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existence

La crainte de mourir est une pensée d'oisif, aussitôt effacée par une action pressante, si dangereuse qu'elle soit. Une bataille est sans doute une des circonstances où l'on pense le moins à la mort. D'où ce paradoxe : mieux on remplit sa vie, moins on craint de la perdre.

Auteur: Alain

Info: Propos sur le bonheur, Folio-essais no21 p.95

[ action ] [ paradoxe ]

 

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réflexion

Ne pense pas que lorsque tu es sombre et aride en présence de Dieu, avec foi et silence, que tu ne fais rien, alors que tu perds du temps et que tu es oisif, car ne pas attendre Dieu, selon la parole de saint Bernard*  est la plus grande des oisiveté.   

Auteur: Molinos Miguel de

Info: *Tom.5.in Fract. de vit. solit.c.8.p. 90.

[ foi chrétienne ] [ réfléchir ] [ positivisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

flemme

Joyeux Noël à tous les paresseux, les feignants, les flemmards, les bons-à rien, les oisifs, les désoeuvrés, les traine-savates, les rêvasseurs, les fatigués de naissance, les ravis, les contemplatifs, les lents, les endormis, qu'ils en profitent pour se la couler douce en attendant le Vieux Barbu, je vous embrasse et je retourne me coucher...

Auteur: Rauch André

Info: Paresse, Histoire d'un péché capital

[ voeux ]

 

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métaphore physiologique

Dans le corps social, les philosophes sont des agents cervicaux. Les artistes, les romanciers, des agents cardiaques. Le monde des ports et des railways représente la circulation du sang. La masse compacte du vulgaire répond à la vie inconsciente corporelle. L'oisif seul est méprisable ; il représente les particules mortes ; il est rapidement éliminé, si le corps est sain et vigoureux.

Auteur: Revel Jean

Info: "Chez nos ancêtres", 1888 - cité dans le "Dictionnaire de la bêtise", éd. Robert-Laffont, p.410

[ organisation ] [ morale ] [ diagnostic ] [ désignation du mal ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

oubli de soi

Quand, par une journée étouffante, je me laisse dériver sur les eaux paresseuses du lac, je cesse presque de vivre et commence à être. Pour moi, un marinier oisif allongé à midi sur le pont de son bateau constitue un symbole d'éternité aussi convaincant que le serpent qui se mord la queue. Je ne suis jamais aussi près de perdre mon identité. Je me dissous dans la brume.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Dans "Journal"

[ atemporalité ] [ lâcher-prise ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

curiosité

Ceux qui aiment à s'instruire ne sont jamais oisifs. Quoique je ne sois chargé d'aucune affaire importante, je suis cependant dans une occupation continuelle. Je passe ma vie à examiner, j'écris le soir ce que j'ai remarqué, ce que j'ai vu, ce que j'ai entendu dans la journée.
Tout m'intéresse, tout m'étonne : je suis comme un enfant, dont les organes encore tendres sont vivement frappés par les moindres objets...

Auteur: Montesquieu Charles de

Info: Lettres persanes

[ incessante ] [ écriture ] [ affairé ]

 

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big brother

N'entretenons pas l'illusion que les réseaux sociaux sont un loisir : il s'agit bien d'une forme de travail. Un travail gratuit, que nous effectuons pour les propriétaires de ces réseaux. Nous leur racontons tout sur sur nous-mêmes, nous leurs livrons nos "données", selon le jargon actuel, en contrepartie du plaisir douteux d’être "likés".

Nous nous soumettons vingt-quatre heures sur vingt-quatre à la surveillance du panoptique moderne, et nous appelons cela la liberté. Tous ces réseaux sociaux sont une forme d’esclavage abjecte.

Auteur: Hodgkinson Tom

Info: L'art d'être oisif: ... dans un monde de dingue, p. 10

[ consumériste ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

guerre

Les guerres sont peut-être premièrement un remède à l'ennui ; on expliquerait ainsi que ceux qui sont les plus disposés à accepter la guerre, sinon à la vouloir, sont souvent ceux qui ont le plus à perdre. La crainte de mourir est une pensée d'oisif, aussitôt effacée par une action pressante, si dangereuse qu'elle soit. Une bataille est sans doute une des circonstances où l'on pense le moins à la mort. D'où ce paradoxe : mieux on remplit sa vie, moins on craint de la perdre.

Auteur: Alain

Info: Propos I, la Pléiade, nrf Gallimard 1956 <29 janvier 1909 p.50>

[ thérapie ] [ fuite ] [ occupation ]

 

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existence

Tout est amusement dans la vie. La vertu seule mérite d'être appelée occupation. S'il n'y a que ceux qui la pratiquent qui se puissent dire véritablement occupés, qu'il y a de gens oisifs dans le monde !
Les uns s'amusent par l'ambition, les autres par l'intérêt, les autres par l'amour ; les hommes du commun par les plaisirs, les grands hommes par la gloire, et moi je m'amuse à considérer que tout cela n'est qu'amusement.
Encore une fois tout est amusement dans la vie ; la vie même n'est qu'un amusement, en attendant la mort.

Auteur: Dufresny Charles

Info: Amusements sérieux et comiques, 1698, Moralistes du XVIIe siècle, Robert Laffont Bouquins 1992 <p.998>

[ fantaisie ] [ amusante ]

 

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préjugés

Certes tout en la manière qu'à un fainéant l'étude sert de tourment, à un ivrogne l'abstinence du vin, la frugalité est supplice au luxurieux, et l'exercice gêne à un homme délicat et oisif : ainsi en est-il du reste. Les choses ne sont pas si douloureuses, ni difficiles d'elles mêmes ; mais notre faiblesse et lâcheté les fait telles. Pour juger des choses grandes et hautes, il faut un âme de même, autrement nous leur attribuons le vice qui est le notre. Un aviron droit semble courbe en l'eau. Il n'importe pas seulement qu'on voit la chose, mais comment on la voit.

Auteur: Montaigne Michel Eyquem de

Info: Essais, Garnier 1962 <t.1 p.68 livre I chap.XV>

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