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unicité

D'autres descriptions mettent l'accent sur le désir immense de l'Esprit universel de se connaître lui-même, de s'explorer et d'expérimenter son plein potentiel. Cela ne peut donc se réaliser qu'à travers l'extériorisation et la manifestation de ses possibilités latentes sous forme d'un acte créatif concret. Cela nécessite une polarisation entre sujet et objet, et la dichotomie entre observateur et observé. Ces notions rappellent la manière dont certains textes kabbalistiques expliquent la création. D'après ces écrits, il y eut autrefois un stade de non-existence, dans lequel "la Face divine ne pouvait se contempler elle-même." La raison première de la création fut que "Dieu voulut voir Dieu". De même, le grand mystique persan Djalal al-Din al-Rûmî écrivit "J'étais un trésor caché, puis j'ai désiré être connu... J'ai créé tout l'univers, et le but de tout cela est la manifestation de ce que Je Suis..."

Auteur: Grof Stanislav

Info: Le Jeu Cosmique N ed

[ spiritualité ] [ métaphysique ] [ solipsisme ] [ tsimtsoum ]

 

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abstraction

...il existe un monde extérieur qui peut en principe être décrit de manière exhaustive en langage scientifique. Le scientifique, en tant qu'observateur et utilisateur de la langue, peut saisir les faits extérieurs du monde dans des propositions qui sont vraies si elles correspondent aux faits et fausses si ce n'est pas le cas. La science est idéalement un système linguistique dans lequel les vraies propositions sont en relation directe avec les faits, y compris des faits qui ne sont pas directement observés parce qu'y sont impliqués des entités ou des propriétés cachées, voire des événements passés ou lointains. Ces particularités cachées sont décrites dans les théories et les théories ont été déduites de l'observation. Voilà pourquoi le mécanisme explicatif caché du monde peut être découvert à partir de ce qui est observable. L'homme considéré comme scientifique est supposé se démarquer du monde en étant capable d'expérimenter et de théoriser à son sujet objectivement et sans passion.

Auteur: Hesse Mary B.

Info: Revolutions and Reconstructions in the Philosophy of Science Introduction (p. vii) Indiana University Press. Bloomington, Indiana, USA. 1980

[ froide distanciation ] [ raccourcis linguistiques ]

 

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unicité

La mort est partout et nous ne savons pas vivre avec elle. Nous la tenons pour une chose ténébreuse et effrayante qu'il convient d'écarter, dont il ne faut pas parler. Qu'elle reste surtout bien loin, derrière la porte fermée. Mais elle est toujours présente. C'est dans la mort que réside la beauté de l'amour, mais nous ignorons l'un et l'autre. La mort est douleur, l'amour est plaisir, et tous deux nous semblent inconciliables : on s'accroche à cette division, qui est génératrice de souffrance et d'angoisse. Cette division et cet inévitable conflit existent de toute éternité. La mort sera toujours présente chez ceux qui ne comprennent pas que l'observateur est l'observé, qu'expérimentateur et expérimenté ne font qu'un. C'est comme un vaste fleuve dans lequel l'homme se débat, avec tous ses biens matériels, sa vanité, ses douleurs et son savoir. A moins qu'il ne laisse au fond du fleuve tout ce qu'il a accumulé et nage jusqu'à la berge, la mort sera toujours devant sa porte, à l'attendre et le surveiller. Lorsqu'il quitte le fleuve, il n'y a pas de berge, la rive est le mot, l'observateur. Il a tout quitté, le fleuve comme la berge.

Auteur: Krishnamurti Jiddu

Info: Journal

[ vie songe ]

 

