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ode océanique

Tous, tous autant qu'ils furent, je les échangerais sans chagrin, ô mer,

Contre une seule de tes vagues ondulantes, consentisses-tu à m'en échanger le secret,

À prêter à mes vers le souffle d'un de tes souffles,

À y attarder ton parfum


Auteur: Whitman Walt

Info: Feuilles d'herbe, tome 1 - à propos des écrivains et poètes des temps passés

[ poème ] [ littérature ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

ballade

Courir est un effort ambitieux, exigeant, qui requiert toute la présence du corps et une participation active ; marcher est un exercice beaucoup plus humble, élémentaire, qui se passe de muscles, qui fait du corps un moyen de transport de l'esprit. On va un peu comme à dos de chameau, perché sur ses membres, ondulant là-haut dans des souplesses vertébrales, les cheveux au vent, les yeux au loin.

Auteur: Graff Laurent

Info: Le Cri, p.98

[ footing ] [ promenade ] [ sport ]

 

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automne

En redescendant l'allée, je remarquai pour la première fois que les cosses des érables rouges s'étaient parées de leurs robes carmin, et que les forsythias, le long du chemin, avaient pris un vert chartreuse, sur le point de virer au jaune. Les branches enchevêtrées du grand saule près du lac, tombaient en longues frondes sur le toit de l'hôtel, ondulant sous la brise, et dans l'éclatant soleil, on aurait dit une fontaine d'or.

Auteur: Heinz Wilfred Charles

Info: Ce que cela coûte

[ beauté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

crépuscule

La lumière faiblissait rapidement. L’obscurité approchait. Le noir ondulant du ciel, le noir transparent de la terre. Seule la ville renversée de Tokyo, qui émettait une lueur phosphorescente d’un gris blanchâtre, brillait toujours plus fort.
Le paysage des ruines vint vaguement se dessiner sur cet arrière-plan. Des murs délabrés restés debout au milieu des espaces brunâtres calcinés, des troncs d’arbres dénudés, des tramways en train de brûler. Le ciel tout entier tourbillonnait violemment. Il entendait résonner des cris.

Auteur: Keizo Hino

Info: L'île des rêves

[ mégapole ]

 

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canicule

Ils arrivèrent devant la Maison par une chaude journée d’août. Écrasée par le soleil, la rue était déserte. Une femme et un petit garçon. Ni les arbres malingres qui bordaient la chaussée ni les immeubles ne les protégeaient de leurs ombres. La chaleur montait du sol en une multitude de langues incandescentes ondulant sur le bleu vif du ciel. L’asphalte se déformait légèrement sous leurs pieds, si bien que les talons de la femme s’y imprimaient en laissant derrière eux une ligne de pointillés, comme les traces d’un étrange animal.

Auteur: Petrosyan Mariam

Info: La Maison dans laquelle

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

émergence

Plus grande est la foule, plus grande est son anarchie apparente, plus parfaite est son oscillation. C'est la loi suprême de la Déraison. Chaque fois qu'un grand échantillon d'éléments chaotiques sont pris en main et rangés suivant leur ordre de grandeur, on s'aperçoit qu'une forme de régularité insoupçonnée et très belle existait, latente, depuis le début. Les sommets de la rangée ordonnée forment une courbe ondulante de proportions invariables; et chaque élément, à mesure qu'il est rangé à sa place, trouve, en quelque sorte, une niche pré ordonnée, précisément adaptée pour le recevoir.

Auteur: Galton Francis

Info: Natural Inheritance

[ mathématiques ] [ statistiques ] [ courbe de Gauss ]

 

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bivouac

J'aime l'humilité du camping. N'avoir pour demeure qu'une toile de tente tenue par quatre piquets, ondulant au vent, se creusant sous le poids de la pluie ; sentir toute la précarité de son abri ; dormir au contact de la terre et endurer ses imperfections ; vivre à l'étroit et en faire un univers ; ne rien posséder et avoir le monde à portée de main ; à tout moment pouvoir plier bagage et prendre la route ; trôner dans son pauvre refuge au milieu de la vastitude et se délecter de sa petitesse effrontée.

Auteur: Graff Laurent

Info: Le Cri, p.74

 

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aurore

Je suis resté un long moment comme ça, à regarder l'aube naître sur cette vieille souche pourrie à moitié réduite à néant par les sabots des cerfs. Le soleil a glissé sur elle comme on enfile une sortie de lit, lustrant ses vieilles ombres, revigorant ses articulations noueuses. Je buvais des gorgées au goulot de la bouteille et regardais sans rien faire d'autre. Derrière la souche, l'eau du lac luisait par langues ondulantes alternant noir d'encre et lumière neuve. Je continuais à téter au goulot. C'était un matin magnifique, et c'est humain que d'essayer d'améliorer la beauté quand on peut.

Auteur: Whitmer Benjamin

Info: Cry Father, page 81

[ nature ] [ alcool ] [ plaisir ]

 

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couple

J'en étais sûre. Notre binôme était surnaturel. Nous étions plus que la somme de nos parties, nous étions cette complétude en tous points soudée dont naissaient les rayons laser et les pouvoirs magiques. Nous imaginions avoir en poche deux médaillons orphelins, le croissant de lune et le soleil qui, s'emboîtant, devenaient la clef des Mystérieuses Cités d'or. Sauf que l'univers auquel notre union donnait accès était un royaume de ténèbres, peuplé de démons ondulant dans la brume humide du crépuscule. Dans notre souterrain, à quelques mètres sous la surface des hommes, nous nous accordions le droit de lâcher les monstres intérieurs qui grattaient à nos portes.

Auteur: Leroy Myriam

Info: Ariane

[ mégalo ]

 

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ballade

Je marchai lentement, impressionné par le spectacle d'ombre et de lumière. En Provence, il m'arrivait de ressentir des émotions devant la nature qui me rendaient proche de l'évanouissement. Petit à petit, le soleil s'élevait dans un ciel azur déserté de nuages. Les brumes sur l'eau disparaissaient. Dans un renfoncement de la rive, des barques et de nombreuses yoles longues et minces, de toutes couleurs, étaient amarrées.

Deux skifs effilés passèrent à grande vitesse sous les encouragements des barreurs qui imprimaient la cadence. Les hommes, habillés de maillots rayés, brassant l'eau à grands coups de pelles, grimaçaient dans l'effort avec "han" retentissants. Les skifs disparurent derrière une rangée d'arbres. Des vaguelettes agressives s'écrasèrent bruyamment sur les bateaux immobilisés, soulevant les coques de secousses ondulantes. Dans l'eau, les reflets colorés des embarcations s'effacèrent un court instant, puis le calme revint.

Auteur: Yvars Alain

Info: Que les blés sont beaux, pp 127/128

[ contemplation ] [ nature ] [ aviron ] [ émerveillement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel