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définitif

Quatre choses ne reviennent jamais une deuxième fois : le mot dit, la flèche tirée, la vie passée et l'occasion manquée.

Auteur: Pickens T. Boone

Info:

[ rater ]

 

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occasion manquée

Nous devons être nombreux à avoir en tête le souvenir d'amours suspendues dont nous avons rêvé la suite, à défaut de l'avoir vécue.

Auteur: Bonidan Cathy

Info: Chambre 128

[ regrets ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

regret

Nulle perte n'est ressentie avec autant d'acuité que celle de ce qui aurait pu être. Nulle nostalgie fait autant souffrir que la nostalgie des choses qui n'ont jamais existé.

Auteur: Alameddine Rabih

Info: Les vies de papier

[ rater le coche ] [ occasion manquée ]

 

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occasion manquée

Simultanément j'eus la certitude qu'un jour je voudrais vraiment entendre sa voix et n'en serai plus capable, que je me remémorerait ce moment où il m'avait invité à lui parler, et que cela me semblerait aussi incompréhensible qu'une invitation à parler aux morts.

Auteur: Batuman Elif

Info: L'Idiote

[ prospective ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

introspection

BONJOUR, je m'appelle votre potentiel. Mais vous pouvez m'appeler inexploité. Je suis les occasions manquées. Je suis les attentes à jamais déçues. Je passe mon temps à vous narguer, malgré tous vos espoirs. Merci de me talquer le cul quand vous faites me toilette et n'oubliez pas que ma merde a exactement la même odeur que la vôtre.

Auteur: Filer Nathan

Info: Contrecoups

[ conscience ] [ ange gardien ]

 

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définition

Réfléchissant à cette expérience en 1773, Diderot écrivit : "Un homme sensible, tel que moi, accablé par les arguments qu'on lui oppose, se trouble et ne peut plus penser clairement que lorsqu'il arrive au bas de l'escalier". C'est ainsi que fut inventée l'expression "esprit d'escalier". En yiddish, c'est trepverter. Les Allemands l'appellent treppenwitz. On l'a appelé l'esprit d'ascenseur, ce qui a une résonance sentimentale pour moi. Mon préféré est afterwit. Mais l'idée est la même : c'est la remarque incisive que l'on fait trop tard. C'est le retour entravé. La réplique orpheline. Et elle porte en elle un sentiment de regret, de déception, d'humiliation. On voudrait une nouvelle occasion, qui ne reviendra jamais. Apparemment.

Auteur: Cuddy Amy

Info: Presence: Bringing Your Boldest Self to Your Biggest Challenges

[ translangues ] [ riposte verbale ] [ occasion manquée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ado

Pour que les jeunes gens se tiennent tranquilles, les hommes de quarante ans leur racontent que la jeunesse est le temps des surprises, des découvertes et des grandes rencontres, et toutes leurs histoires sur ce qu'ils feraient s'ils avaient leurs jeunes dents, leurs jeunes cheveux, avec leur fameuse expérience de pères, de citoyens et de vaincus. La jeunesse sait mieux qu'elle n'est que le temps de l'ennui, du désordre ; pas un soir à vingt ans où l'on ne s'endorme avec cette colère ambiguë qui naît du vertige des occasions manquées. Comme la conscience qu'on a de son existence est encore douteuse et qu'on fait fond sur des aventures capables de vous prouver qu'on vit, les fins de soirées ne sont pas gaies ; on n'est même pas assez fatigué pour connaître le bonheur de s'abîmer dans le sommeil : ce genre de bonheur vient plus tard.

Auteur: Nizan Paul

Info: La conspiration

[ insomnie ] [ mal-être ]

 

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occasion manquée

Je ne songeais pas à Rose ;

Rose au bois vint avec moi ;

Nous parlions de quelque chose,

Mais je ne sais plus de quoi.

 

J'étais froid comme les marbres ;

Je marchais à pas distraits ;

Je parlais des fleurs, des arbres ;

Son œil semblait dire : " Après ?"