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entendement

Vos prenez soin de votre cerveau car il est unique, c'est quelque chose d'extraordinaire. Nulle machine, nul ordinateur ne peuvent lui être comparés. Il est si vaste, si complexe, ses capacités sont immenses, aussi subtiles qu'efficaces. C'est l'entrepôt de l'expérience, du savoir et de la mémoire. Toute pensée jaillit du cerveau. On lui doit la malfaisance, la confusion, les souffrances, les guerres, la corruption, les illusions, les idéaux, la douleur et la misère, ainsi que les majestueuses cathédrales, les exquises mosquées et les temples sacrés. Ses capacités, tant passées qu'actuelles, sont stupéfiantes. Pourtant il est un domaine dans lequel il est apparemment impuissant : il ne parvient pas à modifier radicalement son comportement dans sa relation à un autre cerveau, à un autre être. Ce comportement, ni punition ni récompense ne semblent pouvoir le modifier et le savoir ne paraît pas non plus capable de transformer sa conduite. Le "moi" et le "vous" demeurent. Le cerveau ne comprend jamais que le moi est le vous, que l'observateur est observé. Son amour porte en germe sa dégénérescence, son plaisir débouche sur la douleur, les dieux de ses idéaux le détruisent. Sa liberté est sa propre prison. Le cerveau a été éduqué, conditionné, à la vie dans cette prison. Il ne cherche qu'à la rendre plus confortable, plus agréable. Votre cerveau est unique, prenez-en soin, ne le laissez pas se détériorer. Il est si facile de l'empoisonner.


Auteur: Krishnamurti Jiddu

Info: Journal

[ cervelle ] [ espace raisonnant ] [ illusion ] [ je ]

 

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cognition

La vue isole, le son intègre. Alors que la vue place l'observateur à l'extérieur de ce qu'il voit à distance, le son se répand dans l'auditeur. La vision se dissèque, comme Merleau-Ponty l'a observé (1961). La vision vient d'une direction à la fois vers l'être humain. Pour regarder une pièce ou un paysage, je dois bouger les yeux d'une partie à l'autre. Alors que lorsque j'écoute, je rassemble un son qui vient simultanément de plusieurs directions. Je suis au centre de mon monde auditif, qui m'enveloppe, faisant de moi une sorte de noyau de sensation et d'existence... On peut s'immerger dans l'audition, dans le son. Il n'y a aucun moyen de s'immerger de la même manière dans la vision.
Par contraste avec la vision, le sens qui dissèque, le son est donc un sens unificateur. Un idéal visuel typique serait clair et bien dessiné, dont on pourrait séparer les parties. L'idéal auditif, en revanche, est une harmonie, une mise ensemble.
L'intériorité et l'harmonie sont des caractéristiques de la conscience humaine. La conscience de chaque humain est totalement intériorisée, connue de l'intérieur la personne seulement et inaccessible à toute autre individu directement de l'intérieur. Chaque personne qui dit "je" signifie donc quelque chose de différent pour chacun. Ce qui est "je" pour moi, n'est que "tu" pour toi...
Dans une culture orale primaire, où le mot n'a son existence que dans le son... Cette phénoménologie auditive, qui passe par la parole, pénètre profondément la conscience de l'existence humaine. La manière dont le mot est est vécu étant toujours capitale dans la vie psychique.

Auteur: Ong Walter J.

Info: Orality and Literacy: The Technologizing of the Word

[ audition ] [ oeil ] [ oreille ] [ imagination sonore ]

 

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unicité

Parce que toutes ces choses sont des aspects de l'holomouvement, il estime que cela n'a pas de sens de parler de conscience et de matière en interaction. En un sens, l'observateur est l'observé. L'observateur est également l'appareil de mesure, les résultats expérimentaux, le laboratoire et la brise qui souffle à l'extérieur du laboratoire. En fait, Bohm pense que la conscience est une forme plus subtile de la matière, et que la base de toute relation entre les deux ne se trouve pas dans notre propre niveau de réalité, mais dans l'ordre implicite. La conscience est présente à divers degrés d'épanouissement et de déploiement dans toute la matière, ce qui explique peut-être pourquoi les plasmas possèdent certaines des caractéristiques des êtres vivants. Comme le dit Bohm, "la capacité de la forme à être active est le trait le plus caractéristique de l'esprit, et nous avons déjà quelque chose qui ressemble à l'esprit avec l'électron."

