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motivation

C'est pour choper de la chatte qu'on fait un groupe de rock. Quand j'étais jeune il y avait Cliff Richard, l'Elvis anglais. Toutes les filles arrachaient leur culotte pour la lui jeter au visage, et je me disais : "Voilà un putain de boulot pour moi !"

Et ça a bien fonctionné. J'ai niqué sur tous les continents, jusqu'à l'Afrique, avec des femmes de toutes les tailles, de toutes les couleurs et de toutes les confessions. Au début j'étais incapable de jouer de la guitare, mais je chopais déjà de la chatte, alors j'ai dû me mettre à la musique à un moment. À quoi ça sert de jouer du rock sans le sexe et les drogues ?

Auteur: Kilmister Lemmy

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[ sexe ] [ obsédé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

Mes mauvais désirs me reprennent. [...] je ne reconnais plus le bonheur où s’enlisent mes facultés, je lui en veux de tout et de moi-même, et je la désire mortellement. Sa chair me donne soif, et ses baisers ouvrent en moi un abîme incendiaire, où je sens fuir mon pauvre cerveau déjà bien entamé par les drogues et l’amour sans issue qui nous torture. Elle pleure souvent de ne pouvoir me donner du plaisir et s’applique et s’essouffle dans mes jambes que j’écarte pour mieux sentir sa bouche et saisir, au moment exaspéré de la jouissance, toutes les nuances et les oscillations du baiser défendu. Mon vice, ici, ne fait que croître et, sensuellement, je m’effraie de mes exigences.

Auteur: Havet Mireille

Info: Journal intime 2, 25.05.20, p. 118, Merci à Marthe Compain et à son travail de Doctorat : Le journal intime de Mireille Havet: entre écriture de soi et grand œuvre

[ obsédée ] [ homosexuelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

indépendance

Si je puis lutter contre un accès de dépression, au nom de quelle vitalité m’acharner contre une obsession qui m’appartient, et qui me précède ? Que je me porte bien, j’emprunte le chemin qui me plaît ; "atteint", ce n’est plus moi qui décide : c’est mon mal. Pour les obsédés, point d’option : leur obsession a déjà opté pour eux, avant eux. On se choisit quand on dispose de virtualités indifférentes ; mais la netteté d’un mal devance la diversité des routes ouvertes au choix. Se demander si on est libre ou non, - vétille aux yeux d’un esprit qu’entraînent les calories de ses délires. Pour lui, prôner la liberté, c’est faire montre d’une santé déshonorante. 

La liberté ? Sophisme des bien portants.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Syllogismes de l'amertume

[ illusion ] [ question ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

écriture

[...] on ne voit pas que la graphomanie formidable qui envahit la société est la conséquence de la disparition de quelques vestiges de la vie historique, et notamment de la littérature du passé en tant que contrainte, intimidation, inhibition. Il faudrait distinguer la littérature d’empêchement et la littérature d’encouragement. Balzac, c’est de la littérature d’empêchement. Angot [...], c’est de la littérature d’encouragement : c’est-à-dire que n’importe qui, devant un paragraphe d’Angot, se sent immédiatement capable d’être aussi stupide, fou, obsédé, pas drôle, etc. : il suffit de s’asseoir devant son écran et d’imiter les chimpanzés dactylographes de la légende, ce n’est pas plus difficile que cela. Les néo-auteurs, pas le moins du monde intimidés, exercent leur droit à écrire comme s’il s’agissait d’un droit de l’homme.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, page 1463

[ non-démocratique ] [ réserve ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

obsédé

Sa conception de l'amour vache avait beau me filer quelques appréhensions, je dois dire, pour être honnête, qu'en bon mâle, j'étais plutôt flatté de ses attentions. Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'une femme se roule sur vous avec l'ardeur d'un bulldozer, ou sollicite instamment vos hommages toutes les deux heures. J'entendais bien ma raison me murmurer avec insistance : "débarrasse-toi de cette fille avant que ça fasse des sacs de noeuds", mais le cochon qui sommeillait en moi lui a coupé la parole : "Tu vas pas refuser une affaire pareille ! T'as rien dans le calebar, alors ?... Allez, relax, laisse-toi faire - d'autant que tu peux reprendre tes billes quand tu veux." C'était couru d'avance : c'est le cochon que j'ai nommé grand conseiller...