 

La rosée offrait ses perles,

Les taillis ses parasols ;

J'allais ; j'écoutais les merles,

Et Rose les rossignols.

 

Moi, seize ans, et l'air morose ;

Elle vingt ; ses yeux brillaient.

Les rossignols chantaient Rose

Et les merles me sifflaient.

 

Rose, droite sur ses hanches,

Leva son beau bras tremblant

Pour prendre une mûre aux branches ;

Je ne vis pas son bras blanc.

 

Une eau courait, fraîche et creuse

Sur les mousses de velours ;

Et la nature amoureuse

Dormait dans les grands bois sourds.

 

Rose défit sa chaussure,

Et mit, d'un air ingénu,

Son petit pied dans l'eau pure ;

Je ne vis pas son pied nu.

 

Je ne savais que lui dire ;

Je la suivais dans le bois,

La voyant parfois sourire

Et soupirer quelquefois.

 

Je ne vis qu'elle était belle

Qu'en sortant des grands bois sourds.

"Soit ; n'y pensons plus !" dit-elle.

Depuis, j'y pense toujours.

 

Paris, juin 1831

Auteur: Hugo Victor

Info: Les Contemplations, Texte intégral : Paris, Ed. Michel Levy, 1856. Vieille chanson du jeune temps

[ poème ] [ adolescence ] [ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

On ne pouvait m'accuser de pratiquer l'art de la conquête ; à l'encontre des moeurs du temps, c'était Rosa qui m'avait demandé une danse. Ce qui fit de moi le plus grand veinard de tout l'hémisphère Nord, au bas mot. Rosa : j'osais à peine la regarder mais, à un moment donné, je fus bel et bien avec elle sur la piste de danse. Ni dieu ni diable qui comprît comment j'avais mérité ça. Et moi encore moins. J'aurais voulu m'excuser auprès de tous ces garçons qui me regardaient avec envie à travers la fumée de leurs cigarettes Belga. [...] Ensuite, elle a eu chaud, elle a dit qu'elle voulait sortir prendre un peu d'air frais, et m'a demandé de l'accompagner. Jusque là, tous les préliminaires avaient été de son initiative. Le genre entreprenant. Mais à présent, c'était à moi de jouer. Pas besoin de faire le naïf, je savais ce que j'avais à faire. Pas une seule fille ne demande à un garçon d'aller prendre l'air pour des prunes. Et sûrement pas après avoir dansé avec lui. Mais je n'ai rien fait. Je suis resté planté à côté d'elle. Imaginant les questions les plus nulles qu'un garçon puisse imaginer dans des moments aussi cruciaux. Où elle allait à l'école, si elle aimait aller à l'école, quel métier elle pensait choisir et, merde alors, avait-elle la moindre idée si elle voulait avoir des enfants, et si oui, combien... c'était pour ainsi dire ma première soirée, j'avais voulu me montrer un gentleman, montrer que je ne recherchais pas un succès rapide auprès des filles. De tous les grands secrets propres à l'univers féminins de notre espèce souvent répugnante, je pensais en avoir dévoilé un, à savoir que les femmes détestent les types qui se jettent trop vite et de façon trop ciblée sur "la chose".
Rosa s'était bien entendu refroidie entre temps (fallait la réchauffer, imbécile), et a proposé de rentrer. J'ai aussitôt compris que j'avais fichu en l'air avec brio une chance qui m'était offerte sur un plateau d'argent. Elle, qu'a-t-elle bien pu penser ? Que j'aimais les garçons ? Que je ne la trouvais pas assez jolie ? Que j'allais sous peu choisir d'entrer au séminaire, j'étudiais déjà le latin, pas vrai ? Je n'en sais rien, mais l'oiseau s'est envolé et n'est jamais revenu.

Auteur: Verhulst Dimitri

Info: Comment ma femme m'a rendu fou, p. 30-31

[ occasion manquée ] [ séduction ]

 

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