 De même, il pense que la division de l'univers en êtres vivants et non vivants n'a pas de sens. La matière animée et la matière inanimée sont indissociablement liées, et la vie, elle aussi, est enveloppée dans la totalité de l'univers. Selon Bohm, même un rocher est en quelque sorte vivant, car la vie et l'intelligence sont présentes non seulement dans toute la matière, mais aussi dans "l'énergie", "l'espace", "le temps", "le tissu de l'univers entier" et tout ce que nous extrayons de l'holo-mouvement et que nous considérons à tort comme des choses séparées. L'idée que la conscience et la vie (et en fait toutes les choses) sont des ensembles enveloppés dans l'univers a un revers de médaille tout aussi éblouissant. De même que chaque partie d'un hologramme contient l'image du tout, chaque partie de l'univers enveloppe le tout. Cela signifie que si nous savions comment y accéder, nous pourrions trouver la galaxie d'Andromède dans l'ongle de notre main gauche. Nous pourrions également trouver Cléopâtre rencontrant César pour la première fois, car en principe, tout le passé et les implications pour tout l'avenir sont également enveloppés dans chaque petite région de l'espace et du temps. Chaque cellule de notre corps englobe le cosmos tout entier. Il en va de même pour chaque feuille, chaque goutte de pluie et chaque grain de poussière, ce qui donne un nouveau sens au célèbre poème de William Blake : "Pour voir un monde dans un grain de sable et un ciel dans une fleur sauvage, tenez l'infini dans la paume de votre main et l'éternité dans une heure."

Auteur: Talbot Michael Coleman

Info:

[ dualité miroir ] [ Brahman ]

 

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intelligence artificielle

(FLP à concocté l'entame d'une nouvelle de science-fiction, et a demandé à Chatgpt de finir l'histoire. Il est prévu de lui soumettre chaque année la même tâche afin de voir si changements et améliorations sont notables)

"Il était une fois une planète lointaine dotée de deux soleils et trois lunes. On l'avait nommée Aarxx.

Un courageux groupe d'explorateurs, envoyés vers sur cette terre  inconnue, découvrit un monde grouillant de vie. Cependant, ils se rendirent vite compte que la différence de culture entre les observateurs humains  et la chose observée produisait une diffraction très désagréable. Particulièrement en ce qui concernait les tentatives avec les autochtones dominants, une race qui ressemblaient peu ou prou à des poulpes avec chaussures de ski.

Les explorateurs humains durent s'éloigner quelque peu afin de dissiper le malaise et mieux observer. Et  tenter de comprendre cet environnement étrange. Et, pourquoi pas, trouver moyen d'y survivre et de prospérer sans déranger cette vie si bizarre. Ils réalisèrent alors que le système du vivant de cette planète semblait reposer sur une une base biotique et bactérienne articulée autour de 5 paramètres fondamentaux... Ce qui n'avait en rien empêché l'émergence d'un environnement stable, avec des système de cellules se reproduisant et prospérant.

Il découvrirent petit à petit que les habitants de la planète avaient  développé  une culture et des coutumes propres sur pareil mode à cinq.

Cependant la déconnection fontamentale entre dualité humaine et pentatonisme local avait quelque chose d'infranchissable, elle instillait - au mieux du mieux - un malaise profond entre les deux espèces-mondes lors des tentatives de contacts.

Les explorateurs décidèrent d'explorer Aarxx plus en profondeur pour tenter de mieux comprendre cette intrication pentatonique si étrangère.

Pour découvrir que toute perturbation d'un d'entre les cinq pôles, surtout à l'échelle bactérienne,  était susceptible d'entraîner des répercussions allant jusqu'à contaminer l'ensemble de la planète. Il fut également révélé que les 5 paramètres n'avaient cessé de s'équilibrer depuis les premiers soubressauts, très loin dans le passé, de la vie locale."

(suite concoctée par Chatgpt)

Les courageux explorateurs se rendirent vite compte que le seul moyen de protéger Aarxx et ses habitants était d'apprendre à vivre en harmonie avec les cinq paramètres. Ils commencèrent à collaborer avec les habitants autochtones, leur apprenant l'importance des cinq paramètres et comment les utiliser à leur avantage.

Les explorateurs se rendirent également compte que la dualité entre l'observateur et la chose observée avait un effet profond sur la planète et ses habitants. Ils ont dû apprendre à s'adapter à ce nouvel environnement et à trouver un moyen de travailler ensemble afin de protéger la planète.

Les explorateurs ont collaboré avec les indigènes pour créer de nouvelles technologies permettant de protéger la planète et ses habitants. Ils ont également travaillé à la création d'une nouvelle forme de communication qui comblerait le fossé entre les deux cultures et leur permettrait de mieux se comprendre.

Grâce à leur travail acharné et à leur dévouement, les explorateurs et les indigènes ont finalement réussi à créer un environnement stable et pacifique pour Aarxx et ses habitants. Ensemble, ils ont trouvé un moyen de vivre en harmonie avec les cinq paramètres et de protéger la planète.

