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orient

Suivre un rivage, en pays inconnu, atteindre la porte d'une ville, là une sentinelle, vieux troupier aussi, les grosses moustaches du vieux Tweedy, appuyée sur une longue espèce de lance. Flâner par des rues ombragées de bannes. Des figures passent enturbannées. Cavernes sombres où on vend des tapis, un hercule, Turco le Terrible, assis les jambes croisées, fumant une pipe serpentine. Cris de vendeurs dans les rues. Eau parfumée au fenouil, sherbets. Errer à l'aventure tout le jour. Rencontrer peut-être un voleur ou deux. Eh bien, va pour la rencontre. Voilà le crépuscule qui approche. Les ombres des mosquées le long des piliers ; Imam avec son parchemin roulé. Un frisson dans les arbres, signal, le vent du soir. Je continue. Ciel d'or qui se fane. Mère aux aguets sur sa porte. Elle rappelle ses enfants dans son idiome obscur.

Auteur: Joyce James

Info: In "Ulysse", t. 1, Gallimard-folio, p. 85 - trad. Auguste Morel

[ voyage ] [ rêve éveillé ] [ imaginaire ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

rétrospective

Juché tout en haut des grands mâts qui oscillaient à me donner le vertige au-dessus du pont des navires, j'ai contemplé l'eau illuminée par le soleil : des profondeurs de turquoise surgissaient des coraux irisés. J'ai commandé la manoeuvre qui devait mettre les navires à l'abri dans les lagons limpides comme des miroirs, où les ancres descendaient tout près de plages de corail ombragées de palmiers. Je me suis battu furieusement sur les champs de bataille du temps passé : même quand le soleil était au terme de sa course, le carnage ne cessait pas ; il se continuait pendant la nuit, sous les étoiles qui brûlaient au ciel. Et la fraîcheur du vent nocturne, refroidi aux lointains pics neigeux sur lesquels il avait passé, n'arrivait pas à sécher la sueur de la bataille : et puis je redevenais le petit Darell Standing qui à la ferme paternelle courait pieds nus dans l'herbe humide de la rosée printanière. Où, comme aux froids matins d'hiver, j'allais, de mes mains couvertes d'engelures, porter le foin aux bestiaux dans la tiède étable qu'emplissaient leurs haleines fumantes.

Auteur: London Jack

Info: Le Vagabond des étoiles

[ vie ] [ océan ]

 

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