Auteur: Kennedy Douglas

Info:

 

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politique

La vérité est que vous avez racialisé la société, en faisant l'éloge du métis, cet aboutissement de l'homme parfait. Vous êtes devenus les vrais racistes, à vouloir raisonner en fonction des "ethnies". Vous qui pouvez traiter de fasciste un contradicteur, ne voyez-vous pas comment vous vous comportez, en comptabilisant les Noirs et les Arabes à la télévision, au parlement, chez les entraîneurs de foot ? Parce que vous avez voulu voir dans l'élection de Barack Obama la victoire de l'homme noir ou métissé, vous avez fait de la couleur de la peau et de ses mélanges un critère de qualité, dans une nation qui n'a jamais été l'expression d'une race ni d'une religion, et qui se l'interdit dans sa Constitution. Vous êtes devenus obsédés par les origines, tout en interdisant aux autres d'y faire référence.

Auteur: Rioufol Ivan

Info: De l'urgence d'être réactionnaire, chapitre, les antiracistes, ces vrais racistes, p 127

[ racisme ]

 

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femmes-par-homme

Georgette entra et se dirigea vers la cuisine. Elle venait tous les samedis matin depuis deux mois. Depuis deux mois, tous samedis matin, en la faisant entrer, Lethouar la déshabillait machinalement des yeux - ainsi qu'il avait accoutumé de procéder avec les femmes qu'il voyait. Décidément, non : rien a tirer de celle-là. Ses jambes ne semblaient faites que pour marcher. Les fesses présentaient le même aspect platement utilitaire. les seins manquaient de présence. Quant à la tête - qu'il considérait de toute façon chez les femmes comme un appendice d'intérêt accessoire - tout y avait aussi un caractère fonctionnel. L'ensemble, ni plus beau ni plus laid qu'un appareil électroménager, décourageait la critique comme le désir, même le désir d'un homme d'esprit ouvert et toujours disposé à trouver en chaque femme des côtés plaisants.

Auteur: Kassak Fred Pierre Humblot

Info: Bonne vie et meurtres. Editions Crémille, 1973. PP12, 13. Parlant de sa femme de ménage

[ obsédé ] [ humour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

primates sociaux

(Jane Goodall) a vu que les chimpanzés sauvages sont très agressifs. Les mâles surtout sont obsédés par leurs rangs et statuts sociaux. Ce sont des arrivistes impitoyables. Ils passent la plus clair de leur temps à décider qui est le chef et qui ne l’est pas. Goodall a été témoin de plusieurs scènes de violence, d’assassinat, d’infanticide et même de cannibalisme. Les chimpanzés ne se battent pas loyalement : ils se liguent contre les plus faibles. Parfois les mâles battent les femelles. Ils craignent les étrangers et les détestent. Ils sont belliqueux et avides de domination. Un groupe de mâles, par exemple, peut former une expédition punitive et aller jusqu’aux frontières de leur territoire pour attaquer et tuer des chimpanzés étrangers. Jane Goodall a été désespérée de découvrir en eux les caractères les plus hideux de l’homme.

Auteur: Preston Douglas

Info: Jennie

[ homme-animal ] [ pléonexie ] [ mâles-femelles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-hommes

L'été, leurs corps prennent chaud. La chaleur s'infiltre par les pores de leur peau nue. La lumière brûlante pénètre leur intimité obscure ; je l'imagine glisser en elles et tourbillonner, les attiser. Tel un liquide noir luisant qui ondule sous leur peau. Elles se dévêtent, elles ôtent toutes leurs épaisseurs, les couches superposées qu'elles portent l'hiver, et laissent le soleil les toucher. Se poser sur leurs bras, leur effleurer la nuque. Il ruisselle entre leurs seins et elles renversent le tête en arrière pour le sentir sur leur visage. Elles ferment les yeux, elles ouvrent la bouche, une bouche peinte ou nue. La chaleur bouillonne sur les trottoirs à leur passage, leurs jambes nues s'entrouvrent, leurs jupes légères frémissent au rythme de leurs pas. Les femmes. L'été, je les regarde, je les hume, et je conserve leur souvenir.

Auteur: French Nicci

Info: Dans la peau

[ érotisme ] [ obsédé ]

 

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verge

Dans les toilettes, en ouvrant sa braguette pour uriner, il regarda avec haine le ravisseur de sa volonté. Tu vois, ducon? lança-t-il en tirant le prépuce avec colère, à cause de toi, je vais perdre jusqu'à ma dernière chemise. (...)Comme ça au repos, on dirait un gentil mouflet obéissant, mais je te connais bien: comme tous les gosses, tu es un tyran en puissance, à la moindre négligence tu fais un coup d'état. Dès que tu vois passer un joli cul dans la rue, tu te mets à hurler aux ordres comme un adjudant : peloton, garde-à-vous! Au pas de course jusqu'au précipice! Tu as entendu ce qu'elle a dit, la sous-directrice de la banque? Neuf mille euros pour cette putain de caution bancaire! Cette vieille bique, on voit que personne lui a arrosé la touffe depuis l'époque de Franco.

Auteur: Serna Enrique

Info: Coup de sang

[ obsédé ] [ introspection ]

 

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