Auteur: Mg

Info: 5 février 2023, les échanges se sont fait en anglais, sachant que Chatgpt est le plus efficient dans cette langue

[ écriture ] [ créativité ] [ homme-machine ] [ expérience ]

 
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humaine syntonisation

À la suite de Bernard d’Espagnat qui a proposé une interprétation permettant de résoudre les problèmes soulevés par la théorie des états relatifs d’Everett, j’ai développé une position, le solipsisme convivial, qui s’intègre dans le cadre de la théorie de la décohérence. Cette position suppose qu’on refuse de se placer dans le cadre du réalisme empirique pragmatique. Bien que défendant par ailleurs une position différente qu’il serait trop long de détailler ici, je me placerai ici dans le cadre du réalisme métaphysique.

La décohérence est alors le mécanisme qui explique l’apparence classique pour nous d’une réalité qui demeure essentiellement quantique, c’est-à-dire enchevêtrée. Le solipsisme convivial fait entrer l’observateur lui-même dans le grand système. Le raisonnement que nous avons décrit conduit alors à considérer que l’observateur est aussi dans un état enchevêtré avec le système, l’appareil et l’environnement. Du point de vue de la réalité profonde (et non de l’apparence de cette réalité pour nous), seule une fonction d’ondes globale superposée "existe". Dans cette fonction d’ondes, les différents résultats possibles de mesure sont présents et sont corrélés ainsi que tous les états correspondants de l’observateur. La décohérence intervient et permet de régler un certain nombre de problèmes que nous n’avons pas eu la possibilité d'évoquer : quelle est la grandeur mesurée par exemple, ce qui a pour effet de résoudre la difficulté que nous avons signalée à propos de l’interprétation d’Everett. Le solipsisme convivial consiste alors à considérer que la conscience de l’observateur est "accrochée" à l’une des branches de la fonction d’ondes ne lui permettant d’observer que la partie classique correspondante. La conscience joue en quelque sorte le rôle d’un filtre ne permettant de voir qu’une partie de la fonction d’ondes globale.

Une définition précise de ce processus permet de montrer que les prédictions habituelles de la mécanique quantique sont respectées malgré le fait que la fonction d’ondes n’est jamais rigoureusement réduite. Le point surprenant est alors que rien n’oblige deux observateurs différents à être accrochés à la même branche. Pour une mesure donnée, un observateur peut être accroché à la branche donnant le résultat A alors qu’un autre le sera à la branche donnant le résultat B. Comment peut-il en être ainsi alors qu’on sait que deux observateurs de la même expérience sont ”en général” d’accord sur le résultat ? La raison en est que la communication entre observateurs est elle-même un processus de mesure et que le mécanisme d’accrochage garantit la cohérence des observations pour un observateur.

Supposons qu’André a observé le résultat A et Bernard le résultat B. Les deux observations ne sont que l’accrochage de la conscience d’André et de Bernard à leur branche propre de la fonction d’ondes globale qui contient les deux possibilités. Si André demande à Bernard ce qu’il a vu, l’interaction entre André et Bernard qui en résulte contient la totalité des possibilités, donc à la fois une branche où Bernard répond A et une branche où Bernard répond B. La fonction d’ondes d’André sera après l’interaction avec Bernard dans un état enchevêtré contenant les deux réponses mais la conscience d’André s’accrochera à la branche correspondant à la réponse cohérente avec son observation précédente, il entendra donc Bernard répondre A conformément à son attente. C’est la raison pour laquelle cette interprétation porte le nom de solipsisme convivial : chaque observateur vit dans son monde qui peut être totalement différent de celui des autres, mais il n’existe aucun moyen de se rendre compte des désaccords et les observateurs sont en parfait accord. Ceci fournit une nouvelle explication de l’intersubjectivité : il n’y a aucun moyen de constater un désaccord.

Signalons pour terminer une conséquence étrange sur l’indéterminisme de la mécanique quantique. La fonction d’ondes de l’Univers évolue de manière parfaitement déterministe par l'équation de Schrödinger, seul le mécanisme d’accrochage tire au sort la branche à laquelle chaque observateur s’accroche. Ce n’est donc plus Dieu qui joue aux dés, c’est l’homme, mais avec le constat étrange que deux joueurs peuvent voir le même dé tomber sur une face différente. 

