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métaphores-comparaisons-etc

Il préférait l’obscurité à la lumière, tel un insecte photophobe courant se réfugier derrière une bibliothèque.

Auteur: Dick Philip K.

Info: Les clans de la lune alphane

[ animal nocturne ] [ obscurité refuge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couple

Il n'existe pas de plus beau paysage que le corps vibrant ou alangui de qui l'on aime ; pas de plus sûr refuge que l'âme secrète et tendre de qui l'on aime ; pas de meilleure nourriture que les caresses de qui l'on aime.

Auteur: Simard Jean

Info: La Séparation

[ affection ] [ obscurité ]

 

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pénombre

Naguère, j'avais peur de l'obscurité. La nuit, sur le fleuve, c'est le temps des bruits inhumains. Les murmures de l'eau. Le saut de bêtes ignorées. Le ricanement des génies. Le cri des rapaces. Le complot des roseaux. Aujourd'hui, le noir m'apaise. Il dissimule la fugitive que je suis devenue.

Auteur: Léourier Christian

Info: Mille fois mille fleuves...

[ refuge ] [ nature ] [ forêt vierge ]

 

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réconfort

Il m'arrivait parfois de me réveiller en pleine nuit sans même ouvrir les yeux. Je les gardais fermés et je posais la main sur le bras d'Edmondsson. Je lui demandais de me consoler. D'une voix douce, elle me demandait de quoi je voulais être consolé. Me consoler, disais-je. Mais de quoi, disait-elle. Me consoler disais-je (to console, not to comfort).

Auteur: Toussaint Jean-Philippe

Info: La Salle de Bain

[ obscurité ] [ couple ] [ refuge ]

 

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solitude

Il sortit dans la lumière grise et s'arrêta et il vit l'espace d'un bref instant l'absolue vérité du monde. Le froid tournoyant sans répit autour de la terre intestat. L'implacable obscurité. Les chiens aveugles du soleil dans leur course.
L'accablant vide noir de l'univers. Et quelque part deux animaux traqués tremblant comme des renards dans leur refuge. Du temps en sursis et en monde en sursis et des yeux en sursis pour le pleurer.

Auteur: McCarthy Cormac

Info: La route

[ fin du monde ] [ désespoir ] [ littérature ] [ eschatologie ]

 

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peinture

Le Titien. Dieu sait comment ce gros album avec une jaquette vernissée avait trouvé refuge à la maison. Sans doute, en avait-on gratifié le père à l'usine, pour quelque perfectionnement d'un arbre de cardan. Ils auraient mieux fait de lui passer un vivant billet de vingt roubles avec la trogne de Lénine dans des nuées d'ombres lilas. Ce n'était pas le point de vue d'Ogariov. Il aimait le Titien. Le Titien était une fête, chipée et secrète. Danaé, la Madone tzigane, un portrait de jeune femme. La charmante Salomé soulevant une tête morte et monstrueuse. Des nudités alanguies et gourmandes. Des yeux sombres et tristes, des bouches minuscules, des cous tendres, des plissés fondus dans l'obscurité qui augurent un certain plaisir. Des fossettes sur les joues et les coudes. La gorge desséchée. L'Italie, Florence, la Renaissance, Santa Maria del Fiore, Santa Croce, Santissima Annunziata - des mots superbes qui ne signifiaient rien. Ils ne recouvraient aucun sens, rien d'une manière générale, sauf de la lumière.

Auteur: Stepnova Marina

Info: Leçons d'Italie

[ art pictural ]

 

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Éternel

Dieu est une maladie du cœur. Notre besoin de trouver de l'aide a conçu ce soutien incertain qui conforte les êtres faibles et impuissants dans leur faiblesse. Les forts — ceux qui portent sur leur dos leurs incertitudes, ceux qui ont du courage dans leur absence de fondement — se trouvent toujours en dehors de Lui ; ils vivent sans la superstition d'aucune majuscule. […] La diversité des formules par lesquelles nous exprimons le bien suprême reflète sous sa véracité apparente un même élan, en profondeur. Dieu ou les dieux ; l'État ou la civilisation ; l'autorité ou le progrès ; une nation, une classe ou bien un individu ; l'immortalité ou le paradis terrestre — autant de visage de l'éternel Veau d'or. Le désir d'isoler un concept hors d'une suite abstraite, ou bien un objet hors du monde concret, et de le couronner d'une majuscule, est le fruit d'une soif profonde ; son résultat : l'Histoire. De la chaîne universelle des êtres et des choses, quelqu'un ou quelque chose doit s'extraire et s'élever à l'indépendance ; il faut qu'un chaînon ne soit plus attaché aux autres. Ainsi le cœur proteste-t-il contre le déterminisme. Il crée un symbole de liberté dont tout dépend. De la sorte, il assure son confort dans le cosmos et trompe sa faiblesse. […] En Dieu nous ne faisons que fuir la lumière incurable et stérile de ce monde, nous nous réfugions dans une obscurité chaude et germinative, productive à l'infini et inaccessible, nous nous défendons contre les tentations qui nous mangent et nous rongent, qui nous révéleraient une vérité irrespirable et un ciel sans consolation. La force nous manque pour endurer l'épreuve des visions lucides. La santé parfaite de la raison qui en toute chose contemple le rien, l'esprit qui fraternise avec le vide à l'entour — sont fatals à l'âme. Aussi enfante-t-elle Dieu et tous ses succédanés terrestres, pour garder son équilibre, lequel n'est, à la lumière de la raison, que déficience et construction démente.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Divagations

[ refuge ] [ réconfort ] [ illusion ] [ inutile ]

 

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Ajouté à la BD par miguel