiste pourtant n'a été plus fidèle que lui, plus casanier. Il est né enraciné. Sans la tradition nourricière, sans l'héritage, sans Mozart bien-aimé, sans le siècle tel qu'il l'a pris, accepté et vécu (et vaincu, de cette seule victoire qu'on puisse avoir sur le siècle, tout artiste qu'on est : lui survivre), il eût peut-être été incapable de créer. Il conduit sa vie, et cette plus vivante vie, la fécondité créatrice, jusqu'à l'âge biblique de quatre-vingt-cinq ans. Et en famille. Pourtant il n'est mort ni patriarche ni prophète. Tout prédestinait cette existence à n'être qu'un parcours lisse. Elle a su traverser indemne tant de révolutions en art. Deux guerres mondiales ont quand même fini par la ruiner. La tourmente finale des années quarante l'obligeait à chercher son pain et son toit en exil. Qu'emmenait-il avec lui ? Presque rien, presque tout : ses quatre-vingts ans, sa femme, Pauline, et une capacité intacte de se laisser émouvoir par le monde, et de le dire au moyen de la musique.

Auteur: Tubeuf André

Info: Richard Strauss ou Le voyageur et son ombre

[ trajectoire ] [ compositeur classique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

autiste savant

Charles Dirac venait de Saint-Maurice en Suisse. Avec ses enfants ils étaient officiellement ressortissants helvètes jusqu'à leur naturalisation en 1919. Le père de Dirac était strict et autoritaire, tout en désapprouvant les châtiments corporels. Paul Dirac avait une relation tendue avec son père, à tel point qu'après sa mort il écrira : "Je me sens beaucoup plus libre maintenant, me voilà mon propre maitre". Charles obligeait ses enfants à lui parler uniquement en français pour apprendre la langue. Lorsque Dirac se rendit compte qu'il ne pouvait  exprimer ce qu'il voulait dire en français, il décida  de se taire.

Une connaissance, physicien de profession, m'a conté une parmi les nombreuses anecdotes à son sujet.

Un jour, désespéré de n'avoir pu résoudre une question mathématique, un des étudiants de Dirac se suicida. Ce dernier vint aux obsèques et prononça une courte allocution.  Au cours de laquelle il commentera : "Cette équation n'était pourtant pas très difficile".  

Considéré comme un des grands mathématiciens du vingtième siècle, Dirac, diagnostiqué a posteriori par certains comme atteint du syndrome Asperger, se coupait systématiquement de ses amis. Albert Einstein écrivit à son propos : "J'ai des problèmes avec Dirac. Cet équilibre sur le chemin vertigineux entre le génie et la folie est horrible."

Auteur: Internet

Info: Traduit/compilé par MG

[ personnage ] [ éléments biographiques ] [ insensibilité ] [ indifférence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

souvenirs

Je me rappelle tout ce que j'entendais dire des amours d'Orpha et de Louis, tout ce que j'observais moi-même. Mais je ne m'en souviens ni quand je le voudrais, ni comme je le voudrais.

C'est comme pour les morceaux de piano, dont on m'obligeait à étudier cent fois les passages difficiles. Il me suffit aujourd'hui d'en jouer les deux premières notes pour que mes doigts retrouvent le tout; - à condition de ne pas penser à ce que je fais, à condition, que ma main seule travaille.

Ainsi, quand maman me montrait le postillon de l'étoile bêta de la Grande Ourse, ou la nébuleuse d'Orion... j'écarquillais les yeux: je ne la vois pas maman? "Regarde à côté tu verras."

Pour percevoir l'histoire d'Orpha et de Louis, il me faut la chercher, non directement dans le passé, mais parmi les choses d'alors, c'est-à-dire dans ma vie d'enfant, au jardin de mon père, que Louis cultivait.

Que je retrouve deux ou trois notes, tout le trait suivra; que je regarde "à côté" et je verrai ces choses, comme le postillon de la Grande Ourse; que je saisisse une couleur, une saveur, une lumière de ce temps-là, et leur amour renaîtra de la mer chantante du passé, comme la buée du printemps en ce jour de mon enfance, comme Vénus, de l'écume. Je retrouverai leur histoire, comme on découvre la nébuleuse d'Orion par les claires nuits de gelée sans lune.

Auteur: Gevers Marie

Info: Madame Orpha

[ mémoire récitative ] [ musique ]

 

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