Auteur: Zwirn Hervé

Info: Mécanique quantique et connaissance du réel.

[ prospective scientifique ]

 

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théorie du tout

Notre réalité est pure information. Information géométrique. L'information étant le sens, sous forme de symbolisme. 

D'où la question, quel type d'information pour exprimer un langage géométrique ?

Information implique signification. Mais que veut dire signification ?

C'est une comparaison, c'est à dire la perception de quelque chose relativement à quelque chose d'autre. Ainsi, pour pouvoir exister une chose doit être perçue, ou mesurée, par quelque forme de conscience. 

Einstein a montré que passé et futur existent simultanément dans un objet géométrique ; de fait tous les temps existent conjointement (les mathématiques le montrent de plein de manières). Donc : passé et futur s'influençant sans cesse, tout est toujours dans l'instant présent. Alors, si chaque moment influence et co-crée chaque autre moment dans quelque sens que ce soit, la réalité ne peut qu'être un massif  réseau neuronal qui sillonne l'espace et le temps.

Réseau doté d'une spécificité étonnante. Il serait son propre créateur.

Parallèlement, comme l'a démontré la mécanique quantique, le futur n'est pas prédéterminé. Conséquemment existe le libre-arbitre.

Comment marche le libre-arbitre ? La physique quantique montre que la réalité n'existe que lorsqu'elle est observée. Wheeler déclara en son temps que la réalité est constitué d'informations, elles-mêmes créées par l'observation. Frank Wilczec ajouta ensuite que la physique quantique reste obscure et sujette à débat. Et qu'elle le restera tant qu'on aura pas défini, au sein du formalisme quantique, un observateur, entité moderne dont les conditions et/ou contours correspondent à une caricature reconnaissable de la conscience consciente. C'est à dire une entité, pas nécessairement terrestre, capable d'observer et mesurer.

Mais comment pourrait être cette entité ? Je suis, nous sommes... tous conscient, mais qu'est-.ce que cela veut dire ?

On sait juste que la conscience est liée de manière proche à  la science physique mais personne ne sait dire ce qu'elle hors de l'idée qu'elle joue un rôle central dans l'existence du réel.

Est-elle juste l'émergence d'une boucle de rétroaction de causalité ? Heisenberg développa en son temps les maths matricielles, arrivant à la conclusion que la réalité est pixelliseé en nano unités tridimensionnelles insécables, de la taille la plus petite dans l'échelle de Planck. Chacune (nommée tétrahedron, c'est à dire un polyèdre composé de quatre faces triangulaires) fonctionnant comme nos pixels sur les écrans TV.

Hélas ce qui précède n'apporte aucune preuve que cet espace, le notre, soit un tel ensemble uniforme, homogène, fluide, etc.  Malgré tout, mathématiquement, tout converge vers la consolidation de cette idée d'une pixellisation de la réalité.

Du coup quel code géométrique sera-t'il à même de modéliser cette réalité pixellisée ?

Les recherches au CERN ou ailleurs  sur la physique des particules conduisent toutes vers ce que les physiciens nomment "transformation de symétrie de jauge", chacune menant vers une notion de forme, géomètrique donc.

Mais ici apparait une forme, et pas n'importe laquelle. Il s'agit d'un modèle géométrique à 8 dimensions, plus précisément un crystal 8 D (Rappelons que crystal signifie motif périodique), modèle qu'on pourra se représenter tel un "treillis à 8  dimensions" (E8 lattice), structure 8 D qui présente 240 noeuds, ou points tournants (vertex-vertices), que nous nommons gosset polytope.

Lorsque ce gosset polytope est projeté en 4 dimensions il se métamorphose en deux formes identiques de tailles différentes, dont le ratio est précisément 0,618, c'est à dire celui du nombre d'or, constante fondamentale de la nature qui apparait à toutes les échelles de l'univers connu (par exemple il détermine le moment précis ou un trou noir passe de positif à négatif en étant partie de l'équation qui précise la limite inférieure de son entropie). Il se rapporte aussi à la gravité de la boucle quantique.

Ainsi ce ratio de Fibonnaci unifie les limites inférieures et supérieures (cosmiques - quantique) de la préhension du réel par les scientifiques, physiciens pour grande partie.

