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dernières paroles

Beurk

Auteur: Apicius Marcus Gavius

Info: Comme il se serait suicidé lors d'un banquet, on se permet l'onomatopée

[ suicide ]

 

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incompréhension

Quand les hommes de Cortés ont débarqué ici, ils ont demandé en espagnol: Comment s'appelle cet endroit ? Les Mayas leur ont à chaque fois donné la même réponse: Yucatán ! Dans leur langue ce mot signifie: Je ne vous comprends pas.

Auteur: Kingsolver Barbara

Info: Un autre monde

[ colonialisme ] [ étymologie ] [ historique ] [ malentendu ] [ trace sonore ] [ onomatopée ]

 

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avertisseur

Pouët-pouët. Les historiens devraient user plus souvent de ce genre d'onomatopées. Pouët-pouët. Tut-tut. Bip-bip. Surtout dans des moments graves : juste après un massacre, ou quand un terrible fléau menace d'anéantir une nation entière. C'est à de pareils moments qu'un mot comme pouët-pouët serait utile, et même salutaire.

Auteur: Carver Raymond

Info: Les Trois Roses jaunes

[ klaxon ]

 

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communication

Divers noms de langues australiennes du sud du pays, comme le wembawemba, le jodajoda, le madimadi ou le wadiwadi, sont, en fait, des dénégations avec répétition du mot négatif, c'est-à-dire signifient, dans les langues en question, "non non !", pour la simple raison que les usagers, interrogés, ne comprenaient pas ce que les étrangers demandaient, et le manifestaient ainsi !

Auteur: Hagège Claude

Info: Dictionnaire amoureux des langues, Noms des langues, p. 498

[ langage ] [ traduction ] [ malentendu ] [ incompréhension ] [ négation ] [ onomatopées ]

 

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étymologie

Autrefois, ce quartier était situé en banlieue. Londres était encerclée par un mur, et au-delà c’était la lande : cerfs, sangliers et lièvres au nord-ouest de Londres et au nord-est de Westminster. Des hommes et des femmes surgissaient au galop pour les chasser, si bien que leurs cris ont donné son nom à cet endroit : So ! Ho ! So ! Ho !

Auteur: Mozley Fiona

Info: Dernière nuit à Soho, p 12

[ onomatopée ] [ signe sonore ]

 

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langage

(La dernière fois que je suis venu vous voir, avec Ignacio Ramonet, votre passion était l'étymologie.) Je continue. L'origine des mots va plus loin que celle des générations. Observez le mot saxon bleich, qui signifie incolore. Il a évolué dans deux sens opposés. En espagnol vers blanc (blanco) et en anglais vers noir (black). Et savez-vous d'où vient le mot jazz ? De l'anglais créole de la Nouvelle Orléans, où to jazz signifiait faire l'amour, mais le faire d'une façon rapide, spasmodique, comme le suggère cette onomatopée....

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: interview

[ extrémités ] [ musique ] [ couleur ]

 

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jazz

Dès que nous montions sur scène avec lui, tout se transformait et devenait comme une communication télépathique. Nous ne nous parlions pas. Seule l'émotion s'exprimait. Nous ne décidions jamais du morceau à jouer. Celui-ci commençait et se terminait sans que nous nous consultions. Cela pouvait durer plusieurs heures. Une fois, Coltrane a joué pendant trois heures, son sax s'est cassé. De son instrument ne sortaient que des sortes d'onomatopées mais avec tant de merveille. C'était à la fois cohérent et incroyable. C'était une autre musique : le chant de l'âme.

Auteur: Jones Elvin

Info:

[ éloge ]

 

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pessimisme

Si d'aucuns avaient pensé qu'avec le temps et le mûrissement des civilisations les langues s'allongeraient, gagneraient en signification et en syllabes, voilà tout le contraire : elles avaient raccourci, rapetissé, s'étaient réduites à des collections d'onomatopées et d'exclamations, au demeurant peu fournies, qui sonnaient comme cris et râles primitifs, ce qui ne permettait aucunement de développer des pensées complexes et d'accéder par ce chemin à des univers supérieurs. À la fin des fins régnera le silence et il pèsera lourd, il portera tout le poids des choses disparues depuis le début du monde et celui encore plus lourd des choses qui n'auront pas vu le jour faute de mots sensés pour les nommer.

Auteur: Sansal Boualem

Info: 2084 - La fin du monde

[ décadence linguistique ] [ déchéance ] [ déclin idiomatique ]

 

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guerre

Dans une ambulance, en 1917, j'ai parlé grec avec un blessé allemand, il avait étudié les comédies d'Aristophane à Heidelberg, et, en grec, nous avons récité un dialogue concasse entre deux grenouilles, plein d'onomatopées, et nous avons juré de tout faire pour qu'il y ait un jour la paix. Il m'a offert son couteau de poche. Je l'ai toujours. Cela peut sembler naïf. Il faut comprendre qu'on avait coupé deux jambes à côté de nous, l'air était infesté, avec cette odeur de pourriture douceâtre si caractéristique, nous avions vu mourir des camarades, et c'est parce qu'il citait Aristophane que je ne l'ai pas considéré, sur son grabat, comme un boche tout juste bon à laisser crever pour qu'on ait plus d'eau.

Auteur: Goetz Adrien

Info: Villa Kérylos

[ amitié ] [ ww1 ]

 

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percevoir

La discrimination, on rougit de le rappeler, est à l'origine, et littéralement, l'action de distinguer des objets de pensée, ou de discerner les choses les unes des autres. Il n'y a donc pas un propos, dans quelque langue que ce soit, il n'y a pas une phrase issue d'une pensée un peu construite, qui ne soit, en son essence, discriminatoire. La parole ne s'énonce que pour distinguer ou différencier. Toute opinion est un tri. Toute remarque, même la plus évasive, commence par écarter ce dont elle ne parle pas et que, par conséquent, elle "discrimine". Au-delà, ou en deçà, de cette verbalisation par laquelle l'être humain adulte se distingue de toutes les autres espèces, s'étend le vaste domaine des borborygmes, gargouillis, onomatopées et autres baragouins. Disons : le parler-bébé. Ou la glossolalie, qui est une verbigération particulière, dépourvue de structures et inintelligible, une salade de mots informe et sonore ne renvoyant à aucune réalité anthropologique, cosmique ou historique.

Auteur: Muray Philippe

Info: Causes toujours

[ entendre ] [ cognition ] [ formulation fermeture ]

 

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