Et, si on revient aux maths matricielles qui fonctionnent à partir d'eigen values (Valeur propre, vecteur propre et espace propre) indiquées comme triviales (1,2 ou 0) ou non triviales (pour les nombres plus complexes.) on arrive à la partie intéressante : les deux plus grandes probabilités d'eigenvalues non triviales qui apparaissent dans une matrice binaire sont :

-  le golden ratio  et

-1 sur (over) le nombre d'or.

Tel est le lien très profond qui unit mécanique quantique et cosmologie. Ce ratio, qui est apparu dans un grand nombre d'observations, a cependant toujours été appréhendé par les scientifiques comme un truc d'amateurs. Et maintenant on constate, une fois de plus, que ce nombre d'or apparait vraiment partout.

Pour terminer résumons ici les sept indices que nous donne la nature pour contruire cette théorie du tout (emergence theory)

information

indéterminisme

boucle de causalité

conscience

pixellisation

cristal E 8  (à 8 dimensions)

nombre d'or

Auteur: Anonyme

Info: Youtube - Quantum Gravity Research, What Is Reality? Official Film. https://www.youtube.com/watch?v=w0ztlIAYTCU

[ sciences ] [ septénaire ] [ miroir anthropocentrique ] [ monde humain consensuel ] [ atemporalité ] [ programme de langlands ]

 

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nano-monde relatif

Une expérience quantique montre que la réalité objective n'existe pas

Les faits alternatifs se répandent comme un virus dans la société. Aujourd'hui, il semble qu'ils aient même infecté la science, du moins le domaine quantique. Ce qui peut sembler contre-intuitif. Après tout, la méthode scientifique est fondée sur les notions de fiabilité d'observation, de mesure et de répétabilité. Un fait, tel qu'établi par une mesure, devrait être objectif, de sorte que tous les observateurs puissent en convenir.

Mais dans un article récemment publié dans Science Advances, nous montrons que, dans le micro-monde des atomes et des particules régi par les règles étranges de la mécanique quantique, deux observateurs différents ont droit à leurs propres faits. En d'autres termes, selon nos  meilleures théories des éléments constitutifs de la nature elle-même, les faits peuvent en fait être subjectifs.

Les observateurs sont des acteurs puissants dans le monde quantique. Selon la théorie, les particules peuvent se trouver dans plusieurs endroits ou états à la fois - c'est ce qu'on appelle une superposition. Mais curieusement, ce n'est le cas que lorsqu'elles ne sont pas observées. Dès que vous observez un système quantique, il choisit un emplacement ou un état spécifique, ce qui rompt la superposition. Le fait que la nature se comporte de cette manière a été prouvé à de multiples reprises en laboratoire, par exemple dans la célèbre expérience de la double fente.

En 1961, le physicien Eugene Wigner a proposé une expérience de pensée provocante. Il s'est demandé ce qui se passerait si l'on appliquait la mécanique quantique à un observateur qui serait lui-même observé. Imaginez qu'un ami de Wigner lance une pièce de monnaie quantique - qui se trouve dans une superposition de pile ou face - dans un laboratoire fermé. Chaque fois que l'ami lance la pièce, il obtient un résultat précis. On peut dire que l'ami de Wigner établit un fait : le résultat du lancer de la pièce est définitivement pile ou face.

Wigner n'a pas accès à ce fait de l'extérieur et, conformément à la mécanique quantique, il doit décrire l'ami et la pièce comme étant dans une superposition de tous les résultats possibles de l'expérience. Tout ça parce qu'ils sont " imbriqués " - connectés de manière effrayante au point que si vous manipulez l'un, vous manipulez également l'autre. Wigner peut maintenant vérifier en principe cette superposition à l'aide d'une "expérience d'interférence", un type de mesure quantique qui permet de démêler la superposition d'un système entier, confirmant ainsi que deux objets sont intriqués.

Lorsque Wigner et son ami compareront leurs notes par la suite, l'ami insistera sur le fait qu'ils ont observé des résultats précis pour chaque lancer de pièce. Wigner, cependant, ne sera pas d'accord lorsqu'il observera l'ami et la pièce dans une superposition. 

Voilà l'énigme. La réalité perçue par l'ami ne peut être réconciliée avec la réalité extérieure. À l'origine, Wigner ne considérait pas qu'il s'agissait d'un paradoxe, il affirmait qu'il serait absurde de décrire un observateur conscient comme un objet quantique. Cependant, il s'est ensuite écarté de cette opinion. De plus et, selon les canons officiels de mécanique quantique, la description est parfaitement valide.

L'expérience

Le scénario demeura longtemps une expérience de pensée intéressante. Mais reflètait-t-il la réalité ? Sur le plan scientifique, peu de progrès ont été réalisés à ce sujet jusqu'à très récemment, lorsque Časlav Brukner, de l'université de Vienne, a montré que, sous certaines hypothèses, l'idée de Wigner peut être utilisée pour prouver formellement que les mesures en mécanique quantique sont subjectives aux observateurs.

Brukner a proposé un moyen de tester cette notion en traduisant le scénario de l'ami de Wigner dans un cadre établi pour la première fois par le physicien John Bell en 1964.

Brukner a ainsi conçu deux paires de Wigner et de ses amis, dans deux boîtes distinctes, effectuant des mesures sur un état partagé - à l'intérieur et à l'extérieur de leur boîte respective. Les résultats pouvant  être récapitulés pour être finalement utilisés pour évaluer une "inégalité de Bell". Si cette inégalité est violée, les observateurs pourraient avoir des faits alternatifs.

Pour la première fois, nous avons réalisé ce test de manière expérimentale à l'université Heriot-Watt d'Édimbourg sur un ordinateur quantique à petite échelle, composé de trois paires de photons intriqués. La première paire de photons représente les pièces de monnaie, et les deux autres sont utilisées pour effectuer le tirage au sort - en mesurant la polarisation des photons - à l'intérieur de leur boîte respective. À l'extérieur des deux boîtes, il reste deux photons de chaque côté qui peuvent également être mesurés.

Malgré l'utilisation d'une technologie quantique de pointe, il a fallu des semaines pour collecter suffisamment de données à partir de ces seuls six photons afin de générer suffisamment de statistiques. Mais finalement, nous avons réussi à montrer que la mécanique quantique peut effectivement être incompatible avec l'hypothèse de faits objectifs - nous avions violé l'inégalité.

La théorie, cependant, repose sur quelques hypothèses. Notamment que les résultats des mesures ne sont pas influencés par des signaux se déplaçant à une vitesse supérieure à celle de la lumière et que les observateurs sont libres de choisir les mesures à effectuer. Ce qui peut être le cas ou non.

Une autre question importante est de savoir si les photons uniques peuvent être considérés comme des observateurs. Dans la proposition de théorie de Brukner, les observateurs n'ont pas besoin d'être conscients, ils doivent simplement être capables d'établir des faits sous la forme d'un résultat de mesure. Un détecteur inanimé serait donc un observateur valable. Et la mécanique quantique classique ne nous donne aucune raison de croire qu'un détecteur, qui peut être conçu comme aussi petit que quelques atomes, ne devrait pas être décrit comme un objet quantique au même titre qu'un photon. Il est également possible que la mécanique quantique standard ne s'applique pas aux grandes échelles de longueur, mais tester cela reste un problème distinct.

Cette expérience montre donc que, au moins pour les modèles locaux de la mécanique quantique, nous devons repenser notre notion d'objectivité. Les faits dont nous faisons l'expérience dans notre monde macroscopique semblent ne pas être menacés, mais une question majeure se pose quant à la manière dont les interprétations existantes de la mécanique quantique peuvent tenir compte des faits subjectifs.

Certains physiciens considèrent que ces nouveaux développements renforcent les interprétations qui autorisent plus d'un résultat pour une observation, par exemple l'existence d'univers parallèles dans lesquels chaque résultat se produit. D'autres y voient une preuve irréfutable de l'existence de théories intrinsèquement dépendantes de l'observateur, comme le bayésianisme quantique, dans lequel les actions et les expériences d'un agent sont au cœur de la théorie. D'autres encore y voient un indice fort que la mécanique quantique s'effondrera peut-être au-delà de certaines échelles de complexité.

Il est clair que nous avons là de profondes questions philosophiques sur la nature fondamentale de la réalité.

Quelle que soit la réponse, un avenir intéressant nous attend.

Auteur: Internet

Info: https://www.livescience.com/objective-reality-not-exist-quantum-physicists.html. Massimiliano Proietti et Alessandro Fedrizzi, 19 janvier 2022

 

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